lundi 26 mai 2014

La liste de mes envies, Grégoire Delacourt

"Moi les mots, j'aime bien. J'aime bien les phrases longues, les soupirs qui s'éternisent.
J'aime bien quand les mots cachent parfois ce qu'ils disent; ou le disent d'une manière nouvelle."





L'histoire : Jocelyne, 47 ans, mercière. Une vie banale, un mari, deux enfants, des amies.... les jumelles coiffeuses, justement. Un jour, Jocelyne  se laisse embarquer dans la folie rêveuse de ses amies et valide un ticket de loto. Lorsqu'elle apprend qu'elle a gagné, c'est le bouleversement. Jocelyne réfléchit à tout ce qui changera si elle encaisse le chèque. 






Mon avis : J'ai lu ce livre pour deux raisons : 
- la première c'est que j'en ai entendu tellement de bien que j'ai eu la curiosité de le découvrir
- il était dans la liste d'oeuvres suggérées en lien avec le thème au programme de l'épreuve de culture générale des BTS. 

Je ne saurai dire ce qui m'a manqué, mais je suis passée totalement à côté de ce roman. 
Si j'ai apprécié au début le récit de vie de Jocelyne, ses blessures, ses erreurs, qui l'amènent à se demander si elle a envie que sa vie change, j'ai trouvé que la réflexion s'éternisait et en devenait moins crédible. 
Que l'on soit effrayé par une nouvelle aussi saisissante que devenir du jour au lendemain millionnaire, cela s'entend. Qu'on en vienne à cacher la situation et à dresser des listes d'envies ou de besoins me laisse perplexe. Je crois qu'à partir du moment où l'on peut tout s'offrir, on n'a plus besoin de rien, en fait. Tout devient accessible et donc plus forcément nécessaire, non? Ou bien l'inverse, on se créé des "besoins" (qui sont en fait des envies) que l'on sait possibles d'assouvir, grâce à l'argent. Dire qu'une envie devient un besoin, c'est trouver le moyen de le justifier et de le rendre indispensable. Toutes ces idées sont abordées dans ce roman, mais cela en devient confus. 

Le pire pour moi a été la fin, la disparition du mari de Jocelyne avec le bout de papier si bien caché, tout cela est pour moi une vaste blague. C'est vraiment avoir une piètre image de la nature humaine que de penser qu'un mari (que Jocelyne décrit comme pas parfait, mais parfait pour elle en tout cas) puisse avoir l'idée de se tirer avec le fric sans elle. 
En même temps, elle n'avait qu'à ne pas lui cacher la nouvelle. Soit. Mais cela montre encore à quel point l'histoire est tordue.
Le mari idéal devient un salaud, qui finit mal, et on vous dit que c'est bien fait pour lui. Bon... et après? 

Le style d'écriture est simple, peut-être presque trop. Quelques passages sortent du lot, comme celle citée en haut, mais rien de percutant non plus. 
 
En bref, ce roman est une vraie déception, dommage.

dimanche 25 mai 2014

Sauvez votre dimanche # 12

D'abord, Laurie, elle a dit qu'on avait le droit de dire qu'on a sauvé son samedi aussi! 
Si, si, c'est vrai... 

Même que ça tombe bien, car moi, hier, j'ai sauvé mon samedi, en le passant avec les copines de toujours... 
Une journée filles, donc! 
Faite de rires, de canard après lequel on court en attendant de le manger (ben quoi?), de tarte avec une seule fraise et de shopping entre les gouttes! 



Mon dimanche est plus studieux, avec un paquet de copies à corriger, et des notes d'oraux blancs à harmoniser... Passionnant, n'est-ce pas?

Heureusement, y'a pas que le boulot, dans la vie, y'a les séries aussi... 
Et pour terminer ce dimanche, ce sera la fin de la saison 2 de Arrow. 
Si vous ne connaissez pas Arrow, voici une raison (et une bonne!) de la regarder... 
Ne me remerciez pas... c'est cadeau. 

 Photo trouvée là 


dimanche 11 mai 2014

Sauvez votre dimanche # 11

Me revoilà après une semaine de folie, passée en immersion totale avec Shakespeare et 42 élèves en or, pour les derniers moments de l'atelier théâtre du lycée, avant le spectacle qui a eu lieu mardi dernier. 

Une semaine riche en émotions, quatre jours de résidence au centre culturel qui nous accueillait, avec nuit à l'internat pour tout le monde. Une vraie colo. 

A force de ne rentrer chez moi qu'en coup de vent, j'ai un peu délaissé ce blog. 

Le retour à la réalité est rude, quand on sait que cinq paquets de copies m'attendaient. J'en ai eu deux ce week-end. 
Inutile de dire que je voyais mal comment sauver ce dimanche studieux. 

Ce soir, je reviens pourtant écrire comment, presque malgré moi, de petites choses ont sauvé mon dimanche... moi je n'ai rien fait. 

En vrac, sauver son dimanche, c'est : 
  • Découvrir de petits fruits sur le pécher du jardin que je pensais HS
  • Recevoir un mail d'une maman d'élève qui dit merci et bravo à toute la troupe pour le spectacle
  • Recevoir deux autres mails de deux étudiants de notre Mise à Niveau Cinéma Audiovisuel, qui ont géré toute la partie technique du spectacle, qui partent en stage demain et qu'on ne reverra donc plus : l'un me conseille de changer de métier et de faire prof de théâtre à plein temps, l'autre espère que je vais continuer d'encadrer cet atelier car sinon, "une part de créativité serait clairement perdue", ce sont ses mots.
  • Rattraper son retard sur les épisodes de Grey's Anatomy pour être prête pour mercredi soir. 
Je dois dire que lire ces mails m'émeuvent beaucoup, et parfois, ce sont ces petits riens qui rendent heureux. 


Je m'en vais voir si Laurie a réussi à sauver le sien, de dimanche.