mardi 23 mars 2010

The ghost writer, Roman Polanski

Ce week-end, j'ai profité du Printemps du cinéma. Même si j'ai vu moins de films que l'an dernier, où avec ma copine Stéphie, nous avions enchaîné les séances, j'ai réussi à voir deux films.

Je vous présente le premier, vu dimanche après-midi. Il s'agit du dernier film de Roman Polanski, The Ghost writer.


L'histoire : un célèbre nègre littéraire accepte de terminer les mémoires du Premier ministre britannique, Adam Lang. Mais dès le début, le projet semble mal engagé pour notre écrivain. D'abord, il y a la mort suspecte de son prédécesseur, puis l'énigmatique Lang qui livre ses confidences au compte goutte et enfin, il y a Ruth, la séduisante femme de Lang, qui ne le laisse pas indifférent. Lorsque des accusations de crime contre l'humanité sont portées contre Adam Lang, on charge le nègre d'écrire un communiqué de presse pour contrer les médias. Fort de cette médiatisation, la parution des mémoires du premier ministre a été avancée. Le nègre ne peut plus reculer et va donc faire des recherches poussées sur la vie d'Adam Lang.

Mon avis :
Premier point positif : Ewan McGregor vieillit très bien!
Plus sérieusement, on a là un excellent thriller, sombre, intriguant, et très bien mené. La scène se passe sur une île perdue, où Adam Lang, sa femme, et ses collaborateurs vivent vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le nègre débarque là-dedans comme un chien dans un jeu de quilles, et un huis-clos oppressant se met en place.
On suit cet écrivain dans ses recherches non seulement sur le passé de Lang, mais aussi sur ce qui a pu arriver à Mike, celui dont il a pris la place. Polanski nous tient en haleine jusqu'au bout, un dernier rebondissement et une fin surprenante, parfaitement inattendue.
L'écriture est savoureuse, quelques touches d'humour (anglais, of course) font sourire et détendent l'atmosphère.
Les acteurs sont justes, Pierce Brosnan tient là un rôle à sa mesure, bien mieux que dans la peau de James Bond, et les rôles féminins tiennent également la route. En femmes fortes et indépendantes, Olivia Williams et Kim Cattrall crèvent l'écran.
Un bémol cependant : quelques longueurs tout de même car j'ai décroché à certains moments, et la VO pour cela n'aide pas à tenir éveillé... (oui, j'avoue, j'ai piqué du nez... deux fois...) . Je mets ça sur le compte de l'horaire de la séance à laquelle j'ai assisté, 16h30, c'est pas vraiment un bon créneau pour un film de ce genre.

Un bon moment de bon cinéma, en tous cas.

Prochain billet ciné : L'Arnacoeur, avec Romain Duris et Vanessa Paradis.

4 commentaires:

  1. Roooo, la honte, elle s'endort au ciné! J'espère que tu ne ronfles pas, hé hé...
    Tu le conseilles ou pas vraiment?

    RépondreSupprimer
  2. Non, Lolli, visiblement, je ne ronfle pas, sinon ma copine m'aurait gentiment mis un coup de coude dans les côtes!

    Oui, tu peux y aller, ma copine a beaucoup aimé, et il est vraiment bien fichu.

    RépondreSupprimer
  3. A voir très prochainement pour moi alors.. Je suis fan du cinéma de Polanski.

    RépondreSupprimer
  4. j'aimerais beaucoup aller voir ce film, je ne sais pas si j'aurai le temps. il me tarde de savoir ce que tu as pensé de l'Arnacoeur !!

    RépondreSupprimer