lundi 16 juillet 2012

La bitch de la semaine # 3

 


Pour la troisième fois, je participe au rendez-vous initié par Sara, du blog Les livres de Sara, pour désigner la bitch de la semaine. 












Encore une fois, et je ne l'ai pas fait exprès, je n'ai pas une, mais plusieurs bitches! 

Lydia Sayeg, Val Marchiori, Brunete Fraccaroli, Narcisa Tamborindeguy et Débora Rodrigues
(photo trouvée ici)

Vous ne connaissez pas ces femmes qui posent à la manière des Desperate Housewives? 

Rassurez-vous, je ne les connaissais pas non plus avant hier. 
En début de soirée, une émission de la chaîne M6 diffusait un reportage sur elles. Ce sont des femmes très riches qui ont fait beaucoup parler d'elles au Brésil au début de l'année. 
Elles sont les héroïnes d'une émission de télé-réalité. Le but? Etaler au maximum leur richesse aux téléspectateurs. L'émission, qui porte le nom très recherché de "mulheres ricas" présente une décoratrice d'intérieur, une bijoutière de luxe, une pilote, une architecte et une femme d'affaires multimillionnaires et qui aiment le montrer. 
Brunete, par exemple, la blonde au milieu, a acheté une niche décorée de vrais cristaux à 20 000 dollars, rien que cinquante fois le salaire moyen au Brésil. L'émission a dont fait scandale et on peut le comprendre. 
Ces filles montrent leurs millions, se filment dans leur bain, au shopping, en soirée, rien que du passionnant, vous en conviendrez. 

Mais au delà de ça (parce que s'il y a des gens assez dingues pour proposer ce genre d'émissions, c'est qu'il y a des gens assez dingues pour les regarder), je vous livre quelques phrases tirées du reportage, phrases qui montrent à quel point cette émission est hautement culturelle, à quel point ses participantes sont intelligentes et à quel point elles méritent leur statut de bitches de cette semaine. 

"J'adore dépenser. Et m'acheter un jet, c'est comme m'acheter un pull over."

"L’argent c’est délicieux, les riches se doivent de dépenser, c’est dans l’ordre du monde."

Les pauvres sont tout de même confrontées à un inconvénient : elles sont tellement exposées qu'elles sont obligées de vivre dans un quartier très huppé et ultra sécurisé de Sao Paolo, c'est vrai que c'est dur, reconnaissons-le.

Moi je vous le dis, il est temps que le soleil revienne, car mes occupations et mon programme télé du dimanche après-midi font peur!

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