dimanche 29 janvier 2012

Les nouvelles du dimanche # 3

Troisième session des Nouvelles du dimanche. 


Semaine 4 : L'aiguilleur du sol

L'histoire : Robert est un ancien aiguilleur du ciel à la retraite. S'il n'a plus de trafic aérien à réguler, il a un autre problème désormais : son jardin est envahi de taupes. Et il ne sait pas comment s'en débarrasser. Heureusement, il y a le yoga pour le détendre, là où il essaie de visualiser ce qui pourrait tuer les taupes... 
On retrouve Robert un an plus tard, pacsé avec le prof de yoga, fêtant la fin définitive des taupes dans leur jardin.





Mon avis :
Là j'ai beaucoup ri! 
Cette nouvelle est complètement déjantée, et part dans tous les sens. Un problème de taupes, un livre d'Hemingway (dans lequel est expliqué un remède imparable contre les taupes) dérobé, le FBI et la CIA sur le coup pour traquer les voleurs, et un couple atypique avec le même problème dans le jardin.
Les pages s’enchaînent à un bon rythme, révélant à chaque fois un élément encore plus surprenant que précédemment, et les auteurs ont vraiment redoublé d'imagination pour que cette histoire dérape totalement. 
La fin aussi surprend, tout est en sous-entendus, mais cela reste vraiment dans la logique de l'histoire. 
Bref, un bon moment en ce dimanche au temps tout pourri de chez pourri. 

Dimanche prochain : Un divan pour sept

mardi 24 janvier 2012

The social Network, David Fincher




L'histoire : Après une soirée ratée avec sa copine de l'époque, Mark lance sur le net un site qui propose de comparer toutes les étudiantes d'Harvard, et de voter pour la plus belle. Le site fait fureur et fait complètement buguer le réseau de l'université. 
Peu de temps après, deux frères proposent à Mark d'être le concepteur d'un nouveau réseau social. Le fameux Facebook est né. 

Mon avis : ça fait un petit moment que j'avais envie de voir ce film, notamment pour son réalisateur. Mais j'avoue avoir été un peu déçue.
D'abord, si les dialogues sont assez percutants et bien écrits, ils sont parfois incompréhensibles tellement la prise de parole est rapide. En plus, le jargon informatique utilisé à foison (normal, avec un tel sujet) a eu pour effet de me larguer totalement dès le premier quart d'heure. Mais bon, j'ai pas fait Harvard, moi, c'est surement pour cela que je n'ai rien compris... hi, hi!!!
Ensuite, j'ai trouvé dommage l'avalanche de clichés présents dans le film : le snobisme des étudiants bourrés de fric avec leurs clubs hyper sélectifs et représentatifs d'une mentalité agaçante, les fiestas/orgies où l'alcool coule à flots et où toutes les filles sont de vrais canons faciles à choper. 
Enfin, jamais je n'aurais pensé que le créateur de Facebook puisse être présenté d'une telle façon : un petit frimeur à qui on a envie de coller des baffes (mais ils sont peut-être tous comme ça, à Harvard...?). Bon, d'accord, il peut se la péter, avec ce qu'il a créé, mais quand même, qu'est-ce qu'il est agaçant! En plus, on peut dire qu'il a su s'entourer de gars à l'ambition identique, à la mentalité identique, au manque de scrupules identiques.

Ce film a quand même le mérite de montrer au commun des spectateurs l'envers du décor, la création d'un réseau social mythique, et les enjeux colossaux qu'il y a autour. Le problème de la paternité du site est encore présente jusqu'à la toute fin et fait monter la tension. 
J'ai bien aimé également le traitement du film, l'alternance de plans sur les différents procès auxquels Mark Zuckerberg est confronté et les flashback sur les moments importants de la création de Facebook.
Cela dit, le film est quand même long à démarrer et traîne en longueur.

Voilà, un film au sujet intéressant, mais qui m'a un peu déçue.

lundi 23 janvier 2012

Rochers noix de coco-chocolat de Couette

Hier après-midi, il m'est venu une envie de pâtisserie. 
Forcément, ma copine Couette, du blog Le chemin de traverse, qui a toujours de super idées, m'a donné une super recette gourmande et ultra simple. 

Pour réaliser ces rochers, vous avez besoin de : 
  • deux blancs d'oeufs
  • 100g de sucre
  • une cuillère à soupe de miel d'acacia
  • 125g de noix de coco rapée ou en poudre
  • 150g de chocolat noir

Première étape : Dans un bain-marie, fouettez les deux blancs d'oeufs, le sucre et le miel. Ajoutez ensuite la noix de coco. 

Deuxième étape : sur la plaque du four, recouverte de papier sulfurisé, formez des petits tas du mélange, et enfournez douze minutes à 160 degrés. 

Troisième étape : Plongez les rochers dans le chocolat fondu et attendez que le chocolat durcisse pour déguster. 


Les rochers ont eu un tel succès hier soir que j'ai quand même réussi à en sauver quelques-uns pour la photo. Une belle couche croquante de chocolat, et le fondant/croustillant de la noix de coco à l'intérieur. 



A l'origine, je ne suis pas une très grande fan de noix de coco. Mais là, j'en redemande! 
Alors merci Couette pour cette recette très simple et rapide!

dimanche 22 janvier 2012

Les nouvelles du dimanche # 2

Second rendez-vous des nouvelles du dimanche, avec la troisième nouvelle de "52 cadavres exquis". 




Semaine 3 : Tranches de vie d'une couguar
L'histoire : Ludivine a inscrit sa mère sur un site de rencontres et Mimi a rendez-vous avec un amour de jeunesse. Le rendez-vous est un fiasco total. 








Mon avis : Un peu d'humour avec cette histoire légère, dans laquelle Mimi revoit un homme qu'elle a aimé, obsédé par un projet fou. 
L'enchaînement des pages est assez bien construit, chaque auteur reprend sans incohérence les derniers éléments de la page précédentes, et la situation est assez drôle. 
On retrouve ici la "mode" des rencontres par internet, la désillusion de ce genre de renvez-vous et une relation mère-fille qui se comportent comme des copines.
Une nouvelle rythmée, rapide, à la chute plaisante et originale.

La semaine prochaine : L'aiguilleur du sol



dimanche 15 janvier 2012

Les nouvelles du dimanche

"Je suis le plus perfide du lot. Je suis le spleen noir d'un matin de cuite, le no man's land vaseux de l'après fièvre du samedi soir. [...] Je suis la morne plaine du magasin fermé, le vaste ennui d'un après-midi de solitude, je suis le ronronnement triste d'un réfrigérateur vide. Je suis le téléphone qui ne sonne pas. Je suis la mélancolie du dimanche et ô tu me connais bien. Je suis les pantoufles grasses et flétries dans lesquelles tu te vautres devant ta télé, devant ton ordinateur, devant le naufrage absolu de ta journée, en attendant désespérément cet idiot de lundi."




Ce soir, je vous propose une nouvelle rubrique, celle des nouvelles du dimanche.

Le principe est simple : je lis une nouvelle par semaine, grâce au recueil de cadavres exquis que le Père Noël a eu la gentillesse de m'apporter, et je vous livre ici mes impressions de lecture. 
Bon évidemment, là, j'ai déjà deux semaines de retard. J'aurais déjà du lire deux nouvelles de sept pages, à hauteur d'une page par jour. 
Je vais donc vous livrer deux impressions de lecture dans ce billet. 








Semaine 1 : Maudite semaine

L'histoire : cette nouvelle est une courte présentation des jours de la semaine et de leur rôle, une sorte de grande famille dans laquelle personne ne se supporte. 

Mon avis : J'avoue que cette première lecture est déroutante. Le premier auteur, Didier Van Cauwelaert, présente lundi en annonçant une piste de lecture pour le mardi et laisse à Harold Cobert le soin de s'arranger avec le mardi. Et ainsi de suite. 
Si toutes les pages ne se valent pas, j'ai quand même beaucoup ri devant un vendredi tout dépité d'apprendre que son jour n'existe plus dans le calendrier, parce que remplacé par "carlabruni". Oui, oui, lundi, mardi, mercredi, jeudi, carlabruni... Décision présidentielle oblige, vendredi doit se faire la malle. 
Mais je reste un peu dubitative devant cette nouvelle, c'est un peu léger comme cadavre exquis et un peu décousu. Il n'y a pas de vrai lien entre les sept pages/jours, pourtant les derniers auteurs ont eu accès aux pagres précédentes avant d'écrire la leur. 
Espérons que la seconde semaine nous réserve de meilleures surprises. 



Semaine 2 : Meyer en Chine

L'histoire : Un père de famille vient d'être opéré mais doit partir faire un voyage en Chine en laissant sa femme, son fils et ses jumelles. Les enfants veulent trouver un moyen pour l'empêcher de partir : cacher un objet sans lequel, ils en sont sûrs, leur père ne partira jamais. 

Mon avis : Déjà, un peu plus de logique et de liens dans cette histoire. L'histoire de départ est conservée, mais les univers présentés par chaque auteur sont complètement différents. On passe de l'univers sérieux d'Irène Frain, à celui, plus onirique, de Christine Orban, en passant par le zeste de magie proposé par Harold Cobert. On termine par la révélation on ne peut plus rationnelle de Daniel Picouly! 
J'ai bien aimé ce mélange de registres, on sent bien que si on les laissait faire, ces sept auteurs là n'écriraient pas du tout la même histoire. Cela reste très agréable à lire, j'attends dimanche prochain avec impatience. 

Prochain rendez-vous : Tranche de vie d'une couguar. Hem, intéressant!

Et si de temps en temps, l'envie vous prend de lire une nouvelle et d'en faire profiter la blogosphère, pensez aux nouvelles du dimanche.

samedi 14 janvier 2012

Happy new year, Garry Marshall

Sérieusement, laisser ce blog en plan depuis douze longs jours, c'est la loose totale! 

Pourtant, il s'en est passé des choses depuis le début de l'année... Je suis allée au cinéma, par exemple. 




L'histoire : Un 31 Décembre, à New York. Deux femmes sont sur le point d'accoucher, une autre organise la descente de la boule lumineuse pour le décompte final, descente attendue par des milliers de gens. Une troisième revoit son ex, une autre encore démissionne et deux voisins sont coincés dans un ascenseur. Sans oublier le romantique qui aimerait retrouver la jeune femme croisée à la même date l'année passée. Autant de parcours croisés, que l'on croit totalement séparés les uns des autres, font la trame de cette comédie romantique. 

Mon avis : Ayant vraiment beaucoup aimé le premier opus du genre, Valentine's Day, par le même réalisateur, je me suis empressée d'aller voir celui-là, mais je ne sais pas pourquoi, la bande annonce m'avait paru beaucoup moins alléchante. 
Et ce fut le cas, c'était moins bien, vraiment moins bien... 
D'abord, et n'ayons pas peur de le dire, parce que le casting, s'il est impressionnant, rassemble beaucoup moins de beaux gosses que dans le premier : oui, c'est essentiel. Cependant, si Ashton Kutcher, craquant en pyjama dans le rôle du flippé du réveillon, veut retenter le coup de la panne d’ascenseur, je suis partante... 
Dans ce casting, il y en a pour tous les goûts : les petits jeunes, Lea Michele (Rachel Berry dans Glee) et Zac Efron; les moins jeunes, Halle Berry (sublime encore et toujours), Sarah Jessica Parker, Katherine Heigl et Jessica Biel; et les encore moins jeunes (notez le bel euphémisme), Robert De Niro, Michelle Pfieffer et Jon Bon Jovi (l'idole de la génération 90, c'est-à-dire moi a bien changé et pas trop bien vieilli). 
Ensuite, parce que le scénario est vraiment moyen. L'intrigue est cousue de fil blanc et les scènes prévisibles et attendues ont bien lieu. Bon, on s'y attendait un peu, c'est le genre du film qui veut ça, à vrai dire. Mais quand même, même certaines de ces scènes manquent d'originalité et sont décevantes. Un gros ratage d'ailleurs avec la scène du baiser bien foiré entre Ashton et... non, je ne vous le dirai pas! 
Cela dit, il reste une surprise, une seule, qui tient le spectateur en haleine (expression peut-être un peu forte, hein, ce n'est pas du grand suspense non plus) jusqu'au bout : mais qui est la mystérieuse fille que Sam veut revoir? Elles y sont toutes passées : Halle Berry? Hilary Swank? Non, perdu... Mais là encoe, si la révélation surprend, elle déçoit surtout. Aucune harmonie dans le couple formé par Sam et Kate, et la scène, mon dieu la scène... exit la comédie romantique, j'ai cru qu'on avait basculé dans Cendrillon

J'ajouterai qu'il n'y a malheureusement pas de répliques percutantes pour relever le niveau. 
J'ai toutefois eu un gros coup de coeur pour la performance de Michelle Pfieffer (dont j'ai cherché le nom jusqu'au générique de fin, shame on me), qui excelle dans ce rôle discret qu'on lui a confié. 


En définitive, une comédie romantique assez décevante mais qui fait passer le temps, dans l'air du temps, à voir pour la magie de Noël à New York.

lundi 2 janvier 2012

Gadget utile

Je vous ai dit que le Père Noël avait été très généreux? 

Laissez-moi vous montrer un gadget très rigolo mais aussi vraiment très utile!


Voici deux petites bulles à glisser dans les poches du manteau, pour garder les mains au chaud. 
Pour activer la chaleur des bulles, il suffit de cliquer sur le petit poussoir métallique au milieu du liquide. Instantanément le liquide commence à durcir et à chauffer. La chaleur dure vingt minutes. 
Pour que tout revienne à l'état liquide, plongez les bulles quinze minutes dans l'eau bouillante. 
On peut les réutiliser à l'infini!

dimanche 1 janvier 2012

Bonne année!


 Très belle année 2012!!!

Je vous présente tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Que cette année vous soit agréable et qu'elle vous comble de joie, dans les petits bonheurs quotidiens autant que dans les grands projets que vous entreprendrez.

Pour que 2012 ne soit pas l'année de la loose!