mercredi 31 août 2011

Pour celle qui sait reconnaître les jolies fesses!

Lorsque j'ai posté la photo du David à Marseille (enfin, d'une partie du David...), seule ma coupine Tanaquil a trouvé de qui il s'agissait.

Voici donc ce qui va bientôt arriver dans sa boite aux lettres! A l'intérieur : deux surprises qui j'espère, lui plairont!


Les envies du mardi, bilan d'Août

Il est un peu plus mercredi que mardi mais qu'importe, l'essentiel est de dresser un petit bilan.

Si vous lisez ce message, vous n'aurez donc pas manqué de voir ma nouvelle bannière, que j'aime bien mais je ne suis pas convaincue.
Je l'aurais voulu moins large mais je n'ai pas réussi. Quant aux couleurs, elles restent encore incertaines, je les modifierai sans doute pour nuancer.

Même si je n'ai pas rédigé autant de billets que je le souhaitais, je suis quand même contente d'avoir tenu un certain rythme malgré les vacances, et quelques semaines sans connexion.

vendredi 26 août 2011

Jeu-concours : L'objet insolite de l'été

Dans une semaine jour pour jour, nous, valeureux enseignants, aurons regagné la salle des profs, retrouvé les collègues, comparé nos bronzages, et redécouvert le (sale) goût du café de la machine pour faire passer la longue et incontournable réunion de pré-rentrée. Nous attendrons, impatients et fébriles, le petit feuillet coloré (ou pas) de nos emplois du temps, et pour celles et ceux qui auront la tâche d'être PP (comprendre professeur principal = véritable messie devant ses fidèles, surtout quand il s'agit d'élèves de 6e), le dossier contenant la liste des élèves de la classe en question et l'emploi du temps de la classe.
Et là, dans l'euphorie générale (wooouuuh, ceux qui pensent ça ne sont jamais entrés dans un établissement scolaire un jour de pré-rentrée!), entre les "génial, j'ai trois heures de trous le mardi, entre 13 et 16h!" et les "oh! t'as la 4e B, bon courage!", ça parlera encore vacances tout en décidant dans quel restau du coin vont se poursuivre ces retrouvailles au sommet.

Enfin, ça, c'est pour ceux qui sont déjà installés dans un établissement.
Pour moi, qui, à l'heure actuelle, ne sais toujours pas à quelle sauce je vais être mangée dès le 2 septembre, ça risque d'être moins tranquille. Outre l'épisode de la découverte de l'emploi du temps, auquel je n'échapperai pas, il me faut également attendre le coup de fil du rectorat ou d'un chef d'établissement (en croisant les doigts pour ne pas atterrir en collège), me présenter, obtenir quelques informations essentielles (comme les manuels scolaires ou le numéro de la coordo de Lettres), me repérer dans le bahut à la recherche des salles de classe qui me seront attribuées et, seulement si tout se passe bien, récupérer les clefs des salle et le saint Graal, j'ai nommé mon code de photocopies!

Passionnant, n'est-ce pas?

Mais on n'en est pas encore là, il reste à tout le monde une semaine de vacances, une vraie, entière et indispensable!
Pas de déprime, donc, et pour cela, je vous propose un petit jeu, qui fleure encore bon le soleil et la crème solaire.

La question : à quoi sert l'objet représenté sur cette photo?


Le cadeau : un coffret (gourmand? eh, eh!! ) aux couleurs provençales et marseillaises, souvernir de mes escapades de l'été. Un avant-goût, pour vous tenter? Regardez :



Pour participer, il suffit de me faire parvenir vos réponses en commentaires (qui sont donc modérés le temps du concours) et le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses.

Vous avez donc jusqu'au vendredi 2 septembre, 19h, pour jouer.

Récap' des participants :
Stéphie
Sabine
Lolli
Marco
Barbara
Evelyne, ma "très chère tante", qui n'a pas signé mais on lui pardonne!
Michael, alias MOI!
Laetitia
Sandra
Nadine
Sophie
Malicia

et un Anonyme qui n'a pas signé. Anonyme (Sonia, c'est toi?), si tu reviens par ici, peux-tu poster un nouveau commentaire en donnant ton nom et en rappelant ta proposition, pour que je sois sûre que c'est bien la même personne?

Bonne chance à tous!!!

jeudi 25 août 2011

Aix la belle

«Aix. Un aveugle croit qu'il pleut.
Mais s'il pouvait voir sans sa canne
Il verrait cent fontaines bleues
Chanter la louange de Cézanne.»
Jean Cocteau


En vérité, à Aix en Provence, il n'y a que 26 fontaines mais qui ont la particularité d'être disposées au coeur du centre historique, sur à peine un kilomètre.


Celle de la place d'Albertas reste ma préférée.


C'est aussi une ville animée, chaque coin de rue nous amène de découverte en découverte, de marché en marché (aux fleurs, aux épices, aux livres anciens) : ici, la place de l'hôtel de ville et ses bouquinistes.


L'illustre Cézanne vous accueille à l'entrée de la ville, place de la Rotonde. En remontant le cours Mirabeau (ce jour-là animé lui aussi par un joli marché d'artisanat), vous tombez sur la statut du roi René, qui semble veiller sur les aixois.

 












Mais Aix en Provence, c'est aussi la ville des hôtels particuliers, des jolies rues (d'une jolie bijouterie qui porte mon nom!) et des panneaux qui vous indiquent non pas la distance qui vous reste à parcourir pour atteindre votre destination, mais le temps qu'il vous faudra!


Enfin, une adresse à ne pas manquer, celle de la boutique Aix et Terra, qui propose des produits à tomber par terre. Les gérants de cette boutique revisitent les classiques de la cuisine provençale et innovent en créant des recettes inédites. Confiture d'abricots aux calissons d'Aix, crème de chocolat au croustillant de spéculoos, huile d'olive vierge au citron ou au basilic, artichonade, sel de camargue à la truffe noire, moutarde au miel et romarin, confits de fleurs, riste d'aubergines grillées... ainsi que leurs jolies boites de calissons habillées de dessins de l'illustratrice Carlotta...


Tentant, n'est-ce pas? Maintenant, si je vous dis que tout est fabriqué à partir de produits régionaux naturels, que les gérants sont super sympas, et que tout est disponible sur La boutique en ligne, vous ne pourrez pas résister!


jeudi 18 août 2011

The burning house : si ma maison brûlait

En parcourant le blog de Sara, Les livres de Sara, je suis tombée sur un billet où elle dressait la liste de tous les objets qu'elle sauverait, si sa maison brûlait.
Inspiré du site The burning house, le concept de ce billet est simple. Chaque participant met en ligne des photos de ce qu'il aimerait sauver si un incendie se déclarait chez lui.
Bien évidemment, on part du principe qu'on prend le temps de sélectionner ce que l'on aimerait garder, et qu'on n'est pas dans la situation réelle de l'urgence et de la panique, parce qu'on est bien d'accord, dans l'absolu, on se sauve nous, et c'est tout.

J'ai eu envie de piquer l'idée de ce billet à Sara, pour deux raisons :
  1. d'abord, parce que ça permet de voir ce à quoi je tiens, de livrer un peu de moi, et donc de vous montrer à quel point je suis matérialiste, ah, ah, ah
  2. ensuite, parce que j'ai tellement la phobie du feu que, quand j'avais 13 ans, un feu de cheminée s'est déclaré chez mes parents, et j'ai été tellement paniquée que je n'ai rien pu faire, je n'ai eu absolument aucune réaction, pas même celle de virer mes fesses du canapé dans lequel j'étais tranquillement en train de regarder un épisode de Beverly Hills... Un moyen de me rassurer, surement.

Alors, voici la liste des trucs que j'emporterais (étant donné que je ne suis pas chez moi, je n'ai pas de photo à vous livrer) 
  • mes lentilles de contact, "mes yeux", comme je les appelle, si je ne les porte pas au moment de prendre mes jambes à mon cou
  • ma collection complète du Club des cinq, que j'ai mis quelques années à construire
  • mon lit (c'est pas ce que vous croyez!!) : j'ai un très beau lit en fer forgé, dessiné par mes petites mains et fabriqué par mon papa, et je tiens beaucoup à cette réalisation à quatre mains
  • mon ordinateur, parce que sans lui, je n'ai plus un cours de prêt donc je ne peux plus aller bosser (attendez, ce ne serait pas une bonne raison pour le laisser, ça?)
  • mon plaid rouge, compagnon indispensable de mes soirées télé devant le canapé
  • ma machine à thé (parce que, mince, elle n'a pas un an, faut pas gâcher)
  • mes photos des enfants de la famille, Hugo, Simon, et de Léa, ma filleule
  • mes nu-pieds S*n Mar**a et mes C*mp*r de mi-saison. Ben oui...
  • la dernière robe que j'ai achetée... parce que je me trouve trop canon dedans pour la laisser crâmer
  • le cadre posé sur mon bureau, dans lequel il y a le papier avec .... mes notes d'obtention du CAPES (on ne rit pas!) car, l'ayant passé trois fois, j'ai contemplé cette feuille un moment pour y croire vraiment!
  • si je devais emporter quelques livres (en plus des Club des cinq), il y aurait : le premier tome des aventures d'Ewilan, de Pierre Bottero, dédicacé par l'auteur et un recueil de nouvelles, Haïr, de Jean-Pierre Girard, un auteur canadien rencontré à la fac
  • Mon appareil photo
  • Deux bagues : l'une en ambre et argent, offerte par mes parents, l'autre en toc, mais que je porte tous les jours et si je n'avais pas roulé sur la troisième avec ma voiture (alors, c'est une longue histoire, mais 90% de chances que ce soit ma voiture la responsable... No comment... ), j'aurais pris la troisième...
  • Moi


    Voilà, j'ai essayé de faire le tour, ça fait quelques jours que je réfléchis à ce billet, ça m'a permis de cibler ce à quoi je tiens le plus et prendre conscience de tout le superflu dont je pourrais me passer. Il y a donc beaucoup de choses, je pourrais sûrement encore faire un tri, mais j'ai joué le jeu!

mardi 16 août 2011

Mon ange dort...

Voici une création que j'aurais dû faire il y a longtemps.

Cette photo date de Novembre 2009, ma filleule Léa n'avait que quelques jours.
Je la trouve tellement sereine que j'ai voulu quelque chose de simple autour de ce cliché.



samedi 13 août 2011

Dieu est un pote à moi, Cyril Massarotto

"Je crois que tous les somnifères que l'on avale lorsqu'on est adulte, ce sont toutes les berceuses que l'on ne nous a pas chantées quand on était enfant." 

    "Ce que je veux te faire comprendre, c'est qu'il faut juste vivre, prendre les choses comme elles viennent. Le bonheur n'est pas un projet. Sois-en bien conscient. Vis, et ne t'encombre pas l'esprit de questions inutiles."




L'histoire : le narrateur a trente ans, travaille dans un sex-shop et a une vie tranquille lorsqu'un soir, sans avoir rien demandé, Dieu apparaît devant lui pour lui parler. Il lui explique qu'il l'a choisi pour être son ami. Avoir Dieu pour ami, c'est quand même la classe, non? Surtout quand on veut séduire une jeune étudiante en psychologie... Commence alors, entre notre héros et Dieu, une très longue amitié.

Mon avis : La couverture et le titre de ce roman m'ont attirée et, par curiosité plus que pour le sujet du roman, j'ai eu envie de le lire. Je dois dire que j'ai bien failli le lâcher dès la première page. La rencontre entre Dieu et le narrateur est un peu pataude, et on n'évite pas les lourdeurs du genre "Non, c'est pas vrai, Dieu me parle? Pas possible!".
Mais une fois ce moment passé et les présentations faites, on oublie vite l'incongruité de la situation. L'histoire se focalise sur le narrateur, et sur la jeune femme qu'il rencontre, Alice. Dieu, qui est très farceur et bourré d'humour, lui donne un coup de main pour la séduire. Et la vie du narrateur est bouleversée.
Pendant neuf ans, il connaît une vie idéale, entre Alice, qui est devenue sa femme, Léo, leur petit garçon, et ses rendez-vous hebdomadaires avec Dieu. Parfois, notre héros se dit que c'est trop beau pour être vrai, mais après tout, il aura une belle vie, c'est Dieu qui le lui a dit, pourquoi douterait-il?
Alors la chute, car chute il y a, est d'autant plus inattendue, cruelle, atroce, inacceptable... Et Dieu, dans tout ça? Eh bien Dieu, il se fait oublier, il ne donne plus signe de vie, c'est silence radio. "Lâche", "traitre", voilà les mots du narrateur envers son "ami".

J'ai beaucoup aimé la simplicité de ce roman, et sa sensibilité, aussi. L'auteur part d'une situation un peu loufoque pour mener une réflexion sur notre rapport aux croyances, à la religion, et à ce qui fait de nous des hommes. Bien sûr, on peut ne pas être d'accord avec le point de vue de Cyril Massarotto (Dieu n'a rien créé -mais il est quand même omniscient-, le paradis n'existe pas, il n'y a rien après la mort), mais à mon avis, ce roman n'a pas pour but de faire passer des idées personnelles.
C'est juste un roman d'amour, au sens large du terme. Un roman tendre.

Ce roman est assez drôle en fait, et j'ai beaucoup aimé suivre le parcours du narrateur dans sa relation avec Dieu, évidemment, mais avec les autres personnages, aussi, notamment avec son fils. On apprend aussi pourquoi Dieu a choisi notre narrateur et pas quelqu'un d'autre et la réponse est touchante. La psychologie du héros est approfondie, et tout ce qu'il dit ou fait est logique et en accord avec ce que le lecteur a appris de lui.
J'ai apprécié aussi le fait de pouvoir suivre les personnages sur une très longue période, puisque le roman s'ouvre sur l'an 1 et se termine à l'an 30.

Un bémol toutefois sur la fin, que je ne trouve pas forcément crédible (mais dans ce cas, on peut revenir sur tout ce qui touche à la religion dans ce roman), car cela remet en cause, il me semble, la simplicité de la relation entre le narrateur et Dieu.

En somme, un très bon moment de lecture.



jeudi 11 août 2011

A qui sont ces jolies fesses?

Une fois n'est pas coutume (comment ça, ça n'est pas la première fois? hi, hi, hi!!!), j'aime bien prendre des photos un peu surprenantes lors de mes escapades touristiques.

Comme pour le Penseur de Rodin, voici une autre jolie paire de fesses... Mais qui est-ce?



Alors, vous avez trouvé?




Réponse : D'abord, bravo à ma copine Tanaquil, qui a trouvé, car cette photo lui faisait penser au David de Michel-Ange à Florence (on en déduit que Tanaq' mate surtout les fesses des statues, hi, hi, hi!!), et effectivement, c'est une copie de ce chef d'oeuvre. Le sculpteur le représenta une fronde à la main, juste avant son combat contre Goliath. Saviez-vous qu'il s'était servi d'un défaut du bloc de marbre (une brêche) pour creuser l'espace entre le bras droit et le torse?
Cette copie est située dans le 8° arrondissement de Marseille, et vous pouvez le voir près des plage du Prado. Une jolie vue pour les baigneurs, non?
Merci aussi à Dan et Leiloona, pour leur participation.

mercredi 10 août 2011

Les envies du mardi # 26

Nouveau mois, mais toujours la même envie du mardi : m'occuper de mon blog.
Je suis bien contente de ne pas l'avoir trop laissé à l'abandon pendant mes vacances déconnectées du net, en publiant quelques billets.

La nouveauté d'aujourd'hui concerne ma future bannière. Je crois avoir trouvé le support idéal, celui qui fera une magnifique photo colorée comme je les aime.

Au détour d'une balade dans ma ville natale, hier, je suis tombée sur la peinture, au sol, d'une marelle toute colorée, dessinée là pour le plaisir des enfants qui s'amusent sur cette place où l'on peut également trouver des tables sur lesquelles sont peints des plateaux de dames et d'échecs. Les joueurs n'ont plus qu'à apporter leurs pions!
Quoi de mieux qu'une marelle pour incarner mes petites récrés?

Malheureusement, je n'avais pas mon appareil photo sur moi (et mon portable ne fait pas de photos d'assez bonne qualité) et je me suis promis de retourner là-bas le plus rapidement possible, pour faire ma photo et bidouiller ma bannière.

Je viens également de mettre à jour le lien vers la Radio des blogueurs de l'été, qui contient une quinzaine de chansons pour danser, vous réchauffer et vous dépayser!

jeudi 4 août 2011

A la découverte de la Grèce : Epidaure

Il y a bien longtemps, je vous promettais des articles détaillés sur les sites que j'ai visités lors de mon escapade scolaire en Grèce.

Souvenez-vous : le lundi, premier jour de notre périple, nouc visitions Delphes et le monastère d'Ossios Loukas.
Le mardi, la journée fut longue, car nous avons enchaîné Corinthe, Mycènes et Epidaure.

Voici donc quelques clichés d'un site que j'ai adoré, Epidaure.

Dans l'Antiquité grecque, on venait à Epidaure pour se faire soigner, dans le sanctuaire d'Ascléplios, le dieu guérisseur, qui regorgeait de médecins réputés. Comme dans tous les sanctuaires grecs, des épreuves sportives et théâtrales étaient organisées. Le site est donc célèbre pour son théâtre.


Probablement construit entre le IVe et le début du IIIe siècle avant J-C, ce théâtre est construit à même la roche, et les gradins pouvaient accueillir jusqu'à 12000 personnes. Des sièges d'honneur pourvus de dossiers constituent le premier rang.


La vue des gradins depuis en bas est impressionnante.



Nous avons eu l'immense chance d'être les seuls à visiter le théâtre en ce mardi 8 février après-midi, ce qui a permis à plusieurs  de mes secondes choupis à moi de rejouer pour leurs camarades la petite scène sur l'oracle de la Pythie déjà jouée à Delphes. Je ne sais pas si le lieu les a inspirés, mais ils ont particulièrement accentué la dimension tragique de cet oracle, et ont récolté les applaudissements de leurs camarades, épatés d'entendre clairement les répliques depuis le dernier rang.

Enfin, une autre vue du théâtre, où l'ombre des arbres joue avec la lumière exceptionnelle de cette journée de Février.



mardi 2 août 2011

Le premier mardi, chez Stéphie, c'est permis

Pour la seconde fois, je participe au challenge proposé par ma copine Stéphie, sur Mille et une pages


Quelle lecture inavouable vais-je révéler aujourd'hui?
Rien de croustillant, mais dans le côté lecture inavouable, je crois qu'on ne peut pas faire mieux (pire?)



Ah, je suis sûre que vous ne vous y attendiez pas!!!!
Il faut dire, que, pour ce genre de lecture, j'ai été à bonne école : chez nous, la lecture de Nous Deux, ça se transmet de génération en génération. Ma grand-mère le lisait, ma mère et ma tante le lisent, le magazine traîne sur le canapé, alors que voulez-vous, c'est tentant...
Ce n'est pas pour me trouver des excuses, parce que, faut pas croire, j'assume, mais avec le temps qu'il a fait tout juillet, à part lire Nous Deux et regarder Les Feux de l'amour, il n'a pas eu grand-chose à faire.

Allez, trève de digressions, qu'ai-je réellement retenu de cette passionnante lecture?

Pour commencer, j'ai appris
  • comment bien choisir mes lunettes de soleil (entre les lunettes simplement teintées et celles qui protègent vraiment, c'est important d'être bien informé, hein!)
  • comment créer des recettes exotiques avec les restes de repas
  • comment faire mes propres prévisions météo en humant le vent (véridique!) ou en observant les animaux et les plantes
  • le secret de l'histoire d'amour entre Demi Moore et Ashton Kutcher et ça, mes amis, ça c'est de l'info! Leur secret, eh bien, c'est le romantisme! Ashton est un gars très romantique et attentionné, elle en a de la chance, cette Demi... Il avoue aussi élever les enfants de sa belle comme s'ils étaient les siens; alors ça c'est louche, car il pourrait carrément être le petit copain de Rumer, l'aînée, qui a 22 ans (z'avez vu comme je maîtrise mon sujet?)
C'est bien joli tout ça, mais on s'en tamponne un peu, non? Sauf pour Asthon et Demi, évidemment! Passons aux choses sérieuses : les nouvelles et les romans-photos!!! Youpi!!!
Les nouvelles dans le magazine se présentent par thème : sentiments, émotion, historique et suspense.
Mais comme c'est l'été, l'amour coule encore plus à flots que d'habitude. Ainsi, chaque semaine, vous pouvez revivre l'histoire de couples célèbres : après Marylin et John, mi-juillet, voici Brigitte Bardot et Gunther Sachs (moi qui croyait que le seul mec à porter un prénom pareil était le type du bar dans Friends!). Dans la nouvelle sentiments, (parce que c'est quand même la plus cul-cul et la plus poilante!), Escale entre deux avions, on découvre Bernard, pilote de ligne, et sa femme Madeleine (des prénoms qui font rêver). Bernard a une vie de folie, forcément, mais son équilibre, c'est sa femme, si douce et si dynamique. Elle va le lui prouver une nouvelle fois. Bon, dès les premières lignes, j'ai renoncé. L'histoire était lente, l'intrigue n'arrivait pas, alors je n'ai pas continué.
Ensuite, trois romans-photos, dont un en trois épisodes à suivre chaque semaine, complètent la série des nouvelles. Justement, c'était le dernier épisode du roman-photo Dix ans plus tard. N'ayant pas lu les deux premiers, allais-je comprendre l'histoire? Quel défi! 
Lionel est avocat, et a accepté de défendre son pote Samuel, accusé du meurtre d'une certaine Anita. Alors qu'il revient sur la scène du crime, il tombe nez à nez avec Christelle (c'est à ce moment-là qu'on se demande si ceux qui pondent ces histoires relisent ce qu'ils écrivent : Lionel, Samuel, Christelle, c'est juste pour la rime ou c'est l'inspiration qui faiblit?), son grand amour d'il y a dix ans. Vont-ils retomber dans les bras l'un de l'autre? Faut dire que ça ne va pas être simple, vu que Christelle, maintenant, c'est la femme de Samuel! Voui, voui, voui... Comme Lionel est trop fort comme avocat, il va réussir à innocenter Samuel en discréditant le témoignage du seul témoin, qui pourtant disait la vérité. La mère d'Anita (Comment? c'est qui Anita? Mais la victime, faut suivre, un peu!) va donc se venger en tuant Samuel. Ce qui laisse donc le champ libre à Lionel et Christelle! Elle est pas belle, la vie?

Je passe sous silence la rubrique courrier du coeur (parce qu'elle pourrait faire l'objet d'un article à elle seule!), la rubrique des animaux et la page mode consacrée dans ce numéro à la mode "désert" et qui présentait donc sahariennes, shorts et autres chemisettes couleur sable ou rayés.

La seule rubrique un tant soit peu intéressante de la semaine, c'est la rubrique déco, qui présentait des objets de couleur... rouge! C'est pour ça que ça m'a plu!
Et en parlant de déco, pour finir en beauté, je vous transmets la citation de la semaine, dans la rubrique "C'est elle qui le dit", signée Valérie Damidot :
"Mon ambition dans la vie, c'est que mes potes aient suffisamment de merguez sur mon barbecue le samedi soir".
Trop fun, la reine de la déco! On est content pour elle... et comme on est mardi, jour de publication hebdomadaire du magazine, on est curieux de savoir qui va sortir la belle phrase de la semaine!

lundi 1 août 2011

Harry Potter et les reliques de la mort, parties 1 et 2, David Yates


L'histoire : est-il bien nécessaire de la raconter? Dans le septième tome, après la mort de Dumbledore, Harry, Ron et Hermione décident de continuer le combat, et partent à la recherche des Horcruxes, ces objets dans lesquels Voldemort a mis une part de lui, et qui permettront aux sorciers de le combattre. Mais le seigneur des ténêbres se rapproche,  s'empare de la baguette de sureau, l'une des reliques de la mort, et continue à traquer Harry. C'est donc toute la communauté magique qui vient aider Harry, des élèves et enseignants de Poudlard à la famille de Ron, en passant par d'anciens personnages apparus dans les tomes précédents.

Mon avis : Pleurez, malheureux fans du jeune sorcier à lunettes, pleurez! Car ces deux derniers films marquent la fin de la saga, mais l'attente en valait la peine.
Etant donné que je ne me suis pas ruée dans un cinéma à la sortie de la partie 1, j'ai eu l'immense joie de voir les deux parties à la suite l'une de l'autre. Soirée Harry Potter, donc, avec un premier film à 21h et le deuxième à plus de minuit, le jour même de sa sortie nationale en France.
Et je dois dire que je n'ai pas vu passer les heures. Si je ne suis pas une fan de la première heure de cette saga littéraire et cinématographique, ces deux films-là m'ont scotchée.
Le rythme du premier est plutôt lent, mais il met véritablement en place l'atmosphère oppressante qui ne lâchera plus le spectateur jusqu'à la dernière minute. Les tensions entre les personnages sont réellement marquées, également, notamment lors du départ de Ron, laissant Harry et Hermione seuls à la recherche des Horcruxes.
Il s'achève sur une image cruciale, qui laisse toute sa place au suspense. Mais comment avez-vous fait, vous qui avez attendu plusieurs mois avant de pouvoir voir le second?
Le second, donc, défile à une allure phénoménale. Tout se joue pour Harry et ses amis.
D'abord, on boucle la boucle. On revoit certains personnages présents dans les tomes précédents, et qui jouent un rôle important. On les voit même sous un nouveau jour : Neville Londubat et Severus Rogue en sont les exemples parfaits. Comment ne pas être bouleversé lorsqu'Harry visionne le passé du professeur Rogue, grâce à l'aide de la Pensine? Ou à la mort de Dobby (pauvre Dobby!) ?
Deuxièmement, les combats sont vraiment bien restitués, les effets spéciaux spectaculaires (sans trop envahir l'action) y contribuent beaucoup.
Troisièmement, l'humour est très présent, ce qui dédramatise l'action. Je crois que j'ai davantage perçu et apprécié l'humour dans le film que dans le livre.
Quatrièmement, la 3D est vraiment soignée : en effet, on assiste à autre chose que quelques objets vous arrivant en pleine figure. C'est probablement dû au fait que le réalisateur a anticipé cet aspect au lieu de simplement rajouter la 3D au montage. C'est réussi pour moi, car j'ai trouvé ça beaucoup moins "agressif" que pour Avatar, par exemple.
Cinquièmement, Ron et Hermione vont enfin s'embrasser! Applaudissements nourris dans la salle lors de cette scène... C'est vrai qu'il était temps!
Enfin, eh bien, c'est le dernier, que diable, alors ça fait encore une bonne raison d'aller voir ce film! Pensez qu'il n'y aura plus d'attente fébrile entre chaque tome ni entre chaque film... Pensez également aux générations futures qui n'ont pas fini de découvrir l'univers d'Harry Potter à qui vous pourrez dire, que vous, vous l'avez vécu en direct!

J'aimerais profiter de ce billet pour remercier mon meilleur ami Michael, qui a supporté toute mon inculture potteresque à chacune de nos virées au ciné, pour ses précieuses explications en plein milieu des films, pour le prêt des tomes cinq et six, pour m'avoir acheté le septième, et pour tolérer (difficilement) que je parle de "marmitte" pour désigner la Pensine... Quelle patience, hein?