lundi 27 juin 2016

Brûlant retour (Une photo, quelques mots, # 69)

 © Claude Huré

Partir, mettre les voiles, sentir le vent fouetter mon visage. 
Partir. 
Loin vers l'horizon, loin de l'agitation. 
Partir. 
Partir pour mieux revenir

Flamboyante fusion du ciel et de la terre

Coucher de soleil triomphant de la mer agitée
Moment idéal pour rentrer. 
Rentrer au port, rentrer chez soi. 
Retrouver la chaleur de tes bras. 
Te savoir, guettant mon retour, alanguie
La tiédeur de l'air rafraichissant notre lit. 

Jeter l'ancre, se hâter, fébrile
Eprouver, déjà, tes caresses et ton rire
Te retrouver, serein et impatient
Toi qui, depuis six mois, m'espères, me guettes et m'attends.


 

69e participation à l'atelier Une photo, quelques mots, de Leiloona.

mercredi 22 juin 2016

Retour de shopping # 15

Vous connaissez la fille qui craque sur un petit sac, juste la veille des soldes? 
C'est moi.

Il n'empêche, je ne pouvais pas passer à côté de cette petite merveille, n'est-il pas? 



lundi 20 juin 2016

Somewhere, under the rainbow (Une photo, quelques mots, # 68)

En pure blonde étourdie, trop occupée par son travail, j'ai loupé le rassemblement d'hier, celui qui réunissait Leiloona et quelques participants de son atelier du lundi, "Une photo, quelques mots". J'ai même zappé de préciser qu'on pouvait y lire mes textes... 
Si la période n'avait pas été si chargée, je serais venue me faire une place parmi les présents, avec un plaisir particulier.... 
Mais tant pis, ce sera pour une autre fois. 
L'important, c'est d'être là, si ce n'est tous les lundis, mais au moins régulièrement...  



- Mesdames, Messieurs, s'il vous plait, on me regarde...
Jamais, depuis le début de sa carrière en tant que photographe, Julia n'avait vu groupe plus dissipé, plus éparpillé et plus joyeux que celui-là. Autant dire qu'ils dénotaient, au regard du quartier très chic où le couple avait décidé de célébrer la cérémonie civile.
Elle profita des derniers rires des invités pour parfaire son cadrage. Le ciel faisait grise mine, et assombrissait le bâtiment imposant de la mairie devant lequel se tenaient les juste-mariés et leurs invités. La pluie leur offrait un moment de répit qui ne durerait pas, elle le savait.
Le groupe se disciplina enfin et Julia tenta une dernière consigne : 
- Vous êtes prêts? On se tient droit, on sourit... 
- Oh, regardez, un arc-en-ciel!  
Par cette simple phrase, les efforts de Julia furent réduits à néant. Le témoin venait de semer le trouble parmi la vingtaine d'invités. 
- C'est magnifique, lança celle qui semblait être la mère du marié. 
Cette apparition quasi féérique avait au moins le mérite d'avoir fait taire les plus bavards. Ils observaient le phénomène, émus, comme s'ils en saisissaient à l'instant la force et le symbole.
Alors Julia tenta le tout pour le tout : 
- C'est inespéré! Profitons-en. S'il vous plait tout le monde, en place! Vite!
Les invités s'empressèrent d'obéir, rentrant sagement dans les rangs. 
Au moment où Julia appuyait sur le déclencheur, Etienne et Frédéric, les mariés, échangèrent un baiser fiévreux, à en perdre le souffle. 


dimanche 19 juin 2016

Sauvez votre dimanche # 34

Un dimanche tout gris (mais sans pluie, enfin pas trop), une méga crève refilée gentiment par Samuel d'amour à sa tatie... pas top, hein?

Heureusement, il suffit de peu pour sauver son dimanche. 

D'abord, en préparant un cheesecake, au citron, à déguster avec les copines le soir-même. 


Ensuite, en testant un nouveau produit, issu du shopping de la veille, du vernis en spray : révolution ou arnaque? 
J'ai testé pour vous. 



La promesse : une manucure zéro défaut, en 3 minutes. 

Le principe : passer une base sur vos ongles, laisser sécher, puis "spayer" chaque ongle avec la bombe. Attendez dix secondes. Laver vos mains à l'eau chaude et au savon pour enlever le surplus de vernis sur vos doigts. Appliquer un top coat pour la finition. 

Le résultat, pas très net, comme on peut le voir : 



Pour moi, le test est très mitigé. 
Les points positifs : 
- application très rapide
- sprayer ses ongles, sans se soucier de déborder

Les points négatifs : 
- un rendu peu uniforme, le vernis coule si vous placez la bombe trop près. 
- une sensation de brûlure (comme quand il fait très froid) sur les doigts lors de l'application 
- il faut attendre bien une minute au lieu des dix secondes suggérées. 

Je pense qu'il y a un coup de main à prendre, clairement. Pour appliquer uniformément, pour nettoyer ses mains sans rien oublier. 


samedi 18 juin 2016

(Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire, Stéphanie Pélerin

 "Elle s'éclipsa... et en profita pour envoyer un message à Sarah. Elle faisait souvent ça afin que son amie n'imagine pas qu'elle avait kidnappée par un fou dangereux". 
"Ecoute, c'est la solitude qui n'est un truc pour personne."


Aussitôt lancée, aussitôt commencée, cette Coupe d'Europe des Livres! 
Et commencer en beauté, il n'y a que ça de vrai! 

 



L'histoire : Ivana vient de se faire larguer par Baptiste, après huit ans de vie commune. Comme ça, sans qu'elle s'y attende. Alors forcément, réapprendre à vivre seule n'est pas évident. 
Et se retrouver sur le marché du célibat passé la trentaine, alors que les moyens de rencontre semblent avoir bien changé, ce n'est pas simple. Ivana tente les sites de rencontres, et les aventures d'un soir. 
Le temps d'un été, Ivana va apprendre à se réconcilier avec elle-même, apprendre à aimer ce corps qui a un peu morflé, aussi, apprendre à se faire confiance... 







Mon avis : C'est avec une fierté non dissimulée que je vous présente ce livre. Je l'ai lu avec avidité, curiosité et intérêt. 
Stéphanie Pélerin aborde un sujet délicat, celui de l'après-rupture. 
Comment se reconstruire? Comment donner le change au boulot, avec son entourage, alors qu'on est dévasté? Comment remonter la pente et ne pas se laisser aller entre son lit et un énorme pot de glace réconfortant? 
Ivana a un sacré courage, elle se remet en selle assez vite, mais essuie quelques déboires. C'est ainsi qu'elle croise la route d'Antoine, Jordan, Jonathan (ah celui-là, quand même!!) et de quelques autres, qui ne lui facilitent pas la vie. Elle en prend, des claques, Ivana.
Stéphanie Pélerin relate avec un humour subtil et tordant les rencontres d'Ivana, toutes ces situations sont criantes de réalisme et se font le témoin des modes de vie d'aujourd'hui : des sites de rencontre aux soirées entre copines, en passant par les moments moins drôles, la vente de l'appartement et la relation qu'Ivana entretient avec sa mère. 
Parce que ce roman, c'est ça aussi : la chronique du quotidien d'une parisienne moderne, indépendante et qui aime la vie. Toutes les femmes d'aujourd'hui peuvent se reconnaître en Ivana.
J'ai aimé suivre Ivana à la salle de sport, déambuler avec elle dans ces quartiers de Paris que l'on reconnait bien, parler bouquins, sexe ou boulot avec Rachel et Sarah, deux précieuses amies qui la soutiennent, en buvant des mojitos.
La plume est légère, drôle, sensible et pleine de pep's. Que ça fait du bien de lire une histoire dans laquelle on ne prend pas la lectrice pour une quiche... L'auteur aborde sans complexes la féminité d'Ivana, une nouvelle sexualité (en solo ou en duo) qu'elle assume, ce corps qui lui pèse et avec lequel elle doit composer, ce qui ne l'empêche pas de porter des robes sexys et des décolletés. Un vent de liberté et de féminisme qui fait plaisir à lire et dont Stéphanie Pélerin peut être fière. Rien que pour ça, ce roman est à mettre dans les mains de toutes les femmes. 
Au fur et à mesure, Ivana fait le point avec elle-même, cerne ses priorités, semble enfin comprendre ce qu'elle attend de la vie. Et pendant tout ce temps, je n'ai eu qu'une envie, prendre Ivana dans mes bras et la serrer très fort. 
Mais alors, Ivana retrouvera-t-elle le bonheur? Va-t-elle enfin rencontrer quelqu'un qui saura apprécier la chance qu'il a d'être avec cette super nana? Ce serait trop vous en dire que de vous dévoiler la fin, je vous la laisse découvrir. 

En résumé, un très bon moment de lecture, qui vous fera rire, vous émouvoir, et vous vous ferez une copine de plus en la personne d'Ivana. 

Et s'il faut être honnête jusqu'au bout, je peux maintenant vous le dire. L'auteur est mon amie, depuis euh... est-ce bien utile de compter, hein? Elle fait partie de ces rencontres virtuelles qui, lorsqu'elles deviennent réelles, sont d'une intensité que vous ne soupçonniez pas. 
Alors ma Stéphie, j'ai lu ton livre fébrilement, et pas une seconde je n'ai pensé "et si je n'aimais pas?". Je connais ton écriture et je savais que ce livre allait me ravir. Merci pour ce roman doudou léger et drôle, évidemment j'y ai reconnu des situations, des lieux et des personnages, évidemment, je me suis approprié ton roman. 
Mais tu en as fait quelque chose d'unique, et en même temps, d'"accessible" à tous. Tous les lecteurs pourront adhérer à l'histoire d'Ivana. 
Il ne manque qu'une seule chose à ce roman sur ma table de nuit : une dédicace!!  

vendredi 17 juin 2016

Coupe d'Europe des livres, 2016


En ces temps estivaux (mon oeil!) et footbalistiques, l'occasion est trop belle de ne pas en profiter pour lire et faire un sort à ces livres qui s'accumulent sur ma PAL depuis longtemps (ou pas!). 
Même si j'ai des copines absolument corrompues qui me forcent à laisser la télé allumée un soir de match, m'obligeant à attaquer le merveilleux vin blanc à la pulpe de fraise pour supporter cette danse de ballon sur écran, je tiens à profiter de ces soirées sans télé pour lire. 
C'est Plume de Cajou qui a eu l'idée géniale de créer sa propre équipe de onze livres qu'elle veut impérativement lire pendant ce mois de sport. Et elle nous invite à faire pareil! 


Voici donc ma sélection, et mon défi sera de marquer le plus de buts possibles, c'est-à-dire de lire le plus d'ouvrages possibles sur cette sélection. 

1. Mon gardien de but : THE roman que je veux à tout prix lire, celui qui n'a pas le droit de passer à travers les mailles du filet des profondeurs de ma PAL


2. Mes attaquants : les 4 romans de ma PAL que je veux absolument lire. 
 
  


3. Mes milieux de terrain : les trois livres de ma PAL qu'il serait temps de sortir de là. 



4. Mes défenseurs : les trois livres que je n'ai pas encore, mais que je voudrais bien m'offrir -sans attendre le Mercato- pour parfaire mon équipe.





5. Mes réservistes : parce que 11, ça pourrait ne pas suffire, voici encore 4 places sur le banc. 



Et vous, vous allez jouer?

mardi 7 juin 2016

Eteins la lumière, Stéphie

Des mois que je n'ai pas participé au premier mardi de chez Stéphie

Pourtant, j'en ai lu, des trucs inavouables! 
Et pas que des bonnes choses, ahem... 

Mais aujourd'hui, que du bon, et du joliment écrit avec la nouvelle "Eteins la lumière", de Mlle Stéphie herself. 





Téléchargez le livre numérique:  Éteins la lumière 

L'histoire : Quand Léa, jeune femme en manque de confiance en elle, décide de s'inscrire sur un site de rencontres, elle est loin de se douter de l'expérience qu'elle va vivre. Elle fait connaissance avec Grégoire, et elle tombe immédiatement sous son charme. Au point de le suivre les yeux fermés? 

Mon avis : Encore une jolie surprise de Stéphie. 
Le personnage de Léa n'est ni cruche, ni bimbo séductrice, elle est juste comme toutes les filles normales, pas très sûre d'elle et de son pouvoir de séduction. Et qui n'a jamais tenté l'expérience des sites de rencontre lui jette la première pierre. C'est ce que j'ai aimé d'abord dans cette histoire, la dimension réaliste de l'histoire, qui, il faut quand même le dire, nous change des délires capillotractés de certains auteurs du genre. 
La relation qui se tisse entre Léa et Grégoire est elle aussi finement traitée. Tendre et émoustillante à la fois. Très vite, ils s'appellent, et leurs conversations se font de moins en moins chastes.
Vient le moment de la rencontre. Valse hésitation pour Léa, est-ce le moment? Sera-t-il comme elle l'espérait? Ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'est la réaction de Grégoire. Il esquive plusieurs fois cette rencontre, persuadé que Léa n'a succombé qu'au physique avantageux de sa photo.
Ah oui, parce que Grégoire est beau gosse. Et sexy. Et pompier...
Jusqu'à ce moment, où il lui propose une expérience inédite : une premier rencontre les yeux fermés, pour Léa. 
Alors, qu'on soit clair, cette fille-là a plus de cran que moi, car moi je ne l'aurais pas fait. Et en même temps, on a envie de lui dire "allez, vas-y, accepte, qu'on sache enfin si Grégoire existe en vrai!". Oui, je parle souvent à ma liseuse pour engueuler des personnages... Moi je serais plutôt dans le rôle de la copine (trop) raisonnable qui hurlerait qu'elle est folle d'accepter. Mais c'est pour ça qu'on aime Léa : elle fait tout ce qu'on rêve de faire sans jamais oser!
Leur rencontre est audacieuse, sulfureuse, étonnante. Et elle fait beaucoup d'effet. C'est tout l'art de Stéphie, ça. Elle n'y va pas par quatre chemins, n'emploie pas de métaphores improbables pour parler de sexe et sait ce qui peut émoustiller ces lectrices. Ah ben ça marche, hein... Léa se laisse aller, les yeux bandés. 
Il ne vous reste plus qu'à lire la suite, pour savoir ce que découvre Léa lorsqu'elle ouvre enfin les yeux...

J'ai passé encore un joli moment de lecture avec cette nouvelle. 
C'est une histoire originale, étonnante et bien écrite. 
A vos liseuses! 

samedi 4 juin 2016

Mon moi après mois, my May


Un anniversaire en famille / Oublier son ordi chez ses parents, revenir le chercher, se prendre un PV / Deux jours de boulot et yes week-end / Celles qui partaient en bus en Belgique / "Mais on est où, là?", "Quelque part dans le Nord", "Ah bon, on a passé la frontière?" / Les charmants policiers dans le métro bruxellois... *soupirs" / Une première soirée chez la belle Ada / Cette impression de s'être quittées la veille / La France, la Turquie, la Belgique et une belle soirée d'amitié / Un lit king size de dingue / Bruxelles, ville cosmopolite, aux mille facettes / Chercher les meilleures frites de la ville / La grand place et ses dorures / Flâner dans la ville / Le musée Magritte à l'envers... ça se passe comme ça entre Nadège et moi / Petite pause au soleil, dans le jardin / Périple belge, 2e partie : Bruges / Les trains belges et les changements de voie intempestifs / Quand les gamins de 2e classe sont bien mieux élevés que ceux qui voyagent en 1ere / Tomber en amour pour Bruges / La priorité : boire une bière artisanale / Soleil, chaleur, bière et copines : le combo parfait / Savourer ces instants / Le capitaine Haddock pour guide / Les canaux en barque, dépaysant / Bruges by night, sublime / Quand tu réalises que ton hôtel est à côté d'un sex shop... / Du chocolat, partout / Des autochtones pas vraiment sympathiques avec les français / La mégère qui vend du chocolat / Une gaufre à tomber par terre / Un anniversaire pas ordinaire / Et déjà, il faut repartir / Bières, verres, chocolats, gaufres... celles qui voyageaient chargées comme des mules / Un retour épique / Ces trains qui roulent au pas / Un wagon bondé de supporters avinés / Retrouver Paris et ses galères RERiennes / Une ultime course et une entrée fracassante dans le wagon au moment où les portes se ferment / Cette chute phénoménale et une peur bleue / La terrible trahison de mon sushiman en vacances le soir de mon anniv' : tristesse et frustration / Une dernière nuit parisienne et un autre départ mouvementé : colis suspect, périmètre de sécurité, gare bondée et train complet / Ce sentiment désagréable d'être maudite question transports... / Peu de motivation pour retourner bosser / Apprendre en lisant une copie que Cabrel est mort... pauvre Francis / Celle qui part de chez elle en laissant les clefs sur la porte / Ce déménagement un dimanche matin... / Camionnette accrochée, ascenseur bloquée, bureau qui ne passe pas dans l'escalier... de grands moments de solitude / Faire connaissance avec un bragard, un vrai de vrai, et lui raconter sa vie d'il y a neuf ans... / Préparer la finale régionale de Course en cours / Remporter cette finale, pour la 3e année consécutive, et ne pas vraiment savourer la victoire / Toutes ces choses qui ne sont pas dites... / Ne pas focaliser sur certaines bassesses / Préparer la finale parisienne : hébergement, transport, logistique de folie / Trouver ses parents bien optimistes de lui offrir un débardeur et un pantacourt / Se dire que Nicoletta avait raison : il est vraiment mort le soleil / Retrouver par hasard une ancienne connaissance devenue collègue : ce méchant coup de vieux qui pique / Manquer de temps pour écrire ici, et même pour regarder des séries / Correction dématérialisée des copies de BTS encore / Celle qui me fait passer du Rammtein en cours / Copine, mojito, tapas et petit vin bio d'ici = le bonheur à portée de main / La fin de la saison 6 de Downton Abbey : ce happy end bien culcul qui comble mon coeur de bisounours / Les cadeaux d'anniv' en décalé, c'est bien : un nouveau fauteuil rétro dans le salon / Départ pour Paris avec la confiance de ceux qui ont la gagne / Neuf ados, un collègue et une conductrice de bus dont c'est le premier trajet vers la capitale / Se diriger droit vers l'apocalypse / Autoroutes fermées, déviations, routes inondées / Ce calvaire qui durera sept heures / Des appels aux pompiers, à la cellule de crise de la préfecture pour tenter de se sortir de là / Paysages de désolation et pauvres gens évacués de leurs maisons inondées / Des images terribles qui resteront gravées / La peur qui gagne peu à peu du terrain / Sourire malgré tout en entendant les gamins implorer Moïse de nous frayer un petit passage entre les eaux / Arriver à destination à 1h du matin au bout de 13h de voyage / Une courte nuit peu réparatrice / Une finale très disputée... / La suite au mois de Juin, eh, eh, eh! 


C'était mon moi après mois, sur une idée de Moka