mercredi 25 juillet 2012

Enola Game, Christel Diehl

Enfin un nouveau billet lecture, un roman arrivé dans ma boite aux lettres grâce à Noukette, qui en a gentiment fait un livre voyageur. 


L'histoire : une mère et sa fille se retrouvent enfermées chez elles, sans pouvoir sortir ni voir le jour. Dehors, il s'est passé quelque chose, elles ne savent pas quoi, une explosion, un accident nucléaire? Ce que la mère appelle Enola Game est "la grande lumière" pour la petite. 




Mon avis : Ce premier roman est une réussite. 
L'auteur nous livre le récit par la mère d'un quotidien étrange, au milieu de l'inconnu, sans repère, dans lequel il faut survivre. 
C'est un récit de courage et de force de la part de cette mère désemparée. Elle trouve le courage de résister (à la panique, à l'utilisation des denrées distribuées par l'armée) et la force de ne pas craquer devant sa fille, la force de jouer encore avec elle, de lui mentir pour ne pas l'effrayer. 
Pour cela, la mère puise sa force dans ses souvenirs. Si l'avenir est incertain, alors elle préfère se rappeler des bons moments. Et plus le récit avance, plus cette femme remonte loin dans son enfance, nous livrant à peu près tout d'elle.
Le temps passe et la vie s'organise. Une photo par jour pour papa, un morceau de musique tant que les batteries des appareils fonctionnent encore, et les promesses faites à l'enfant de tout ce qu'ils feront une fois réunis. 
Pourtant, au fur et à mesure, l'espoir s'amenuise. Il faut se résoudre à entamer les vivres de l'armée, à détruire les meubles en bois pour se chauffer, et les quelques nouvelles de l'extérieur qui parviennent à la mère quand la petite est couchée sont de plus en plus inquiétantes. 
Ce roman est angoissant au possible. Le lecteur est dans l'inconnu, comme l'héroïne, et ne sait pas ce qu'il s'est passé ni ce qui va arriver. L'écriture de l'auteur exprime très bien cette angoisse, et on ne peut pas s'empêcher d'avoir un mauvais préssentiment sur la fin de cette histoire. 
L'étau se referme sur les deux survivantes, et avec elle, l'espoir d'une fin heureuse... 

J'ai dévoré ce court roman, et vraiment, je remercie Noukette de m'avoir fait découvrir cette oeuvre. 
Il ne me reste plus qu'à faire parvenir ce roman à la prochaine lectrice, car, quand on a lu ce roman, on ne peut que s'empresser de le faire partager. 

lundi 16 juillet 2012

La bitch de la semaine # 3

 


Pour la troisième fois, je participe au rendez-vous initié par Sara, du blog Les livres de Sara, pour désigner la bitch de la semaine. 












Encore une fois, et je ne l'ai pas fait exprès, je n'ai pas une, mais plusieurs bitches! 

Lydia Sayeg, Val Marchiori, Brunete Fraccaroli, Narcisa Tamborindeguy et Débora Rodrigues
(photo trouvée ici)

Vous ne connaissez pas ces femmes qui posent à la manière des Desperate Housewives? 

Rassurez-vous, je ne les connaissais pas non plus avant hier. 
En début de soirée, une émission de la chaîne M6 diffusait un reportage sur elles. Ce sont des femmes très riches qui ont fait beaucoup parler d'elles au Brésil au début de l'année. 
Elles sont les héroïnes d'une émission de télé-réalité. Le but? Etaler au maximum leur richesse aux téléspectateurs. L'émission, qui porte le nom très recherché de "mulheres ricas" présente une décoratrice d'intérieur, une bijoutière de luxe, une pilote, une architecte et une femme d'affaires multimillionnaires et qui aiment le montrer. 
Brunete, par exemple, la blonde au milieu, a acheté une niche décorée de vrais cristaux à 20 000 dollars, rien que cinquante fois le salaire moyen au Brésil. L'émission a dont fait scandale et on peut le comprendre. 
Ces filles montrent leurs millions, se filment dans leur bain, au shopping, en soirée, rien que du passionnant, vous en conviendrez. 

Mais au delà de ça (parce que s'il y a des gens assez dingues pour proposer ce genre d'émissions, c'est qu'il y a des gens assez dingues pour les regarder), je vous livre quelques phrases tirées du reportage, phrases qui montrent à quel point cette émission est hautement culturelle, à quel point ses participantes sont intelligentes et à quel point elles méritent leur statut de bitches de cette semaine. 

"J'adore dépenser. Et m'acheter un jet, c'est comme m'acheter un pull over."

"L’argent c’est délicieux, les riches se doivent de dépenser, c’est dans l’ordre du monde."

Les pauvres sont tout de même confrontées à un inconvénient : elles sont tellement exposées qu'elles sont obligées de vivre dans un quartier très huppé et ultra sécurisé de Sao Paolo, c'est vrai que c'est dur, reconnaissons-le.

Moi je vous le dis, il est temps que le soleil revienne, car mes occupations et mon programme télé du dimanche après-midi font peur!

dimanche 15 juillet 2012

Swap "Be on my road"

Ma copine Stéphie du blog Mille et une pages a eu la riche idée de proposer un swap de vacances. 
Le principe? 
Faire ses emplettes sur la route des vacances pour proposer un total dépaysement à son binôme, lui faire découvrir une région et illuminer sa rentrée, puisque les colis seront envoyés début septembre. 
 





J'ai tout de suite sauté sur l'occasion, car, ces vacances sont un peu particulières pour moi, puisqu'elles représentent mon retour définitif dans ma terre natale. Après six ans de bons et loyaux services dans l'Est et la région parisienne, je retrouve mon Sud Ouest avec bonheur. 

Je swappe donc en binôme avec Noukette, du blog La bibliothèque de Noukette, qui recevra donc un colis made in Périgord!!! 

Mais au fait, qu'y aura-t-il dans ce colis? 

* 1 ou 2 livres en rapport avec l'endroit des vacances
* 1 gourmandise typique du coin
* 1 carte postale
* 1 objet acheté sur les lieux

Maintenant, yapluka!!