mercredi 29 juin 2011

Les envies du mardi # 23

Comment passer une semaine de folie, avec réveil à 5h30, de la route et des embouteillages à n'en plus finir, et treize candidats par jour à faire passer à l'oral? Ben, ça, c'était ma semaine. Cela a fait un peu de tort à mon envie du mardi. Mais que Cappuccinette se rassure, j'ai quand même avancé.

Alors, je dois bien avouer que côté lectures, il ne me fallait pas du "prise de tête", après les relectures de boulot que j'ai effectuées.

Je me suis donc, en quelques jours seulement, englouti les tomes 3, 4 et 5, de la série A comme Association, une chouette saga jeunesse écrite par deux auteurs dont l'un est cher à mon coeur, Erik L'Homme et Pierre Bottero.

Je vous avais déjà parlé de ce projet, imaginé par les deux auteurs un an avant la disparition de Bottero, avec la lecture des tomes 1 et 2 (actuellement en voyage chez Stéphie, -;)... )
Ombe et Jasper sont deux agents stagiaires, recrutés par l'Association, organisation qui lutte pour la bonne entente entre humains et Anormaux (c'est-à-dire les vampires, garous, trolls et autres goules dont l'existence est bien réelle mais cachée).
Dans les deux premiers tomes, Ombe combat un troll et Jasper un vampire. Dans les suivants, ça se complique!

Bientôt, donc, un billet sur :
  • - L'étoffe fragile du monde, Erik L'Homme, tome 3
  • - Le subtil parfum du soufre, Pierre Bottero, tome 4
  • - Là où les mots n'existent pas, Erik L'Homme, tome 5
Et vous les copines, elle avance comment, votre envie du mardi?

samedi 25 juin 2011

Pensées de Manon D sur moi-même, et quelques autres sujets, Sophie Dieuaide

"C'est compliqué, ma famille... "

Découvert sur Mille et une pages, le blog de ma copine Stéphie, ce petit bijou n'a pas mis longtemps à rejoindre ma PAL ni longtemps à être dévoré.


L'histoire : Manon a 14 ans et a une vision de la vie, la sienne et la vie en général, plutôt juste. Elle consigne ses réflexions dans un petit cahier, en l'illustrant de sympathiques dessins. La rentrée, les vacances en Normandie avec son père et sa nouvelle famille, les crises d'hystérie de sa mère, les copines, et la rencontre du neveu des voisins, tout y passe.

Mon avis : Le regard que Manon porte sur sa mère, son père et sa nouvelle femme, son demi-frère et la fille de la nouvelle femme de son père (vous suivez toujours?) est acerbe, caustique et plaisant. J'ai dévoré les 200 pages, vraiment.
Les dessins de Manon apportent une fraîcheur remarquable et malgré ses déboires, Manon fait preuve d'une auto-dérision qui force l'admiration.
J'ai beaucoup aimé ce personnage, touchant, trouvant difficilement ses marques, naviguant avec diplomatie entre ses parents, et j'ai trouvé que ce roman portait avec beaucoup de vérité le quotidien des enfants de divorcés. La relation qui existe entre Manon et son demi frère est pleine d'espoir, car finalement, la famille, toute recomposée qu'elle soit, reste la famille, et Manon s'accomode de la sienne, tant bien que mal.
Une mention spéciale au roman-photo de Brandon et Paméla, imaginé et réalisé par Manon en vacances, qui m'a valu un méga fou-rire à sa lecture!
J'ai beaucoup aimé aussi le fait que les tracas d'ados ne tombent pas dans le pathos. Pour le coup, l'humour de Manon fait qu'on ne se lasse jamais de son quotidien.
Un petit bijou que cette histoire-là, un sacré coup de coeur, même, alors n'hésitez pas!

mercredi 22 juin 2011

Les envies du mardi # 22

Déjà plus de quinze jours sans article ici, mais que s'est-il passé?
J'ai même un wagon de retard, pour les envies du mardi.

Bon, c'est vrai que la période est chargée, avec les conseils de classe, les décisions d'orientation pour mes élèves, les surveillances de Bac, les préparations des oraux et la correction des copies qui va commencer...

Mais quand même, c'est inadmissible! Rah la la, et pourtant, j'ai assez bien avancé dans l'envie de ce mois-ci; il s'agissait d'une envie de lecture, et à défaut de billet, j'ai déjà plusieurs lectures à mon actif.
Deux relectures, d'abord, préparation d'oraux oblige :
  • En attendant Godot, de Beckett
  • Un roi sans divertissement, de Giono
Des lectures plaisir, aussi :
  • Une BD sur le chocolat
  • Le tome 3 (et bientôt le 4) de la série A comme Association, de Pierre Bottero et Erik L'homme.
Enfin, un livre en cours, mais qui attendra les vacances pour être fini :
  • L'heure trouble, de J Theorin
Voilà, mille excuses pour cette absence impardonnable, j'essaie de me rattraper dans le week-end, c'est promis.

mercredi 8 juin 2011

Pourquoi j'ai mangé mon père, Roy Lewis

Aujourd'hui, un titre très connu, mais que j'ai découvert il y a peu.

L'histoire : l'action se situe au coeur de la Préhistoire, dans une famille de pithécanthropes, ancêtres de l'homme. Ces individus sont en pleine évolution et nous suivons leurs progrès pas à pas. L'histoire est contée par Ernest, l'un des fils.

Mon avis : Le point fort de ce livre, c'est son humour. Au lieu de raconter les tentatives laborieuses de ces individus plus tout à fait singes, mais pas encore hommes à la manière d'un documentaire ou d'un récit historique, Roy Lewis prend le contrepied de cette situation. Il joue admirablement bien de l'ironie et du décalage temporel, cest personnages étant parfaitement conscients qu'ils sont en pleine évolution, et que la survie de l'espèce dépend de leurs découvertes. Nous ne pouvons que rire de ce qui nous semble évident maintenant, pris du point de vue de nos ancêtres.
Nous les suivons de la découverte à la maîtrise du feu, non sans dégâts, d'ailleurs, en passant par la nécessité d'un brassage ethnique pour faire évoluer l'espèce.
C'est le père, Edouard, qui prend toutes ces décisions. Lorsqu'il provoque un incendie qui faillit coûter la vie à toute la tribu, et qu'il emet l'idée de transmettre le secret du feu aux autres tribus, il se heurte au refus de tous les siens. De là nait une véritable réflexion sur le progrès et le danger de certaines pratiques, si elles arrivent trop tôt. C'est alors qu'Ernest, qui est le "philosophe" de la famille, prend une décision radicale. Pour la survie de tous, il faut éliminer l'être qui leur fait prendre des risques inconsidérés.
Mais cette décision n'arrive que dans les toutes dernières pages, un peu trop tard, selon moi, et j'aurais aimé plus de détails sur cette décision, la réaction des autres et sur la valeur des décisions d'Ernest.
Même si le style est simple et que cela se lit vite, je me suis un peu ennuyée, je n'ai résussi à accrocher à tout. On tourne un peu en rond, dans ce roman, et chaque avancée est ponctuée du fameux "Back to the trees" de l'Oncle Vania, réfractaire à toute évolution. C'est lassant. 
A noter la préface rédigée par Vercors, où l'auteur met en relation cette oeuvre et son roman Les animaux dénaturés, qui présente un peuple similaire découvert par un groupe de scientifique.
En résumé, une lecture un peu décevante.

mardi 7 juin 2011

Fonelle est moureuse, Fontanel

Comment avancer déjà dans son envie du mardi?
En participant au nouveau rendez-vous lancé par ma copine Stéphie (qui n'a pourtant pas intérêt à trop s'approcher de Shemar Moore, si elle veut rester ma copine), sur Mille et une pages.

Le défi de Stéphie, c'est de chroniquer, le premier mardi de chaque mois, une de nos lectures inavouables. A la question "qu'est-ce qu'une lecture inavouable?", Stéphie répond : toutes les lectures dont on ne devrait pas se vanter. Lectures coquines, chick-litt, romans à l'eau de rose, autant de catégories que vous pourrez désormais retrouver chaque mois sur les blogs des participantes.


Pour ce premier mardi, j'ai été assez raisonnable, (ou trop sage, c'est selon) en choisissant dans ma PAL un roman de chick-litt offert par des amis pour mon anniversaire.


Rappel : Les adeptes du magazine ELLE  auront reconnu Fonelle, la fille un peu folle-dingue qui envoie des mails délires à ses copines Bianca et Domino (et bien d'autres encore). Il arrive toujours des trucs de fous à Fonelle.

L'histoire : dans ce tome, un truc pas banal tombe sur Fonelle. Ben oui, elle est amoureuse. De quoi épuiser Bianca et les autres en mails désespérés. L'objet de son amour étant un scientifique chevronné, on peut s'attendre à des situations compliquées.


Mon avis : Bon, Fonelle est tarée, ça c'est un fait. J'ai beaucoup aimé le début, le mail envoyé à Bianca pour lui raconter qu'elle a trouvé l'homme de sa vie, un être beau, grand et intelligent. En même temps, toute la bande indique par le même biais à Bianca que Fonelle a jeté son dévolu sur un petit bonhomme coincé dans son costard cravate. La situation est très drôle.
J'ai aussi apprécié de voir toutes les tentatives de Fonelle pour séduire Félicien "son physicien", puisque c'est comme ça qu'elle va l'appeler tout au long du roman. Mais comme Fonelle reste Fonelle, et que l'amour platonique n'est franchement pas son truc, elle va quand même draguer/coucher/voir ailleurs pour assouvir son appêtit sexuel. Et ça, la folie du "j'ai des aventures sexuelles tous les soirs sinon ma vie ne vaut rien", j'avoue que ça m'agace. Si Fonelle passe plus de deux jours sans coucher avec un mec, elle craque... D'accord, on est dans un roman, Fonelle sort tous les soirs, mais pourquoi vouloir compenser ailleurs ce qu'elle ne peut pas avoir avec son physicien? C'est bon, c'est pas deux jours qui vont la tuer...
L'atout majeur de ce roman, c'est son rythme, et l'humour qui s'en dégage. On peut dire que les copines ne se font pas de cadeau! Les conseils de ses amies à Fonelle sont francs, sacrément drôles et percutants, aussi!
Malgré ça, je dois dire que je me suis un peu lassée. Ben oui, tout un roman sur les états d'âme de Fonelle, c'est vachement plus long qu'une chronique dans ELLE...
Et faut dire que c'est répétitif comme truc : le physicien annule des rendez-vous, ne rappelle pas, du coup Fonelle doute, alors vite, un petit mail à Bianca, qui, par quelques phrases bien senties, tente de la convaincre de lâcher l'affaire.
Mais Fonelle s'accroche et les tentatives de séduction durent deux ans. Oui, deux ans sans RIEN; sans autre chose que des mails entre Fonelle et Félicien. Alors ça, ça me fait marrer parce que c'est pas crédible du tout, mais alors pas du tout, vous serez d'accord.
Mais laquelle d'entre nous n'a pas ramé devant un mec qui lui plait, à interprêter le moindre de ses gestes, de ses mots, à se faire des films sur tout? Hein? On fait ça à 15 ans? Oui, bon, ok, à 15 ans, mais aussi bien après, je vous assure! Pour les plus (accros) romantiques d'entre nous, en tous cas.
Mais tout de même, deux ans... la vache!

Bref, si certaines situations sont un peu farfelues, ce roman permet de passer un moment agréable.

Je promets que je ferai mieux le mois prochain!!!


Les envies du mardi # 22

Nouveau mois, nouvelle envie du mardi!
Je prends toujours autant de plaisir à honorer ce rendez-vous lancé par Capp' sur Thé vert et Cappuccino.
Pour ce mois de Juin, j'aimerais que, sur ce blog, on retrouve plus de billets de lecture, parce que le shopping et la cuisine, c'est bien beau, mais il faut varier, aussi!

Malheureusement, je ne sais pas à quoi ça tient, mais tout ce que j'ai lu dernièrement ne m'a pas du tout inspiré. J'ai commencé Au delà des pyramides de Douglas Kennedy, mais je l'ai abandonné. Idem pour le premier tome de la série Doggy bag de Philippe Djian.
Il faut dire aussi que je suis tellement fatiguée le soir que je n'arrive pas à tenir plus de quelques minutes de lecture.

Pourtant, j'ai de quoi faire, regardez!


Alors, j'espère pouvoir vous livrer un billet concluant d'ici la fin de la semaine!

Et vous les copines, quelle est votre envie du mardi?

dimanche 5 juin 2011

Escapade du dimanche

Après l'orage d'hier, le soleil a pointé le bout de son nez, ce qui nous a donné, aux copines et à moi, une envie de promenade.

Nous avons opté pour la propriété Caillebotte à Y*rr*s.

Je connaissais le peintre, j'ai découvert aujourd'hui le collectionneur et le mécène.

Située au coeur d'un parc paysagé de 11 hectares, la propriété de la famille a été acheté en 1860 par Matial Caillebotte, le père de Gustave. Le peintre y passa dix neuf années de sa vie, de 1860 à 1879 et y peignit près de 80 tableaux. A la mort de son père, grâce à son héritage, le peintre put largement se consacrer à sa peinture.

D'abord, découvrez le kiosque et la glacière. Le kiosque a été élevé à un endroit stratégique du parc, qui permettait d'avoir le meilleur point de vue sur la propriété et sur le mont Griffon, point culminant de la ville. Sous le kiosque a été construit ce qui a été communément appelée la "glacière", dans la roche, et qui permettait d'avoir de la glace même en plein été et de conserver les aliments.




Puis, au fur et à mesure de votre progression dans le parc, vous arriverez au jardin potager. Alors là, c'est une explosion de senteurs, (reglisse, romarin, rhubarbe), de couleurs (rosiers, dhalias, géraniums) et de gourmandise (framboises, groseilles...) . Sont également exposés ici plusieurs tableaux de jeunes artistes, soutenus par l'association l'Orchidée, créée pour promouvoir les arts plastiques chez les jeunes. Ils peignent à la manière du peintre.


Plus loin, dans l'Orangerie, qui servait (comme son nom l'indique, hein!) à préserver du froid les récoltes d'orange. Maintenant, elle sert de salle d'exposition temporaire pour de jeunes peintres et sculpteurs. Le thème en ce moment : la marine. Nous avons donc vu de magnifiques tableaux, mais surtout de magnifiques sculptures en bronze.

L'autre batiment important, c'est le casin. La maison principale de la famille Caillebotte. L'intérieur a été transformé en musée où sont exposées des reproductions de tableaux du peintre, dont le célèbre Les raboteurs de parquet.
Et enfin, le lieu qui possède le plus de charme, à mes yeux, c'est celui-là :


Un exedre antique, et tout fleuri. Derrière, une volière très animée aujourd'hui et sur la gauche, un batiment abritant un centre d'art contemporain. Nous avons découvert l'univers de Yasse Tabuchi, un peintre japonais, mort en 2009 et qui a passé la plus grande partie de sa vie en France. Des oeuvres colorées et percutantes, avec une touche d'inspiration japonaise. Cette vidéo vous donnera un petit aperçu de son oeuvre.



Voilà des escapades du dimanche qui donnent envie de recommencer!

Je remercie le site de la mairie d'Y*rr*s, sur lequel j'ai récupéré les photos, parce qu'en vraie blonde qui se respecte, j'avais oublié mon appareil photo!


jeudi 2 juin 2011

Retour de shopping, épisode 6

Encore de nouvelles tenues estivales pour Léa, regardez plutôt.













Deux jolies robes légères, l'une colorée aux imprimés fleuris, et l'autre, plus sobre, mais tout aussi élégante, avec les pois aui réhaussent vraiment le blanc de la robe. Le tout déniché dans un célèbre magasin : T*ti.




Et enfin, un ensemble trouvé sur le marché, sur lequel j'ai trop craqué, pour son violet et ses motifs. Je l'imagine très bien dedans, en plus!

Ma pépette va être toute belle!

mercredi 1 juin 2011

Mes nouveaux amis du quotidien

"Madame, y'a quoi dans votre thermos? On peut goûter?"
"Maaadaaaaame, vous avez changé de thermos!!!"
                      Non, mes élèves ne sont pas en primaire, mais bien au lycée.


Ma journée de travail ne commence pas sans un petit thé... Que dis-je, pas un, non, plusieurs.
Je carbure au thé toute la journée, en fait.
Et pour cela, j'ai un ami précieux, j'ai nommé le thermos!

Histoire de varier les plaisirs, je change de thermos comme je change de thé.
Inutile de vous dire que je commence à me constituer une nouvelle collection, qui va concurrencer celle des tasses si je n'y fais pas attention.

Voici donc mes nouveaux amis pour la vie (enfin, presque) :


Le premier, à gauche, vient de chez le grand suédois bleu et jaune, comme les trois d'avant...
Celui de droite est un coup de coeur, du magasin pas cher à l'enseigne vichy blanche et rose, qui fait même les robes de mariée... J'ai choisi Paris, mais il se décline en bleu pour Londres, en vert pour l'Italie, et en jaune pour l'Amérique.

De quoi donc assurer cette fin d'année avec ce qu'il faut d'énergie à boire.