vendredi 28 février 2014

Moi après mois, my February

Commencer le mois par des crêpes succulentes en bonne comagnie / Oedipe : Sénèque, Sophocle, Cocteau, Pasolini... de purs chefs d’œuvres / Des copies de bac blanc à en être noyée / Un projet de spectacle de théâtre qui prend forme / Quand des élèves vous demandent de tourner dans leur film : Cannes, j'arriiiiiiiiiive! / Retrouver le temps, l'envie, l'énergie de chanter / Un samedi matin au boulot, la loose totale / Avoir envie de grass' mat' jusqu'à midi / Se faire traiter de "pétasse" deux fois dans la même journée comme dans la fameuse réplique de Friends "tu n'es qu'une pétasse" / Passer une heure au téléphone avec une amie / Une soirée sushis, sans moi / Oublier qu'on doit assister à un spectacle de danse, se le faire rappeler souvent, oublier encore, se rendre compte en cherchant ses billets qu'en fait, le spectacle de danse, c'est dans un mois / Passer plus de temps à bloguer / Se préparer un week-end parisien / Mettre son lévothyrox au frigo / Avoir de plus en plus de mal à se lever le matin / Un coup de foudre pour la Saint Valentin / Manquer une séance de ciné / Des sourires à tomber, mon kinou a sept mois et deux dents / Rituel DVD Disney avec le grand, sans sortir du lit / Des copies à gogo / Perdre dix ans de cours sur clé USB en une seconde / S'en vouloir à mort et vouloir étrangler tous ceux qui disent "Oh mais c'est pas grave, tu avais fait une sauvegarde, hein?" / Des journées Jeux Olympiques à gogo / Vibrer avec les athlètes / Tenter de comprendre les règles du curling (lol!) / Se lancer dans un nouveau défi grâce à Leil et ses écrits du lundi / Lire de chouettes choses et ne pas les chroniquer, alors qu'on meure d'envie de faire vivre son blog un peu plus / Rouler cinq heures, avaler les kms d'autoroute, retrouver les vieux réflexes qui ont rythmé cinq ans de vie / Chanter à tue-tête dans la voiture / retrouver les copiNETtes pour une soirée fiiiilles et fous-rires / Squatter le canapé de l'une d'elles, comme au bon vieux temps / Découvrir enfin la bouille d'un bébé craquant, il était temps / Le pouvoir hypnotique d'une paire de boucles d'oreilles / Rencontrer quelqu'un dont on entend beaucoup parler depuis un an / Faire une virée shopping avec sa copine de sorties parisiennes / Une pâte à crêpes parfaite / Constater qu'on est enfermé dans un appart' sans pouvoir en sortir / Chercher des clés pendant un moment / Prendre un fou-rire car certaines choses ne changent pas / Un marathon expositions : Goya, Brueghel, Chu Teh Chun/ Se découvrir un véritable coup de coeur pour ce dernier, peintre chinois illustre inconnu jusqu'à présent / Se perdre dans le forum des Halles, encore... / Six étages et une dernière expo sur les surréalistes à Pompidou / Ramener des affiches pour sa salle de classe / Céder à l'appel du Caramel Macchiato du Starbucks / Parvenir à s'assoupir dans le RER / Après la théorie du genre, la théorie de la mâchoire... / Commander chez son sushi man adoré et se souvenir du numéro de son menu fétiche / Savourer religieusement ses sashimi / Craquer sur une robe façon sixties / Refaire la route à l'envers / Profiter de ses derniers jours de vacances, déjà / Rattraper son retard de séries / 

Une photo personnelle viendra demain, le temps que je charge les photos sur l'ordi.




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Chu Teh Chun  – Nuances de l’Aube – 1998


Sur une idée de Moka, du blog Au milieu des livres.

lundi 24 février 2014

Fin de week-end

Une photo, quelques mots, sur une idée de ma copine Leil, du blog Bricàbook.
Voici ma première participation à ce challenge que je lis tous les lundis sur les blogs des copines, sans oser participer. 
Pourtant, la photo de cette semaine m'a particulièrement touchée. 
Alors je me suis prêtée au jeu d'écrire "quelques mots" inspirés par cette photo. 
Soyez indulgents... je débute! 


 © Kot
 @ Kot


J'ai toujours un peu peur, chaque fois que je fais ça, alors je reste les yeux rivés sur le hublot de la machine qui tourne, et j'en ai la nausée. C'est con...

La première fois, j'ai extirpé du tambour mes fringues, mélangées aux siennes,  devenues toutes roses. J'ai poussé un juron sonore, avant de m'écrouler sur l'un des fauteuils, exténué, tendu, prêt à craquer. Une jeune femme avait tourné la tête, surprise, dans ma direction. Un peu crispée à la vue d'un gars pas rasé, les yeux cernés, avachi sur ce siège, elle avait d'un coup éclaté de rire en portant les yeux sur mes mains : une chemise rose layette dans la main gauche, et des sous-vêtements rose bonbon, taille enfant, dans la droite, faut dire que j'étais ridicule.
Cela fait maintenant six mois que je me tape ce putain de rituel tous les dimanches soirs. Six mois que Nath' m'a foutu dehors, valises sur le palier et porte claquée au nez. 
Evidemment, j'avais merdé, je "foire toujours tout", de toute façon. Cette phrase résonne encore dans ma tête. 
Au début, j'ai trouvé refuge chez des potes, les compatissants qui te réconfortent et puis les blasés pour qui Nath' était devenue une connasse, une salope qui a gardé l'appart' et la gamine. J'ai pas supporté... je ne me résous toujours pas à l'appeler "mon ex", alors les insultes, c'était trop. 

Six mois, putain... six mois que je vis comme un ado, dans 35m² hors de prix et en bordel (même pas de quoi loger une machine à laver), solitaire et déprimé.
Solitaire, tous les jours, tous les soirs, toutes les semaines, tous les week-ends... ou presque. 
Pendant 48h, tous les quinze jours, je ne suis plus seul. 48 petites heures, du vendredi 18h au dimanche même heure et pas une minute de plus (Nath' veille), un rayon de soleil transperce mon quotidien miteux. Ma fille, le seul amour qu'il me reste, est avec moi. 
Ces nuits-là je dors sur le canapé, et je m'en fous. Elle prend ma chambre, mon lit, elle prend tout et je la laisse faire. 

Ce soir, je sais que je n'ai pas commis de bourde (mais quand même, je guette, on ne sait jamais), ses culottes roses sont dans la machine avec ses robes et ses collants, pardon, ses legging (cinq ans et déjà des fringues tendance, je ne m'y fais pas), et une lingette pour éviter les accidents... tuyau refilé par la fille qui s'est foutue de moi la première fois... ce bout de papier a transformé mon calvaire lessive en émerveillement à chaque fin de cycle, un truc de dingue. 
Mes chemises à moi, mes pantalons tout neufs, sont encore dans le panier à mes pieds. 
Faut pas que je merde, surtout pas. Le costume, j'en ai besoin demain. Il pourrait changer ma vie, celui-là. 
Demain j'ai un rendez-vous pour demander la garde alternée. Un dimanche, ma puce m'a demandé pourquoi elle ne pouvait pas rester. J'ai pas su quoi répondre, le coeur au bord des lèvres. La faire vivre dans ce taudis, sans chambre à elle, sans jouets, sans rien de ce qu'elle a chez sa mère? Hors de question. 
Le soir même, je surfais sur le net en quête d'un appart' plus grand, plus près de son école, et dans un immeuble sympa. 
Pour cette garde, j'ai mes chances, selon la blonde de la laverie... ouais, je lui raconte ma vie, et elle, elle, ben... elle écoute. Ca me fait du bien.

En attendant la fin de ma première lessive, je cogite et j'espère... et si c'était la dernière fois que je venais là?



dimanche 9 février 2014

Sauvez votre dimanche # 3

Enfin sortie des copies, il était temps. 

Pour fêter ça, voici le programme du dimanche : 



Comme dimanche dernier, mais cette fois j'ai des photos, une petite soirée crêpes



Ensuite, opération manucure, et DVD de filles. 

Si vous ne connaissez pas Tout pour plaire, il faut le regarder. : 
  • Pour le trio de copines inséparables et toutes à un tournant de leur vie
  • Pour les répliques de Mathilde Seignier qui me font mourir de rire : "Quand t'es toujours célibataire à 40 ans, c'est que t'es plein de vices cachés et que t'es plus sous garantie", "Pendant longtemps j'ai pris le train tous les matins, en pensant que l'homme de ma vie m'attendrait dans le même wagon", "Et alors?", "J'ai acheté une voiture".
  • Pour Pascal Elbé (oui, je sais) en banquier gentil. Son air de chien battu me fait fondre. Si j'avais un type comme ça comme banquier, je crois que j'irai le voir tous les jours.  

Je sais pas pourquoi, mais ce rendez-vous du dimanche commence à me plaire... C'est le truc antidéprime du dimanche soir! 
Merci Laurie


Mail art cocooning

Trouver tout un tas de petites merveilles dans sa boite aux lettres, ça illumine une journée et vous donne enviie de replonger dans le scrap', la bidouille, les créations. 
Découvrir que cela vient de ma copiNETte Dolly, ça fait encore plus plaisir. 

Comme Dolly me couvre de cadeaux depuis quelques temps (elle m'a déjà envoyé plusieurs mail-art), je me devais d'en faire autant. 

Voici donc le résultat du mail art concocté pour Dolly, sur le thème du tricot, autre art qu'elle maîtrise! 

Le recto : 



 Le verso : 




(désolée pour cette photo à l'envers... peu importe comment je la tourne, elle apparait dans ce sens... )

mercredi 5 février 2014

La fiancée de Dante d'Arezzo Sharon Kendrick

Oui, on est mardi, j'ai raté le premier mardi, noyée sous les copies... 

Pourtant, j'ai lu de l'inavouable, et plutôt deux fois qu'une!
Et de l'Harlequin, en plus... choisi par ma copine Couette, pour le swap coquin de Stéphie



L'histoire : Au cours du mariage d'une amie, Justina retrouve Dante, l'homme qu'elle a aimé plus que tout et qui lui a fait beaucoup de mal. Et elle commet l'erreur de retomber dans ses bras, encore une fois. Lorsqu'elle découvre plus tard qu'elle est enceinte, Justina réalise que cette erreur va changer toute sa vie. 














Mon avis : bon, là, promis, je vais vous la faire courte, très courte même, parce que si je passe du temps à chroniquer cette histoire, je vais encore m'agacer comme au moment de ma lecture. 
Justina (mais pourquoi tant de "a"? qui a décrété que toutes les héroïnes de romances devaient avoir des prénoms en "a"?) est chanteuse... et ce consacre entièrement à sa carrière. C'est ce qui a causé la fin de sa relation avec Dante (faut vraiment m'expliquer, là aussi, pour le prénom) car lui ne conçoit pas qu'une femme préfère s'épanouir dans son travail plutôt qu'en tenant parfaitement sa maison... 
Maintenant vous comprenez pourquoi j'ai fait des bonds à la lecture de cette ineptie. 
Dante a une conception du couple très "old school", voire moyennâgeuse...  et ça dure pendant tout le roman. Dante a des idées très arrêtées sur la façon dont on élève un enfant, sur les tenues que doit porter une mère de famille... et j'en passe! 
Un type comme ça ne me fait pas rêver du tout. Autant dire que les scènes de sexe entre Justina et Dante m'ont laissée totalement indifférente.
Mais Justina, elle, arrive à le supporter. La preuve, elle laisse Dante revenir dans sa vie, jusqu'à se laisser totalement diriger. Mais la pauvre naïve est persuadée, juste parce qu'elle couche toujours avec lui,  que c'est elle qui mène le jeu. 
Ca aurait pu le faire si les scènes en questions avaient peut-être été plus variées. 
La fin est consternante. Après une énième prise de tête, finalement les héros s'avouent qu'ils s'aiment, mais c'est Justina qui doit céder. Finalement, sa carrière n'est plus si importante... 

Bref un roman à oublier directement. 


Rendez-vous le mois prochain pour la deuxième histoire de ce livre. Car heureusement, il y en avait une deuxième...


dimanche 2 février 2014

Sauvez votre dimanche # 2

Corriger des copies de Bac Blanc tout le week-end, c'est vraiment pas cool.

Heureusement, mon dimanche a été sauvé... deux fois... 

La première, par l'invitation d'une copine à venir manger des crêpes... Bon, j'ai pas de photos des crêpes, désolée... 


La seconde, par le programme (prévu) de ma soirée : 





Un petit DVD en italien (sous-titré, hein... ah ben oui quand même!) et un truc qui ne devrait même pas exister.
Bon, un coup de fil imprévu a quelque peu modifié mon programme, à tel point que je me demande si ça vaut le coup de commencer le dvd maintenant.
Ne me demandez pas si j'ai commencé le chocolat, en revanche...  
L'avantage avec un dvd, c'est qu'on peut le regarder tranquillement sur l'ordi portable, et l'emporter bien au chaud sous la couette... et le Cr**ch aussi... Si, on peut.

En fait, j'ai quand même sauvé mon dimanche! 

Sur une idée de Laurie!

samedi 1 février 2014

Moi après mois, My January

 




Commencer l'année en famille / Dobble : le jeu qui te fait dire des gros mots devant des enfants / Des bleus au genou et une main en vrac / Patinoire, chocolat chaud, dvd Disney, c'était encore les vacances avec mon Loulou / L'entendre se glisser dans mon lit / "moi j'aime bien être là avec vous" / Ratissage de feuilles, arbres coupés, c'est le nettoyage d'hiver dans le jardin / Une visite surprise, une copiNETte qui vient de loin / Un cappuccino crème fouettée caramel au beurre salé de ouf / Atelier bricolage with Dad / "lust" "intelligence" et "popularity", les mots de 2014? / Pourquoi autant de jours entre le lundi et le vendredi et si peu entre le vendredi et le lundi? / Un colis de swap de folie / Des lectures troublantes / Cet instant où tu reçois une photo qui annonce une bonne nouvelle / un sapin pas défait / Un boulot de dingues / Un bac blanc, des copies / Une histoire de photo noir et blanc / un calendrier qui me fait fondre / les journées de la gaffe / Faire cours sans son classeur, oublier ses copies, check / la main en vrac, le retour / une journée soldes, non, stage! / Quand mon Amie de moi me donne envie de revoir Hartley Cœurs à vif et échouer finalement devant les Frères Scott / 2e journée de stage et longues discussions sur le trajet / un mail art pour une copiNETte créative / foie gras, truffe, et fous-rires avec Tatie / donner la réplique à un élève au théâtre / "Madame, j'ai trop de mal à vous dire ça", hem... / tomber sous le charme d'un élève chanteur / quand les élèves montent sur scène, mon petit coeur fait boum très fort / un pari gagné et toujours pas de paquet de M&M'S / prendre une remarque blessante en pleine face / se sentir fragilisée et douter / le sourire d'une jeune fille, une phrase adorable et reprendre confiance / prendre le temps de se faire un bon film / écouter de vieux albums et chanter / "ta robe me fait mal aux yeux", "vous avez gardé votre chemise de nuit?", quand la délicatesse masculine frappe / enregistrer une émission de radio / souffler des réponses (bonnes, forcément) / quand une trentaine d'élèves explose de joie, moi je n'ai plus de tympan / passer une heure au téléphone avec des amis qui sont loin / penser à se prévoir un week-end parisien / ces insomnies qui font de beaux moments de lecture / oublier une galette dans le four / en refaire une plus sublime encore / avoir l'impression que le ciel pleure de chagrin / présenter ses coups de cœur lecture à sa classe / des chocolats chauds et des latte macchiato au caramel / quand l'énergie dépensée au boulot est reconnue / se demander si le soleil va revenir / se dire qu'on a des copines, pas si virtuelles que ça, formidables / Se lever un samedi à presque midi / ne pas passer ses week-end à bosser, la résolution tenue pour l'instant / un nouveau défi "sauvez votre dimanche" / finir la saison 3 de Homeland et ne pas réussir à s'en remettre/


C'était mon mois de Janvier, sur une idée de Moka.