mercredi 28 mars 2012

La grand-mère de Jade, Frédérique Deghelt

L'histoire : Jade reçoit un coup de fil qui lui annonce que sa grand-mère va être placée dans une maison de retraite, décision prise par son père et ses tantes. Ne pouvant supporter cette situation, Jade va "kidnapper" sa grand-mère, et les deux femmes vont commencer une cohabitation insolite. 









Mon avis : Cela n'est pas simple d'écrire sur ce roman, car je suis très partagée. 
L'avis unanime de mes copines blogueuses et une certaine curiosité m'ont poussée à lire ce roman. 
J'ai été touchée par la fragilité de la relation qu'entretiennent Jade et Mamoune. Le lien qui les unit est fort, et pourtant, leur nouvelle vie est une découverte perpétuelle de l'autre. Les voir prendre leurs marques, avancer prudemment par peur d'envahir l'autre, m'a touchée car tout est décrit avec pudeur et simplicité. Trop, peut-être... Jamais de cri, jamais de dispute, mais une angoisse réciproque bien réelle à l'idée qu'un grain de sable vienne enrayer la routine dans laquelle les deux femmes semblent engagées.
La narration alternée est un vrai atout dans cette histoire, même si j'avoue avoir de loin préférer les chapitres narrés par la grand-mère. J'ai aimé plonger dans le passé de cette femme, découvrir en même temps que Jade toutes les facettes cachées de sa grand-mère, comme si Jeanne avait eu plusieurs vies, comme si plusieurs femmes vivaient en elle. Je me suis sentie comme Jade, impressionnée et époustouflée par la vie de la vieille dame.
J'ai malheureusement moins accroché aux chapitres portés par la voix de Jade. Les problèmes de Jade au travail, l'écriture de son roman, sa rencontre avec un bel indien... tout cela m'a paru bien auto-centré et fade, par rapport aux récits de la grand-mère. C'est sans surprise, en fait, alors que pour Jeanne, on va de découverte en découverte. 
Je ne suis pas sûre non  plus d'avoir saisi l'intérêt de narrer l'histoire d'amour de Jade et de Rajiv, qui m'est apparu comme un intrus au milieu du duo de femmes. 
Enfin, en refermant le livre, je suis restée muette de déception par rapport à la fin de l'histoire... Comme c'était attendu! Je me doutais bien que le livre écrit par Jade finirait par raconter l'histoire de sa grand-mère, mais pas comme ça. J'aurais voulu que ce soient les récits de Jeanne qui donnent envie à sa petite fille d'écrire son histoire, au lieu de cet entrelacs de personnages avec les lesquels elles se prend visiblement la tête... Je n'aime pas l'idée que toute la vie de Jeanne n'ait été qu'une invention de sa petite-fille qui n'a pas pris le temps de la connaître.
Je n'ai pas trouvé la fin émouvante du tout, je trouve dommage d'être tombé dans le pathos d'une Jade coupable alors que le roman entier évite ce ton-là.
Au final, je suis déçue d'avoir été déçue...

lundi 26 mars 2012

La bitch de la semaine # 1

Aujourd'hui, je suis hyper fière de participer à un rendez-vous proposé par Sara du blog Les Livres de Sara, dont j'apprécie la plume, méchante (juste bloguesquement parlant) et drôle à la fois. 
Il s'agit donc d'élire la bitch de la semaine; dans le mot "bitch", comprendre la personne qui, selon vous, se sera fait remarquer, soyons honnête, pas forcément dans le bon sens du terme...

Alors que Sara en est à la célébration de sa cinquième bitch (et mon dieu qu'est-ce que j'aime la dernière!!!), j'en suis seulement à la première. Mais cette semaine, j'ai eu vent d'éléments à côté desquels je ne pouvais pas passer.





Je vous présente donc la bitch de la semaine, une version qu'on aurait bien envie de gifler... ou plutôt un duo de bitches... car je ne sais vraiment pas lequel des deux l'est le plus

Eh oui, elle court, la Rumer... (ok, ça c'est nul, mais j'avais quand même envie de la faire). 
La fifille de Bruce Willis et de Demi Moore sortirait avec Ashton Kutcher et rien que pour ça, on la déteste déjà. 
Alors que sa maman chérie était hospitalisée pour anorexie et déprime, l'ainée de ses filles serait restée en très bons termes avec son ex beau-père. 

Depuis, la rumeur ne cesse de prendre de l'ampleur : 
  • ils auraient passé une nuit ensemble pendant l'hospitalisation de Demi
  • la mère et la fille ne se parleraient plus, Demi évoquant la "trahison" de sa fille
  •  Ashton a assisté au premier concert de la demoiselle et a même poussé la chansonnette avec elle (ajoutons qu'aucun autre membre de la famille -ni son père, ni ses soeurs- n'est venu encourager Rumer)



En même temps, souvenez-vous : en Aout dernier, Ashton déclarait à un célèbre magazine féminin (qui avait fait l'objet d'une lecture inavouable, comme quoi ça sert!) qu'il considérait les enfants de Demi comme les siens... 
Mode crâneuse-trop-fière-d'avoir-presque-prédit-un-scoop ON : j'avais déjà mis en doute ces propos, en rappelant qu'il n'avait finalement "que" onze ans de plus que Rumer Willis...
Mode crâneuse-trop-fière-d'avoir-presque-prédit-un-scoop OFF.










Alors je dis bravo à celui qui s'est tapé la mère, l'a trompée, et maintenant probablement la fille, et qui va passer pour un héros.
Je dis également bravo à celle qui devait le guetter depuis déjà un moment et n'a eu aucune pitié pour sa pauvre maman déprimée par un divorce. La bitch attitude, la vraie... En même temps, c'est Ashton, quoi...

Je décerne le statut de bitch de la semaine prochaine à celui ou celle qui croira vraiment qu'il ne se passe rien entre eux et qu'Ashton n'est qu'un ex beau-père toujours attentif à l'épanouissement de sa belle-fille.

dimanche 25 mars 2012

Les nouvelles du dimanche # 8

Semaine 11 : Mission dangereuse 

L'histoire : Tout commence par la réunion des sept auteurs, contraints et forcés, par un individu qui leur propose d'imaginer et d'écrire sous forme de cadavres exquis des récits dans lesquels leurs éditeurs seraient assassinés.V Les auteurs se prennent au jeu et le bouquin est un carton. 

Mon avis : Une histoire originale que celle-là, avec toujours beaucoup d'humour. Les griefs des auteurs contre les maisons d'édition sont nombreux et la tentation est grande de se venger par écrit. Seulement voilà, tout ne se passe pas comme prévu. Qui a dit que les romans n'étaient que pure fiction? 
J'ai beaucoup aimé la fin de cette nouvelle, mais elle est à mon goût amenée de manière trop rapide. Tout se passe en quelques lignes, alors que la mise en place de l'histoire a pris au moins deux pages. Ce décalage laisse un peu sur sa faim, j'aurais aimé moins de dialogues au départ et une scène de plus avant la dernière. Bon, je ne suis pas bien claire, mais c'est difficile d'expliquer sans dévoiler la fin... 
Un chouette moment, donc, mais sans plus. 


Semaine 12 : Le portable oublié

L'histoire : Un jeune homme monte dans un taxi lorsqu'il entend une sonnerie à côté de lui. Un portable a été oublié. Machinalement, il décroche, et reconnait la voix de l'homme, qu'il aurait croisé dans un club libertin. On demande au chauffeur de se rendre à l’Élysée. Arrivé là-bas, Juan se retrouve propulsé sosie officiel du ministre le plus haï du gouvernement...

Mon avis : Décidément, les histoires se suivent mais ne se ressemblent pas. Encore une nouvelle sur fond de politique... Je n'accroche visiblement pas à l'humour planqué derrière cet univers, si humour il y a en fait. 
J'ai été gênée par le caractère incongru de cette histoire vraiment peu plausible, alors que c'est une composante du principe du cadavre exquis qui ne m'a pas dérangée dans les autres histoires. 
Je ne suis même pas sûre d'avoir tout saisi sur la fin... C'est peut-être ce qui fait que je n'ai pas vraiment aimé cette nouvelle. 

mercredi 21 mars 2012

Ma virée au Salon du Livre

Dimanche 18 Mars, je me suis rendue Porte de Versailles où se tenait le Salon du Livre. 
Tout a commencé de bon matin, jugez plutôt... 

8h00 : Coup de téléphone de la copine partante pour venir avec moi. Ce réveil matinal nous empêche de décider clairement de quoi que ce soit avant un bon quart d'heure de discussion, c'est dire à quel point notre organisation est au top. 
8h30 : petit tour sur le net pour voir combien on met en RER depuis le fin fond de ma banlieue... mince, 1h15, tant que ça? C'est dire à quel point notre organisation est au top. 
8h45 : petit tour sur le site du Salon pour avoir un aperçu des auteurs en dédicace le jour-même. Tout à coup, couinement de satisfaction car Erik L'Homme sera là... à 11h... soupir... Va falloir activer car pas question que je le rate. C'est dire à quel point notre organisation est au top
9h15 : enfin dans le RER, ouf! Soudain, une sonnerie fatidique se fait entendre, présage d'une annonce qui ne va pas me plaire. En effet, notre second RER a un souci, plus aucun train de roule... Vite, vite, par où on peut passer, alors? Observation du plan de métro et coup de fil angoissé à Stéphie, ma VIP préférée, qui a évoqué un tram qui s'arrête juste devant le parc des expos... C'est dire à quel point notre organisation est au top. 
9h45 : ma cop's et moi nous rendons compte qu'aucune de nous n'a pensé à son appareil photo... C'est dire si notre organisation est au top
11h : enfin, après deux RER et un tramway, nous sommes devant l'entrée. Nous cherchons la file réservée aux porteurs du pass éducation, mais on ne trouve rien. Quelqu'un nous explique que, oui, c'est gratuit pour les enseignants, mais qu'il fallait se pré-enregistrer sur le site... Et m****! C'est dire à quel point notre organisation est au top. 
11h10 : alors que nous nous résignons à faire la queue, à payer presque dix euros d'entrée et que je vois mes chances de rencontrer Erik L'Homme fondre comme neige au soleil, deux jeunes filles s'approchent, nous proposent deux entrées à moitié prix. 

A peine deux minutes plus tard, nous étions entrées. 
A peine une minute plus tard, me voilà dans la file d'attente du stand de Gallimard, au milieu de jeunes gens conversant à bâtons rompus sur le nouveau tome de A comme Association.

Je suis ravie de ma rencontre avec cet auteur, avec qui il est très facile de discuter et qui est très attentif à chacun de ses lecteurs venus le voir. 
Moi : "Si vous saviez sur combien de vos titres je tombe en début d'année lorsque je demande à mes élèves ce qu'ils ont lu avant d'entrer au lycée". 
EL (avec un grand sourire) : "J'espère au moins que ceux-là commencent l'année avec des bonnes notes!"
On poursuit avec une discussion sur la saga, sur l'évolution de l'histoire et des personnages depuis le début, sur l'humour "moisi" de Jasper (spéciale pensée pour ma copine Dan à ce moment-là!), et je finis par lui dire quelque chose que j'avais envie de lui dire depuis longtemps. 
Moi : "Merci d'avoir gardé le personnage d'Ombe tel que Pierre Bottero l'a créé." 
EL (dont le sourire s'efface aussitôt mais sans se départir de son humour) : "J'essaie de m'en débarrasser mais ça ne marche pas". 

Ensuite je le laisse écrire, ce qu'il ne devrait déjà plus faire depuis un moment, car il a déjà repoussé d'une demie-heure la fin des dédicaces, et les gens de chez Gallimard, qui lui ont prévu une interview juste après, nous ont prévenu qu'il se contenterait de signer nos livres sans écrire. Il est donc 12h55 et la séance s'achève à 13h... pourtant Erik L'Homme écrit encore, sur chaque livre. 

Et une dédicace d'Erik L'Homme, voici ce que cela donne : 



"A Sarah, qui sais que nos coeurs sont hantés par des fantômes que même les livres ne parviennent pas à chasser"

Je suis tout de suite très émue par cette petite phrase, signe de la volonté de l'auteur de s'appuyer sur notre échange et de personnaliser sa dédicace. Non seulement je sais que cette phrase me parle à moi et à personne d'autre, mais c'est aussi un très bel hommage à son ami disparu, Pierre Bottero, que j'adore. 

Pfff, il est juste 13h, je n'ai vu qu'un auteur et je suis déjà toute retournée, ça promet! 



J'en rate presque Stéphie et Noukette, que je ne vois qu'une fois qu'elles sont à un mètre de moi! On se quitte pourtant bien vite, car Stéphie part à la rencontre d'un auteur congolais qu'elle adore. Je suis tout de même ravie d'avoir rencontré Noukette en vrai de vrai, et je sais que je ne vais pas manquer de la revoir, étant donné la séance cocktails à venir... 

Ensuite, petit tour chez Actes Sud, où Katarina Mazetti signe aussi. Ca tombe bien, ça fait un petit moment que je voulais lire la trilogie de Entre Dieu et moi, c'est fini... Katarina parle français, j'en profite pour lui dire combien Le mec de la tombe d'à côté m'a enchantée. Elle me remercie en signant mon exemplaire ... en suédois... Ok, je vais avoir besoin d'un traducteur, là... Moi le suédois je le parle chez Ik*a, c'est tout! Quelqu'un m'aide? 



Peu après, nous tombons pratiquement nez-à-nez avec Douglas Kennedy, qui signe, dans un petit coin chez Belfond, entouré d'une dizaine de personnes seulement. Étonnant, non? 
Nous nous rendons compte ensuite qu'une foule est massée sur le stand des éditions des livres de poche. En fait les gens achètent un bouquin de Kennedy en poche et vont ensuite le lui faire signer... Cela nous fait sourire, mais... nous faisons pareil! 
Douglas Kennedy parle très bien français, serre la main de ses lecteurs mais il m'intimide un peu. Il choisit visiblement les quelques mots griffonnés en fonction du titre choisi. Enfin, je suppose car je ne vois pas trop comment expliquer ceci : 

"Ma grande lectrice", donc, a provoqué un énorme fou-rire à ma copine Nadège... Rooooh... ça va, hein, j'en ai lu, de ses bouquins quand même! 




Enfin, après un tour sur d'autres stands, nous retournons chez Gallimard où Carole Martinez s'apprête à signer. Vu le monde qui afflue, Nadège se glisse dans la file pendant que je vais acheter Du domaine des murmures que je n'avais pas encore. Nous discutons de son succès auprès des lycéens qui ont décerné un prix à ses deux romans et l'auteur s'étonne aussi de cet engouement mais en est très fière et flattée. Elle m'assure qu'avec le second, je vais radicalement changer d'univers, ce qu'elle écrit d'ailleurs. 




La journée s'achève par un dernier petit tour, pendant lequel j'aperçois, sans oser m'approcher, Véronique Ovaldé, Tatiana de Rosnay et quelques autres, tous aussi disponibles et souriants. 

C'était ma journée au Salon, que je ne suis pas prête d'oublier! Nouvelle preuve en images : 




dimanche 18 mars 2012

Les nouvelles du dimanche # 7

Semaine 9 : Beethoven habite au 6e. 

L'histoire : Manu est en rade avec son 4X4 sur une route de montagne. Un vendeur ambulant africain est justement là et propose à Manu de mettre les chaînes à sa voiture et pendant ce temps, Manu tient le stand du vendeur. Soudain, un homme s'avance : blessé, il s'écroule devant Manu. La police apparait alors et embarque tout le monde au poste. 


Mon avis : euh... je peux dire que je n'ai rien compris? Mais alors rien de rien... Le vendeur qui s'avère être un flic, le passant, leur cible et leur but, ben... en fait on n'en sait rien. Tout cela est très décousu, j'ai vainement cherché le lien entre les six premières pages et la dernière, qui m'est restée totalement hermétique. 
J'ai cherché le rapport avec le titre, aussi... L'unité pour laquelle opèrent les policiers se nomme l'unité Beethoven. Et ils ont pour mot de passe la phrase codée "Beethoven habite au 6e". C'est tout. Soit... Bon, ben, voilà, quoi... Moi avoir été beaucoup perturbée par cette histoire... Si on passait à la suite?



Semaine 10 : La bête humaine à deux dos

L'histoire : Roubaud doit, à la demande de son galeriste, peindre une vanité. Pour cela, il cherche à se procurer un crâne. Alors qu'il est en pleine réflexion pour savoir comment en trouver un qui fasse "vrai", on sonne à la porte de l'atelier. C'est LBH, le galeriste, qui amène une jeune fille délurée qui pourrait bien leur servir de modèle... 

Mon avis : Voilà cette fois une histoire rondement menée, tout en rebondissements; mais, au contraire de la précédente nouvelle, ici, tout se tient et s'enchaîne avec cohérence. 
J'ai apprécié l'intrigue de départ, et cette idée complètement dingue de tuer quelqu'un pour récupérer son crâne. 
J'ai ri en lisant la réflexion du peintre, qui liste pour lui-même les différentes solutions qui s'offrent à lui pour obtenir un crâne bien luisant en six jours seulement. Ne riez pas, hein, c'est une vraie préoccupation!!!
J'ai apprécié la référence littéraire au Portrait de Dorian Gray, d'autant plus qu'elle est la clé de la chute de ce texte. 
J'ai adoré le personnage de Betty, et son rôle dans l'histoire. 




La semaine prochaine : "Mission dangereuse" et "Le portable oublié".

mardi 13 mars 2012

L'ampleur du désastre...

Vous qui venez parfois ici, vous vous demandez probablement pourquoi ce blog vit en ce moment au ralenti, et pourquoi les compte-rendus de mes lectures se font si rares... 

Vous voulez une explication? 
La voici : 
 


J'ai tout simplement quatre livres en cours de lecture depuis des mois... et je n'arrive à en terminer aucun. 
Bien sûr, j'ai lu différents livres, notamment pour le boulot, entre chacun d'eux, mais, ces quatre-là sont tenaces, et je n'arrive pas à trouver le temps/l'envie/le moment pour les achever.
Celui qui traîne depuis le plus longtemps, c'est La grand-mère de Jade, de F. Deghelt : un petit bijou selon mes copines blogueuses, et mon début de lecture le confirme, mais j'ai dû l'abandonner pour donner la priorité à des relectures de boulot. Il doit m'en rester 50 pages, mais j'ai peur d'avoir perdu la magie de l'histoire en l'ayant abandonné si longtemps. 
Ensuite, vient Possession, d'Elana Johnson : un roman pour ados, commencé à un moment où j'avais peut-être moins envie de lire sérieusement, et encore une fois, une lecture en stand by. Pourtant, je commençais à m'être attachée aux deux personnages. 
Puis, et là, c'est autant pour le plaisir que pour le boulot, vous reconnaissez bien sûr Phèdre, de Racine. Alors que j'ai relu d'une traître L'école des femmes, pendant les vacances, avec Phèdre, j'ai eu plus de mal. Et pourtant, qu'est-ce que j'aime le théâtre classique! 
Enfin, comme je suis une fille très faible, à peine reçu, déjà entamé, le septième tome de A comme Association, d'Erik L'Homme : m'est avis que ce sera le premier terminé!!! 

Voilà donc l'ampleur des dégâts en ce qui concerne mes lectures!! 
Mais je ne m'avoue pas vaincue! De nombreux billets à venir, donc!

lundi 12 mars 2012

Des nouvelles de ma PAL, épisode # 7

Tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas posté d'articles sur mes nouveaux achats "livresques"! 

Mais dernièrement, je n'ai pas pu résister à : 


  • A comme Association, Car nos coeurs sont hantés, tome 7, Erik L'Homme : une saga que je dévore à chaque nouveau tome publié
  • Faute de preuves, Harlan Coben : j'avais envie de lire un nouveau roman de cet auteur mais à chaque fois, j'hésite, car je trouve ça soit très bien écrit, soit plus que moyen. Or ici, il s'avère (ce que je ne savais pas) que ce roman est un des premiers écrits par Coben, j'espère donc ne pas être déçue. 
  • Cadres noirs, Pierre Lemaître : après l'époustouflant Robe de marié, j'avais envie de lire autre chose de cet auteur. Les avis des blogueuses que je lis étant unanimes sur ce roman, je leur fais confiance les yeux fermés
  • L'ombre de ton sourire, Mary Higgins Clark : voilà quelqu'un que je lisais beaucoup, à une époque. Mais ça doit faire bien deux ans que je n'ai rien lu d'elle. J'ai trouvé celui-là en poche, à voir, donc. 
  • La confrérie de la dague noire, L'amant ténébreux, tome 1, J. R Ward : oui, oui, vous avez bien lu, j'ai craqué... Ca c'est la faute de Sara, qui écrit sur son blog des trucs de ouf sur cette saga (y'a qu'à voir son billet de mardi dernier...) Et c'est pour la bonne cause, hein... c'est pour un mardi de chez Stéphie!
Dans un prochain billet, découvrez l'ampleur des dégâts au sujet de mes lectures actuelles... 

dimanche 11 mars 2012

Les nouvelles du dimanche # 6



Il semblerait que quelques dimanches soient passés sans que je ne publie quoi que ce soit sur l'avancée de mes lectures hebdomadaires (de mes lectures tout court, en fait!) pour ce rendez-vous dominical. 

Pour combler mon retard, je vous propose donc de suivre deux nouvelles par dimanche, jusqu'à ce que je rattrape un rythme correct. 








Semaine 7 : Saint Valentin n'est pas un saint comme les autres

L'histoire : Une jeune femme, célibataire, décide, en référence à une coutume antique, de se rendre, dans le plus simple appareil, dans une agence matrimoniale. Elle pense ainsi marquer les esprits et est persuadée que, de cette façon, elle trouvera le futur père de ses enfants. 

Mon avis : De nombreuses incohérences, dans cette histoire. Les situations grotesques s'enchaînent, toutes plus irréalistes les unes que les autres. 
Les auteurs s'en donnent par ailleurs à cœur joie lorsqu'il s'agit de jouer sur les mots, notamment le mot "chèvre", animal à l'origine de la coutume antique qui donne l'idée à notre narratrice de se balader en tenue d’Ève. A raison de plusieurs jeux de mots pourris par page, ça fait beaucoup.
Bref, pas emballée du tout par cette histoire. Peut-être que j'attendais quelque chose de plus "conforme" aux histoires d'amour de Saint-Valentin.


Semaine 8 : God sève the trees

L'histoire : A Paris, Bertrand Delanoé fait un rêve étrange, dans lequel des militants écolos empêchent la destruction programmée des arbres du Forum des Halles. Mais la réalité est bien pire : lorsqu'il arrive sur place, il constate que c'est le Président lui-même qui a été enchaîné par les militants.


Mon avis : Cette petite histoire m'a bien plu, car elle met en scène avec beaucoup d'humour les politiques qui sont quand même bien malmenés par les sept auteurs. On assiste au refus du Président (on ne nous dit pas son nom mais une certaine Carla vient éponger le front de son mari toujours ligoté...) de se faire libérer, mais qui souhaite convoquer la presse et se faire de la pub' pour l'occasion. 
La dernière page est tout bonnement saisissante : on y apprend qu'on est en 2015, que François Hollande a perdu la présidentielle, et que cette histoire n'est qu'un récit écrit par sa femme, enfermée dans un institut psychiatrique car elle n'a pas supporté la défaite de 2012. 
Il y a même un ultime rebondissement que j'ai adoré!

La semaine prochaine : "Beethoven habite au 6e" et "La bête humaine à deux dos".

vendredi 9 mars 2012

Ma nouvelle trousse

Oh la, la, la la... 
Que de temps sans billet, c'est la honte, vraiment...

Je vais faire un effort, promis, juré... non, pas craché, tout de même! 

Je vais donc revivre ce blog avec un de mes achats de vacances : une chouette trousse toute fleurie, pour remplacer celle que j'ai perdue dans une salle de classe. 


Mlle Héloïse pour La Marelle.