lundi 31 janvier 2011

Des nouvelles de ma PAL, épisode 5

Aujourd'hui, après le boulot, j'ai fait un détour par ma librairie, avant de rentrer.



Je n'ai pas pu résister à cette série, histoire de ne pas rester sur ma faim trop longtemps : donc, Le poids des secrets, Hamaguri, Tsubame, Wasurengusa, Hotaru, de Aki Shimazaki.







Ensuite, un nouvel ouvrage d'un auteur que j'apprécie beaucoup, De la pluie, signé Martin Page : une succession de chroniques sur l'importance de la pluie dans n'importe quel domaine, sauf celui de la météo!












Enfin, et là, il était urgent de faire ces achats :
  • - un petit guide de conversation/dictionnaire en Grec
  • - un guide avec plans des villes et infos utiles.

Retour de shopping, épisode 2

Je vous avais bien dit que je n'avais pas fini de vous montrer mes trouvailles!

On continue avec une troisième tenue, pour laquelle seule la robe verte et toute douce est une nouveauté.
Une nouveauté mais surtout une excellente affaire, puisque j'ai obtenu cette robe pour la modique somme de 10 euros! Et moi, les soldes comme ça, j'aime!




Ajoutez un sous-pull gris, un collier gris (oh, c'est le même que sur le haut Desigual!!! eh ben oui, on recycle!), un legging... noir (perdu!!!) et des bottes (encore un cadeau du Père Noël, qu'est-ce qu'il me connait bien, cet homme! -c'est bien le seul, d'ailleurs...-  ) aux reflets gris, et vous voilà (enfin, surtout moi, hi, hi!!) au top de la mode!











dimanche 30 janvier 2011

Tsubaki, Le poids des secrets, 1, Aki Shimazaki

Lors du swap de rentrée de mon forum préféré, ma swappeuse, Dolly du blog Livres et Compagnie, m'a offert ce roman.



L'histoire : A sa mort, Yukiko laisse à sa fille Namiko une lettre dans laquelle elle raconte son enfance et son adolescence, sur fond de bombarbement atomique à Nagasaki. Namiko va donc découvrir les lourds secrets de sa famille.


Mon avis : j'ai commencé ce roman vendredi soir et je l'ai fini... vendredi dans la nuit! C'est simple, je ne l'ai pas lâché.
J'ai aimé la trame sous fond de drame historique, la restitution du bombardement et de ses dégâts.
J'ai adoré également la forme de ce roman, cette longue lettre, confessions d'une mère sur son lit de mort, une lettre touchante et sincère. Les personnages sont également intéressants et j'avoue avoir eu un petit faible pour le fils de Namiko, cet ado qui questionne sa grand-mère et cherche à comprendre les épisodes douloureux de son histoire.
J'ai aussi beaucoup aimé l'écriture simple et fluide de l'auteur, une lecture limpide et claire, qui fait passer un agréable moment.
Finalement, l'histoire en elle-même passerait presque à la trappe, mais c'est sans compter le rebondissement final, qui nous laisse sur notre faim et donne irrémédiablement envie de dévorer le second tome dans la foulée!

Merci donc à Dolly, pour cette superbe découverte, grande première pour moi en ce qui concerne les auteurs japonais.

Angèle et Tony, Alix Delaporte

Hier soir, j'ai été agréablement surprise par un très beau film dont je n'avais même pas entendu parler.



L'histoire : Angèle débarque dans une petite ville de Normandie, pour refaire sa vie. Elle a de bonnes raisons pour ça. La seule personne qu'elle connaît, là-bas, c'est Tony, un fils de pêcheur, pêcheur lui-même, qu'elle a rencontré par le biais des petites annonces.
Angèle prend l'initiative de s'installer chez Tony et de travailler avec lui, au port. Malgré l'attirance qu'il a pour elle, Tony reste distant avec Angèle. Il ne peut pas croire qu'elle reste pour lui...


Mon avis : Une mise en scène très simple fait de ce film un bijou de réalisation. Peu de discours, des plans intéressants, et des personnages touchants, on en redemande.
On suit avec pudeur la difficile insertion d'Angèle, son évolution tout au long du fim : au début, le personnage d'Angèle est triste, on a l'impression qu'elle porte toute la misère du monde sur ses épaules. Au contact de Tony, elle va s'ouvrir aux autres, oser parler de ce qui l'a amenée à vivre ainsi et à atterrir dans cette ville.
Tony, quand à lui, est au début un marin bourru et peu aimable. Grâce à la présence d'Angèle, il s'adoucit, devient prévenant, et arrive même à sourire. En pleine crise de l'économie qui touche de plein fouet les pêcheurs, Tony reste debout, défie les quotas imposés, lutte avec les autres.
Tout aurait pu pousser ces deux-là à s'écrouler. Et pourtant, ils relèvent la tête, s'accrochent et tiennent debout. L'un avec l'autre, grâce à l'autre. La raison de vivre d'Angèle, c'est Yoann, son petit garçon. Celle de Tony, finalement, c'est Angèle.
Ce film est une histoire bouleversante sur deux parcours de vie un peu bancals, celle de deux écorchés vifs, qui se trouvent et s'apprivoisent. Lorsque j'ai parcouru la liste des films à l'affiche, celui-là était estampillé "drame". Je ne vois vraiment pas pourquoi. Bien sûr, le passé d'Angèle semble pouvoir être défini par ce terme, mais il est passé sous silence, et on se concentre sur leur futur. Au contraire, je trouve à ce film une très belle fin et une très belle morale.

Un vrai coup de coeur, donc.

Damnés, Lauren Kate

Grâce à ma copine Stéphie, du blog Mille et une pages, qui organise toujours des concours sympas, j'ai remporté un exemplaire de


L'histoire : Luce fait sa rentrée à Sword & Cross, une école stricte et sinistre, dans laquelle se retrouvent des jeunes gens qui doivent être surveillés de près, comme elle. Dès son arrivée, elle est remarquée par plusieurs lycéens, dont Cam, un beau brun ténébreux. Elle-même remarque Daniel, jeune homme beaucoup plus mystérieux que les autres mais qui l'évite, ce qui le rend encore plus attirant pour Luce. Au fur et à mesure que les semaines de cours passent, Luce se rapproche de Daniel, tandis que des évènements effrayants se produisent dans l'école.


Mon avis : Voilà un roman qui change des histoires de vampires! Car, point de vampires, ici, mais des anges à foison.
L'histoire est plaisante, même si Luce peut parfois avoir le même côté agaçant de Bella... Mais comment font-elles, ces jeunes filles insignifiantes, pour toujours  s'attirer les faveurs des plus beaux gosses de l'école? Frustrant, non?
L'écriture, quant à elle, m'a un peu gênée. Je n'ai pas toujours saisi la logique de certaines phrases, notamment dans l'utilisation des possessifs... mais peut-être est-ce un excès de zèle professionnel!
Je me suis cependant laissée entraîner dans cette histoire, voulant en savoir plus sur Daniel, que Luce semble connaître sans l'avoir jamais vu. J'aurais aimé pourtant que le lien qui les unit soit dévoilé un peu plus tôt, car, même si le roman est assez riche en rebondissements, on traîne un peu au fil des pages, en attendant de savoir.
Le rythme s'accélère pourtant dans la seconde moitié du roman, et j'ai préféré cette partie-là. On découvre des éléments sur l'histoire, mais surtout on va de surprise en surprise parmi les personnages, dont les caractères et les intentions se dévoilent.
Evidemment, tout est fait pour ne pas trop en dire, justement, et la fin annonce forcément un tome 2. Et finalement, tant mieux, je lirai la suite avec plaisir.


vendredi 28 janvier 2011

Retour de shopping, épisode 1

J'ai enfin, grâce aux soldes, satisfait une envie de shopping que je traînais depuis deux mois.
Ce soir, je vous montre deux trouvailles, les autres arriveront après, car, non, non, je ne me photographie pas tous les jours dans ma salle de bain...


Première tenue :  Vous l'avez déjà vue, pour les besoins d'une expérience très très importante, d'une hautre teneur scientifique.
La robe orange et le sous-pull marron sont des trouvailles des soldes chez du magasin pas cher aux deux lettres, le collier est un cadeau du Père Noël, et la ceinture faisait il y a encore quelques mois partie de la garde-robe de ma maman...






Seconde tenue : un haut de chez Desig**l, qui surprend parce qu'il est beaucoup moins flashy que ce qu'ils font d'habitude (et c'est pour cela que j'aime cette marque) mais je trouve le dessin joli et ce sont aussi des couleurs que je porte beaucoup. Le collier? Encore un cadeau du Père Noël!!!

Déloger l'animal, Véronique Ovaldé

Lors d'un chouette swap de Noël organisé par mon forum préféré, ma copine Dan, du blog En secret, m'a offert ce joli roman, avec une gentille dédicace qui me disait à quel point elle avait aimé ce livre.



L'histoire : Rose a quinze ans, mais n'est pas une ado comme les autres, car elle en paraît sept. Sa différence la fait se réfugier dans son monde. Ainsi, lorsque sa mère disparait, Rose va chercher à comprendre, mais son imagination va l'emporter vers des explications fantaisistes, bien éloignées de la réalité.

Mon avis : tout comme pour Et mon coeur transparent, autre roman de cet auteur que j'ai lu il y a quelques mois, j'ai énormément apprécié l'écriture. La légèreté de la plume de l'auteur, la poésie des images employées et la précision des mots choisis font de ce roman un vrai bijou à lire.
Le tout premier chapitre est intrigant, jusqu'à la dernière phrase, qui a le mérite de pousser notre curiosité.
Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai découvert Rose et sa famille, et je dois dire que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Encore une fois, je crois que le livre n'y est pour rien, il y a juste des périodes, comme celles-là, où j'ai l'esprit ailleurs, ou bien je suis tellement fatiguée le soirs que je ne peux pas lire dix pages sans m'endormir. Mais les mots de cette enfant sont attachants, et à partir du moment où sa mère disparaît, je n'ai plus laché ce roman.
La jeune fille va alors vouloir comprendre pourquoi sa mère n'est pas près d'elle, à un moment important de sa vie. Elle va s'interroger sur la vie de sa famille atypique, sur son Monsieur Loyal de père et sur l'enfance de sa mère.
Pour l'aider, il y a Madame Isis, la voisine, qui semble en savoir beaucoup.
Petit à petit, Rose va développer une histoire, son histoire, de la rencontre entre son père biologique et sa mère jusqu'à sa naissance. Et son imagination grandissante lui fait voir les choses sous un jour différent, la pousse à trouver une explication à cette absence, une explication qui prouverait que sa mère n'est pas loin, ne l'a pas abandonnée. Tout commence par un article de journal...
Mais la réalité va bientôt rattraper Rose, et elle comprend alors la vraie raison de l'absence de sa mère : une réalité cruelle, qu'au fond d'elle, Rose avait deviné, mais qu'elle refusait simplement d'accepter.
J'ai beaucoup aimé plonger au coeur de l'imagination de Rose, romancer avec elle une histoire d'amour unique et passionnée.
J'avoue avoir été particulièrement touchée par le personnage de Monsieur Loyal, un papa fou de sa fille, qui ment sur sa profession et sur les raisons de l'absence de sa femme, pour protéger son enfant, jusqu'au bout. Un père que sa fille refuse de voir comme tel, cherchant quelqu'un de mieux, de moins fade, de plus héroïque, peut-être.
Même si l'on devine peu à peu la vérité, tout n'est révélé qu'à la fin, comme une ultime étape du cheminement que Rose doit faire seule, pour arriver à grandir et comprendre que la famille qu'elle s'est inventée n'est pas réelle.  
C'est un livre qui parle avec émotion des relations humaines et des liens qui unissent parfois si fortement un père avec sa fille.

J'ai vraiment passé un très bon moment avec ce roman et je remercie Dan pour m'avoir offert ce petit bijou.

Je dois toutefois reconnaître que j'ai préféré Et mon coeur transparent.

mercredi 26 janvier 2011

Crèpes party

Une de mes envies du mardi consistait à utiliser un de mes appareils de cuisine avant la fin du mois : c'est chose faite avec une crèpes party qui n'a réuni qu'une partie de mon groupes de copains/copines d'ici, faute de m'être décidée et de les avoir prévenus au dernier moment.

Nous avons donc, entre copines, dégusté des crèpes au sarazin ET des crèpes sucrées... On ne se laisse pas abattre.

Pour la pâte à crèpes salée :
200g de farine de blé noir
40cl de lait
2 oeufs
1 pincée de sel.

Laissez reposer à peu près deux heures, et ajoutez un peu de lait si vous trouvez que la pâte a épaissi.

Pour la pâte à crèpes sucrée :
200g de farine (ou g de farine et g de maïzena)
40cl de lait
3 oeufs
5 à 10g de beurre fondu
2 ou 3 cuillères à soupe d'arôme de fleur d'oranger (ou rhum, eau de vie, cognac, mais n'en choisissez qu'un et une cuillère à soupe devrait suffire...^^ )

Pour cette pâte, le temps de repos n'est pas obligatoire.

Pour garnir les crèpes, choisissez soigneusement les accompagnements :


Jambon, gruyère, champignons, sauce tomate, crème fraîche et une bonne béchamel qui cuisait pour le salé ...







Pépites de chocolat, éclats de nougat, amandes chocolatées, noix de pécan, mini chamallows, sucre roux, miel, fruits,  Nutella, confitures de figue, de melon, de coing (fabrication de ma mamie) pour le sucré!





Nous avons donc pu faire des mélanges surprenants, fondants, croquants, un régal!!!!

Je ne résiste pas à l'envie de vous monter la crèpe la plus rigolote de la soirée (mais ce statut ne lui a pas offert le privilège de ne pas finir comme les autres... engloutie!), création originale de ma copine Carine!!!



mardi 25 janvier 2011

Les envies du mardi, bilan de Janvier

En ce dernier mardi de Janvier, c'est l'heure du bilan des envies du mardi.

Bilan moins bien réussi que celui de décembre, pour moi, mais c'est quand même pas mal.

Envie n°1 : j'avais envie de faire usage de mes nouveaux jouets reçus à Noël. C'est chose faite, avec une soirée crèpes entre copines, avec deux recettes de pâte à crèpes hyper simples, et l'aide d'un super appareil qui fait des minis crèpes. Billet à suivre.

Envie n°2 : je voulais passer plus de temps ici. Bien, c'est mieux, même s'il manque quelques billets à ceux que j'avais programmé de rédiger; il me reste donc à rédiger un billet sur Déloger l'animal, de Véronique Ovaldé, un billet pour vous montrer mon shopping des soldes (même si dans un certain billet, vous avez eu un aperçu d'une des tenues...) et un billet de scrap' qui ne devrait plus tarder. Mais une nouvelle déco a vu le jour, on verra si je m'en lasse.

Envie n°3 : comme je le craignais, j'ai lamentablement échoué. Disparu, l'ongle rescapé du massacre! Quant aux autres, euh... n'en parlons pas! Mais je ne renonce pas!!!

Retrouvez chez Capp' sur Thé vert et Cappuccino tous les bilans des copines!

dimanche 23 janvier 2011

Le fils à Jo, de Philippe Guillard

"Ca me va comme un serre-tête sur la tête d'un cochon!"
"Je connais deux types de mecs qui portent des cravates comme la tienne : les tapettes et les cow-boys. Mais toi, t'es pas venu à cheval?"



Cela fait longtemps que je voulais voir ce film, pour la simple et bonne raison qu'il a été tourné dans le Sud Ouest, juste à côté du petit village d'une de mes amies d'ici, avec qui justement, je suis allée au cinéma vendredi soir.




L'histoire : Tom, treize ans, vit seul avec son père, Jo Canavaro, une légende du rugby. Le grand-père et l'arrière grand-père étaient aussi de grands joueurs de rubgy. Jo aimerait que Tom partage cette passion, mais l'ado est plus inspiré par les calculs mathématiques que par les stratégies de terrain. Alors, n'entendant rien des désirs de son fils, Jo décide de monter une équipe de rugby junior, pensant que Tom finira par accepter de jouer.


Mon avis : un vrai coup de coeur que ce film!! De bons moments de rire, mais d'émotion, aussi.
J'ai d'abord beaucoup aimé la relation père-fils qui est présentée dans ce film. Gérard Lanvin est bourru, buté mais vraiment attendrissant. Un père qui reporte tous ses rêves et ses objectifs sur son fils unique, et qui se voit voler sa "place" par le nouvel entraîneur de l'équipe. Quant à Jérémie Duvall, qui joue Tom, il est naturel et se heurte à cet imposant personnage qu'est son père, qu'il n'ose pas contredire.
Une mention spéciale aussi à Vincent Moscato et à Olivier Marchal que l'on découvre avec leurs failles et leurs histoires personnelles, leur passé et leur parcours cahotique. Quant à Karina Lombard, l'irlandaise du groupe, elle crève l'écran et révèle un sacré tempérament.
Puis, il y a les dialogues. L'accent chantant du Sud mettrait en valeur n'importe quel texte barbant! J'ai beaucoup aimé les répliques piquantes, les expressions du "cru" - conseil : avoir une Tarnaise dans le siège d'à côté pour traduire le vocabulaire régional, ça aide!- et le rythme de certaines scènes.

Pur produit régional, ce film? Oui, sans conteste. Il n'y a qu'à voir la gare de Doumiac (village créé pour les besoins du film) et son train au wagon unique, la fanfare du village, la fête de la châtaigne, les paysages sublimes... un petit retour par ma terre natale, quel bonheur!! Certains y verront un côté arriéré, version campagne profonde, mais qu'importe, après tout, c'est comme ça chez nous, et on en est fier.
Alors, évidemment, les bagarres de bord de terrain, le côté bourru et l'amitié virile qui se prouve à renfort de coups de poings peuvent passer pour des clichés (si je pouvais vous présenter le grand dadais qui me sert de cousin, joueur de rugby d'1m95 pour une centaine de kilos, vous verriez!!) mais ce ne sont que les maladresses de Philippe Guillard, ancien trois-quarts, maladresses de celui qui a voulu présenter toutes les facettes du sport qui le passionne.
Mais ce film est surtout une leçon sur les vraies valeurs véhiculées par le rugby, thème phare du film et sport "national", veritable culte de nos régions. La convivialité, la loyauté, la fraternité, les liens d'amitié forts sont au coeur de l'histoire. Le village se soude autour de l'équipe, et de son nouveau leader, un ancien des All Blacks, venu prêter main forte aux jeunes.
Jo doit alors accepter qu'il ne soit plus celui qui décide, que l'on écoute, et accepter de ne pas façonner son fils à son image. Tom, lui, s'épanouit, grandit, et prend conscience que ce que son père essaie de lui transmettre, ce n'est pas seulement l'art du plaquage ou du drop entre les poteaux, mais une philosophie de vie, une force mentale, et l'envie de bien faire.

Enfin, j'ai aussi été sensible à la bande originale de ce film, des compositions d'Alexis Rault, originales et harmonieuses.
Un film simple, doux et chaleureux. Et si vous êtes observateurs, vous reconnaîtrez (encore faut-il s'y connaître un peu en rugby, hi, hi!) des têtes familières : Christian Califano en chef de gare et Fabien Pelous en... joueur de rugby (ben oui, forcément!)

Et parce que ce billet ne semble pas du tout objectif, teinté de fierté chauvine, je vais terminer en vous informant que ce film a déjà fait plus de 400000 entrées dès sa première semaine de sortie, que les critiques du Parisien, de l'Express et du Monde lui attribuent deux étoiles (sur quatre) et que c'est un coup de coeur du public.

mercredi 19 janvier 2011

Fondant à l'orange, recette espagnole

Demain soir, les collègues organisent une soirée oenologie (dont nous commençons à avoir le secret... hem...) sur le thème de l'Espagne, histoire de rapporter un peu de sous aux élèves qui partent là-bas en Avril. Ben oui, eux n'ont pas eu la possibilité d'empaqueter des cadeaux pendant un mois avant Noël, comme mes élèves à moi. Un petit coup de main est donc le bienvenu, et tous les bénéfices des participations iront directement alléger le prix du voyage pour chaque élève.
Pour cela, notre "hôte" a demandé à plusiseurs d'entre nous (bizarrement, que des filles à la cuisine, ah la la, on a encore du chemin à faire, là, niveau parité -mais on va dire que c'est parce qu'il a plus confiance en nos talents culinaires qu'en ceux de ses congénères masculins...) de confectionner un fondant à l'orange, qui apparemment serait une spécialité espagnole. Vous l'aurez compris, au programme donc : mets hispaniques et vins européens. Après la soirée vins-desserts et la soirée vins-fromages, on relève un nouveau défi!

Je suis donc ce soir en compétition avec quatre de mes collègues pour réaliser un gateau tout simple à préparer.

Pour ce fondant, il vous faut :
175 g de beurre (à sortir à l'avance pour qu'il soit bien ramolli)
175 g de sucre
175 g de farine
125 g de sucre glace
1/2 sachet de levure
3 oeufs
4 oranges

Première étape : dans un saladier, battez le beurre mou avec le sucre (sur le papier, c'est précisé au batteur électrique, mais j'ai commencé à la fouchette), jusqu'à obtenir une "crème" lisse. Ajoutez les oeufs un à un en battant toujours. Ajoutez la farine tamisée et la levure (j'obterai pour un paquet entier, la prochaine fois) et terminez avec le jus d'une orange.
Enfournez 40 min au four à 150°.
Deuxième étape : Pendant la cuisson, faites fondre le sucre glace dans le jus des trois oranges restantes.
Troisième étape : Quand le gateau est cuit, laissez refroidir, démoulez et imbibez-le avec le sirop sucre glace-jus d'orange. Recomencez l'opération plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il ne reste plus de sirop.

Voilà le résultat, après deux imbibitions (ce mot me fait bien marrer, pas facile de le prononcer sans donner l'impression d'avoir trop bu!!!)



Bon, je suis déçue, il n'est pas assez gonflé, j'ai abimé un côté en le démoulant (en enlevant le contour détachable de mon moule - du coup j'ai renoncé à démouler le fond- ) mais j'aime beaucoup le brillant que donne le sirop!
Je vous dirai si je gagne la compèt'!!!

mardi 18 janvier 2011

Les envies du mardi # 13

Déjà la treizième envie du mardi, pour moi! Va-t-elle me porter bonheur? Je l'espère, et je le souhaite à Capp' et à toutes les autres participantes!

Car oui, il s'agit aujourd'hui d'une envie de la plus grande importance, une envie quasiment vitale et hautement intellectuelle, qui aurait pu être une de mes résolutions de cette nouvelle année... Oui, ce mardi, j'ai envie.......................................... d'arrêter de me ronger les ongles!!!
Voilà, c'est dit!
Eh ben quoi? Ben oui, c'est comme ça, ici, je peux passer de la tenue spéciale chasse à l'homme à l'attitude pas du tout glamour de la nana nerveuse qui se ronge les ongles pour se détendre... Je vous rassure, je n'attaque que les doigts de mes mains...

Je voudrais retrouver le plaisir de me passer du vernis, d'avoir de jolis ongles, mais mon manque d'organisation qui me fait faire plein de choses en urgence et la préparation de mon voyage en Grèce ont eu raison de moi et de mes mains... et ça n'est pas bien!!!

Voici le seul rescapé du massacre : le pouce de ma main gauche.


Douze jours pour tenir le pari, c'est risqué!! La pression est à son comble (quand je pense au bilan de la semaine prochaine, aïe, aïe, aïe!), car le fameux voyage qui m'occupe l'esprit en ce moment se déroulera juste après. Il ne faudra donc pas ruiner les quelques efforts que j'aurais pu faire...

Je clos là cet article pathétique pour aller voir ce dont les copines ont envie. Franchement, cela devient vraiment n'importe quoi, ce blog!!! Mdr!!


Et vous, les copines, c'est quoi votre envie du mardi?

L'Homme à la tête de chou, Serge Gainsbourg, Alain Bashung, Jean-Claude Gallotta

Samedi soir fut l'occasion pour moi de renouer avec une de mes occupations de prédilection : le théâtre. Pas tout à fait, ici, car si nous étions bien dans la salle d'une scène nationale, nous avons assisté à un spectacle de danse de toute beauté : L'homme à la tête de chou, une chorégraphie de Jean-Claude Gallotta, sur la musique d'un album de Serge Gainsbourg (sorti en 1976) et chanté par Alain Bashung.





L'histoire : ce "concept-album", le quatrième de Gainsbourg (les trois autres étant sortis dans l'indifférence quasi générale, malgré le single "Je suis venu te dire que je m'en vais"  extrait du premier), raconte l'histoire d'un quadra qui tombe fou amoureux d'une shampouineuse délurée. Le narrateur rencontre Marilou au salon de coiffure où elle travaille et relate leur histoire passionnelle, jusqu'au moment, où, fou de jalousie, il commet l'irréparable et la tue.

Mon avis : âmes sensibles s'abstenir, car ce spectacle-là n'est pas soft. On connaît tout l'érotisme et toute la sensualité dont Gainsbourg peut faire preuve, mais si vous ajoutez à cela quatorze danseurs au corps à corps durant tout le spectacle, vous obtenez un spectacle d'une intensité visuelle bouleversante. Deux des danseurs osent même le nu, dans deux scènes, et si c'est un aspect que l'on reproche bien souvent aux chorégraphes ou metteurs en scène, ici, le choix en est totalement justifié, et garde quand même une part de pudeur, malgré tout.
Au-delà du visuel, j'ai particulièrement été sensible à la musique. La poésie de Gainsbourg et la voix d'Alain Bashung se mêlent à merveille. Bashung a cependant adapté l'album, fait des arrangements pour qu'il s'allie de la meilleure manière possible à la chorégraphie de Jean-Claude Gallotta. Le résultat donne des sonorités moins syncopées, plus romantiques et le côté rock a dû lui aussi être adapté à la danse contemporaine. Mais c'est tout de même parfait.
Chaque titre s'enchaîne, alternant des scènes collégiales et des scènes plus intimistes, jeu sensuel entre deux danseurs, ou deux couples de danseurs. Le pont crucial étant, à mon avis, la scène du meurtre, sur le titre "Meurtre à l'extincteur" que la chorégraphie rend magnifique.
Le projet initial prévoyait qu'Alain Bashung soit présent sur scène en même temps que les danseurs pour interpréter cet album. Malheureusement, il n'en n'aura pas eu le temps, mais a quand même tenu à enregistrer, courant 2008, une version que Jean-Claude Gallotta a pu exploiter. Et finalement, l'ombre de Bashung plane au-dessus de nos têtes, tout comme celle de Gaisnbourg, leur présence est palpable, à l'instar de la chaise vide renversée qui sert de point de départ au spectacle (voir l'extrait en vidéo). Cela donne à l'ensemble encore plus de profondeur et de gravité.

Le spectacle n'est pas long, unn tout petit peu plus d'une heure, mais le temps s'arrête : quand on sort de la salle, on a l'impression qu'il s'est passé des heures, pas dans le sens où ce fut ennuyeux, bien au contraire, mais plutôt dans le sens où le spectacle nous a emmené tellement loin qu'il faut un petit moment avant de remettre un pied dans la réalité.
Un spectacle que je conseille, donc, vivement.

dimanche 16 janvier 2011

J'ai osé... la chasse à l'homme!

Oui, oui, vous avez bien lu... sur les conseils avisés de ma copine Stéphie, je me suis lancée dans la lecture de


Ce chouette petit bouquin des éditions La Musardine apprend à toutes celles qui le souhaitent (à conseiller à vous copines pas casées, séparées, déçues par l'Amour avec un grand A) à devenir une vraie chasseuse d'hommes, une fille qui veut se faire plaisir vite, souvent et bien... sans se soucier de qui va rappeler le lendemain, de qui sera dans son  lit le soir-même, bref, une fille moderne et libérée qui assume sans complexe son pouvoir de séduction.

D'abord, le premier chapitre pose la question suivante : "qu'est-ce qu'une chasseuse?". Ok, définition donnée plus haut... mais la question en amène une autre, diablement plus sournoise : et moi, suis-je une chasseuse? ou la rigueur, pourrais-je en devenir une? Verdict : je crois qu'il y a encore un peu de boulot, pour suivre à la lettre les conseils de Jane Hunt.
Mais c'est qu'on en apprend, des choses, avec ce bouquin! Du chapitre sur les "terrains de chasse" à celui sur "la psychologie du gibier" en passant par "comment repérer/se débarrasser d'un lourdingue" (je reste polie, là!), ce petit livre est une mine de remarques fines et pleines d'humour, sur le vaste sujet qu'est la rencontre amoureuse.
Et Jane Hunt ne mache pas ses mots : tantôt franche et crue, tantôt plus conciliante, elle nous met devant les pièges à éviter, les bonnes attitudes à observer, ce qui fait que, quand vous refermez ce livre, vous avez toutes les cartes en main pour ne plus subir de période de disette affective qui plombe le moral.

Petit point de désaccord tout de même : dans un des chapitres, l'auteur explique que, pour plaire à un homme, il faut être tolérante et pas prise de tête, que les hommes n'aiment pas les "chieuses". Et bien, là, je ne partage pas son point de vue. D'après ma maigre expérience (et quelques copines font le même constat), je pourrais vous citer bon nombre d'exemples de gentils garçons qui se sont fait piéger par une nana qui leur mène la vie dure : c'est elle qui décide, elle fait des caprices, elle dirige la vie de son homme (l'exemple le plus flagrant est de le couper de tous ses potes, ceux qu'il avait avant de la rencontrer et qu'il ne doit plus voir), elle qui programme leur avenir... Dans le meilleur des cas, ces pantins-là ne se rendent compte de rien, mais le pire, c'est que certains en redemandent!! A peine la chieuse, reconnue enfin comme telle, est-elle larguée, qu'ils tombent dans les filets d'une nouvelle!
Et quand par malheur vous tombez sur un de ces garçons, charmants au demeurant, vous ne tardez pas à découvrir qu'il est déjà pris au piège...
Résultat, je connais beaucoup de femmes qui se désespèrent, car, même en affichant une humeur joyeuse en pemanence, une mentalité sans "prise de tête", avec peu d'exigences, finalement, concernant la liberté de l'autre, elles sont toujours célibataires.
Vaste débat que celui de la relation homme/femme, n'est-il pas?

Petite mise en pratique : Oui, j'avoue, je n'ai pas fait que lire ce livre, j'ai aussi testé quelques conseils prodigués. Quelle fille n'a pas jugé du pouvoir d'une jupe à un passage piéton, par exemple? Un mec au volant pourrait risquer le carambolage, mais il s'en fiche, il vous laissera passer, et si en plus, en remerciement, vous lui offrez un sourire, vous illuminerez sa journée!
J'ai donc tenté d'appliquer ce que dit l'auteur en l'adaptant à ma journée de vendredi:
  • Terrain de chasse : lieu de travail + centre commercial
  • Cible : aucune en particulier (si, si, je vous assure!)
  • Tenue vestimentaire : Jane Hunt vante les mérites du décolleté ou du moulant (étant donné les températures loin d'être estivales, je me suis rabattue sur la deuxième solution, en arborant fièrement la nouvelle robe fraîchement trouvée le premier jour des soldes) ; un ou deux accessoires qu'on remarque (ici collier et ceinture) et hop, c'est parti!

Une petite photo pour la preuve scientifique?
Désolée, c'est un peu flou.

Résultats observés :
- des "bonjour" en pagaille de la part d'élèves qui ne sont même pas les miens
- des compliments de la part d'un collègue
- une question d'un élève "Madame, vous, c'est Madame ou Mademoiselle?" "Non, mais, c'est pas pour moi, que je vous demande!"
- un très beau sourire de la part d'un jeune homme qui s'est retourné sur mon passage
- un "je peux vous aider?" de la part d'un autre jeune homme, me voyant porter dans un escalier la valise (vide) que je venais tout d'acheter en soldes.

Verdict : une chose est sûre, cela fait un bien fou au moral!!!


Si cette collection de petits livres vous intéresse, je vous donne rendez-vous sur Mille et une pages, chez Stéphie, qui "ose" vous en faire gagner plein!

samedi 15 janvier 2011

Quand les livres ont des elles, cinquième session

Après quelques empêchements, revoilà notre chaîne Quand les livres ont des elles, pour la dernière session.


Cette fois-ci, j'ai eu à lire


L'Histoire : la famille Durrel vit en Angleterre, mais se lamente du temps qu'il y fait, maussade, froid et gris. Ils décident donc tous, sur une idée de l'un des garçons, de partir vivre sur l'ïle de Corfou. Gérald Durrel nous raconte alors leur périple et ses occupations de petit garçon, à savoir la vie des petites et grandes bestioles qu'il rencontre lors de ses promenades.

Mon avis : Je suis extrêmement ennuyée d'avoir à le dire, mais je n'ai pas eu le courage de terminer ce livre. J'ai déjà eu beaucoup de mal à aller jusqu'à la moitié du roman, et je me suis découragée.
Peut-être parce que la période pendant laquelle j'ai commencé ce roman n'était pas pour moi une période de lecture intense, si bien que j'ai eu du mal à rentrer dans beaucoup d'autres oeuvres.
Je dois tout de même reconnaître que les personnages sont tous atypiques et ne laissent pas indifférent, et j'aurais peut-être pu continuer à découvrir leur histoire.
Seulement voilà, entre chaque passage traitant de la famille du narrateur, il y a la "comparaison" qu'il établit entre le comportement des membres de sa famille et celui des petites bêtes qu'il cotoie. Ce sont ces passages-là qui m'ont découragée, en fait. J'admire la rigueur scientifique de l'auteur et sa passion pour la nature transparaît vraiment dans ce qu'il écrit. Mais je n'ai pas du tout accroché. J'avoue que le chapitre "un trésor d'araignées" m'a été fatal. Je ne suis pas arachnophobe, pas du tout (demandez à ma frangine...), mais toutes les dix lignes, je me suis mise à scruter les murs et le sol, persuadée de voir apparaître les pattes velues d'une araignée.
J'avoue avoir été déçue aussi par ce qu'annonçait la quatrième de couverture, assurant que ce roman était devenu "un classique de l'humour anglais". Je ne connais pas bien l'humour anglais, mais dans ce roman, je n'ai pas souvenir d'avoir relevé une trace d'humour anglais... mais je ne l'ai surement pas reconnu.

Je suis donc bien désolée de dire que je n'ai pas vraiment apprécié ce roman. J'ai tenté de mettre des mots sur mes impressions, j'espère y être arrivée sans être trop sévère.

Maintenant, je vais m'empresser d'aller voir les billets des copines, sur leur blog respectif :
  • Chez Eloah sur Bulles et Bidouilles, retrouvez son billet sur L'Education d'une fée, de Didier Van Cauwelaert , et celui de notre VIP, Henriette, sur Peut-être une histoire d'amour de Martin Page
  • Chez Dan, sur En secret, retrouvez son avis sur Le roman de Monsieur Molière, de Mikhail Boulgakov
  • Chez Rafafa, sur Bricoles et vadrouilles, lisez son article sur Les courriers de la mort, de Pierre Magnan.
  • Chez Gio, sur Notes de chevet, vous saurez ce qu'elle a pensé de Le Cimetière des fous, de Dan Frank
Ouf, il est 23h54 et j'ai (presque) terminé ce billet. Je voulais simplement dire un grand merci à Eloah pour cette merveilleuse idée, et à toutes les participantes, pour cette fabuleuse année de lecture passée en leur compagnie! Merci les copines!

jeudi 13 janvier 2011

Valentine's Day de Garry Marshall

Premier billet cinéma depuis des lustres, il était temps!
Un billet un peu particulier, car il s'agit en fait d'une soirée DVD entre copines. Mais j'ai tellement eu un coup de coeur pour ce film, que j'ai décidé de lui consacrer un article.

Laissez-moi vous présenter :




L'histoire : Tout se déroule le jour de la Saint-Valentin (oh, mais quelle surprise, on ne s'y attendait pas du tout, dis donc!!!). Le film présente toute une galerie de personnages, du couple sur le point de se marier à la célibataire qui organise une soirée pour boycotter ce jour maudit, qui vont se croiser, se rencontrer et peut-être même faire un bout de chemin ensemble.

Mon avis : Quel meilleur remonte-moral (mais pas seulement!) que ce film? Un casting de rêve, un scénario plutôt bien fichu, des situations embarassantes, cocasses ou attendrissantes, des répliques péchues... mais laissez-moi vous donner quelque détails.
D'abord, imaginez réunis dans le même film un nombre incalculable de beaux gosses tels que Ashton Kutcher, Patrick Dempsey, Eric Dane (oh my god, Docteur Glamour!!!!), Jamie Foxx, Bradley Cooper (certes, certains sont plus connus que d'autres, mais tous valent le détour!)... les filles, fermez la bouche et essuyez la bave qui coule... et la même série de nanas super canons (Jennifer Garner, Jessica Alba, Julia Roberts, Jessica Biel -le réalisateur serait-il un maniaque du "J"? ah non- Anne Hathaway aussi!), vous êtes déjà assurés du carton.
Prenez ensuite le réalisateur du célébrissime Pretty Woman, cela augure que le scénario sera à la hauteur : amour déçu, infidélité, rencontre prometteuse, amour de gosse, on a le choix.
J'ai beaucoup ri dans ce film, et j'ai même eu un coup de coeur pour le jeune Edison, joué par Bryce Robinson, bien décidé à envoyer un bouquet de roses à son institutrice, "la plus belle fille de l'école", selon lui.
Alors, oui, on pourra dire que le scénario tire les ficelles les plus attendues dans le genre des comédies romantiques, mais on s'en fiche, parce que là, c'est bien fichu, et le film ne perd jamais de rythme et est riche en rebondissements.
Finissez de dresser le tableau par une bande de copines célibataires réunies sur un même canapé avec un plateau télé, vous obtenez des commentaires amusés, des réactions joyeuses et vous êtes assurés de passer une bonne soirée.

A voir absolument si vous aimez le genre!



La radio des blogueurs # 7




Un tout nouveau clip pour la désormais célèbre Radio des blogueurs instaurée par Leiloona sur Bric à Book.
Je change radicalement de style avec un premier titre en anglais, et quel titre!!!  "I need a dollar" : ben oui, comme tout le monde... A la radio, pour rester dans le sujet, nous entendons une version qui donne à peu près trois minutes de chanson. Voici une version plus longue de ce titre d'Aloé Blacc.
Accessoirement, c'est aussi le nouveau morceau sur lequel mes collègues du club musique s'entraînent... autant dire un sacré challenge! Pour l'instant, je ne connais que le refrain... y'a du boulot!

Métal mélodie, Maryvonne Rippert

Une fois n'est pas coutume, ce soir, un billet sur un roman de jeunesse.
L'auteur étant déjà connue de moi (de nom seulement) grâce à Stéphie et ses Mille et une pages, j'ai décidé il y a quelques semaines déjà de découvrir son écriture.
En fait, ce qui m'intéressait, c'était de lire la série de Blues Cerise. Malheureusement, seule la saison 3 était disponible dans ma librairie, et je me suis donc rabattue sur


L'histoire : Luce est une adolescente qui vit seule avec sa mère, Inès, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les relations entre les deux sont plutôt tendues. Alors, lorsque, un soir en rentrant, Luce découvre l'appartement vide, avec une lettre de sa mère expliquant qu'elle s'absente pour quelques temps, la jeune fille en profite pour célébrer l'évènement en organisant une fête. Les premiers temps, Luce ne voit que des avantages au départ soudain de sa mère, même si elle s'interroge un peu sur les raisons de ce voyage. Cependant l'absence se prolonge, Luce n'a aucun moyen de joindre Inès et les nouvelles se font rares : Luce finit par être de plus en plus inquiête, et lorsqu'elle découvre que sa mère n'est pas en Australie, là où elle a prétendu être, Luce décide de partir à sa recherche.


Mon avis : Pour un choix opéré un peu au "hasard" (même si je connaissais ce roman pour l'avoir vu sur plusieurs blogs), je n'ai pas été déçue.
Un peu agacée au début par les réactions de Luce et de sa bande "d'amis" fêtards et profiteurs, j'ai davantage apprécié la seconde partie du roman, celle qui concerne les recherches de Luce pour retrouver sa mère. C'est d'abord un personnage atypique, et j'ai aimé son évolution, sa progression vers des réactions d'adultes. Les personnages secondaires sont également très originaux : une squatteuse déjantée, un voisin-ami-amant un peu balourd, un patron de bar peu loquace, on ne s'ennuie pas!
De plus, l'écriture est vraiment efficace. C'est fluide, simple et en même temps très délicat. Une très agréable sensation de lecture, donc.
Enfin, même si on devine (enfin, moi, en tous cas) ce qui a causé le départ précipité d'Inès, la vérité n'est dévoilée qu'à la toute fin du roman, ce qui permet à un lecteur moins perspicace peut-être (n'oublions pas que ce roman s'adresse aux jeunes, qui "analysent" peut-être moins que nous leurs lectures - et parfois, ce n'est pas plus mal!), de rester accroché jusqu'au bout.

J'ai donc passé un très agréable moment avec ce roman, et je le conseille aux jeunes comme aux moins jeunes!

mardi 11 janvier 2011

Les envies du mardi # 12

Mon envie du mardi d'aujourd'hui est assez particulière!

Vous le reconnaissez?


Ben oui, je suis comme lui, "en retard, en retard, je suis vraiment en retard"...

En retard ici, sur ce blog, avec une liste de billets à rédiger qui s'accumulent, livres, films, et autres. Je voudrais retrouver un rythme plus régulier. Ben oui, quoi, c'est vrai, y'en a marre de poster un message dans la semaine pour les envies du mardi (au moins, merci Capp', c'est le seul rendez-vous que j'arrive à tenir, et en ce qui me concerne, avoir une envie précise tous les mardis, c'est un sacré défi!!!), et de se rendre compte que "oh my god, entre mardi dernier et aujourd'hui, j'ai écrit un seul article/pas d'article du tout" (rayer la mention inutile)

Je vous confie donc la liste des billets en retard, que vous devriez voir apparaître sur mon blog d'ici la fin du mois, si tout va bien :
  • Un billet sur Métal Mélodie, de Maryvonne Rippert
  • Un billet sur Déloger l'animal, de Véronique Ovaldé
  • Un billet sur le film Valentine's day, vu entre copines

Mais malheureusement, il faudra aussi prévoir
  • Un billet sur ma virée shopping de demain
  • Un billet sur mes premières recettes avec mes joujoux reçus à Noël
  • Un billet "osé"...
  • Un billet de scrap'
Sans compter toutes les envies du mardi!!!
Mais attention, je risque de prendre encore du retard à vouloir rattraper mon retard!!!!! Ah, ah, ah!!!


Et vous, les copines, c'est quoi votre envie du mardi?

vendredi 7 janvier 2011

Décoration festive!

L'an dernier, j'avais choisi les couleurs bordeaux et argent pour ma déco de table.
Cette année, j'ai eu envie de doré, d'orangé, de couleurs chaudes.  

Voici le résultat :


Quelques détails :



Créations gourmandes à quatre mains

Une de mes envies du mardi consistait à passer du temps avec les petits de la famille. Une chose est sûre, avec Simon, nous ne sommes pas ennuyés une minute, et nous avons réalisé ceci :


et encore ça :


Pour cela, il faut les moules adaptés, bien sûr, et Simon a adoré la souplesse du silicone! Mais il faut aussi une bonne recette, que je vais vous donner ici.

Pour les coeurs :
200g de chocolat noir
100g de sucre glace
2 cuillères à café de café
un peu de rhum


Faites fondre d'abord 100g de chocolat, et répartissez-en un peu au fond des moules. Tournez les moules dans tous les sens pour répartir le chololat sur toute la surface intérieure du moule.
Dans une autre casserole, cassez le reste du chocolat, ajoutez le sucre glace, le café et le rhum, faites fondre à feu doux, et versez un peu de ce mélange dans chaque moule.

Finissez de remplir les moules avec le reste du premier chocolat fondu.
Passez au réfrigérateur, le plus longtemps possible (même si les chocolats paraissent solides, ils fondent facilement s'ils ne sont pas bien pris). Une nuit au frais, et hop, un délice!!!!


Je dois la réalisation entière des tablettes (simple chocolat fondu réparti dans les moules) à Simon, la preuve :

Régalez-vous!!!




mardi 4 janvier 2011

Mon nouveau jouet

Encore une surprise du Père Noël, vraiment bien généreux, et qui, plus je la teste, plus je l'apprécie.

C'est ce joujou-là :


Encore une folle trouvaille pour une thé-addict comme moi!
C'est la même machine que celle de la marque de George, à capsules, mais j'ai bien regardé, et le carton n'était pas assez grand pour que George s'y planque... tant pis!
J'avais une seule crainte, que le thé ne soit pas "bon", mais après avoir testé plusieurs variétés, je vous assure qu'il n'y a pas vraiment de différence, car la machine reconnait la capsule et calcule le temps d'infusion idéale et la température parfaite selon le thé choisi.
Mais comme la machine est aussi très intelligente, elle me permet aussi de choisir mon temps d'infusion, plus ou moins long, en fonction de mes goûts.

Le site internet propose 25 variétés de thé, le choix est très large, thé vert, noir, blanc, parfumés, infusions, et je sens que je vais passer commande sous peu!


Des volontaires pour une dégustation???