mercredi 19 octobre 2011

Conspiration 365, Janvier, Gabrielle Lord



L'histoire : Cal Ormond, un jeune lycéen de quinze ans, passe son premier 31 décembre sans son père, qui est mort d'une mystérieuse maladie qui attaquait son cerveau. Ce jour-là, il reçoit un terrible avertissement; un homme croisé dans la rue lui adresse ces mots : "ils ont tué ton père, ils te tueront".
Le soir même, Cal manque de se noyer lorsque le bateau dans lequel il se trouvait avec son oncle Ralf, le frère jumeau de son père, chavire. Coïncidence?
Cal va alors découvrir que son père avait découvert un secret concernant sa famille, un secret qu'il doit percer, mais visiblement, il n'est pas le seul à s'y intéresser... Son oncle lui-même a l'air d'en savoir plus qu'il ne le dit...


Mon avis : J'ai passé un bon moment, avec ce court roman.
D'abord, j'aime toujours beaucoup ce que publie Rageot en général. En outre, je me suis laissée tenter par le concept de cette série en douze volumes, un pour chaque mois de l'année. Voilà les raisons qui m'ont amenée vers ce livre, que j'avais pourtant repéré depuis plus d'un an maintenant.
J'ai aimé l'organisation du livre, qui se présente à la manière d'un journal intime, mais qui ne relate que les jours importants pour le héros.
Très vite, on est embarqué avec Cal dans cette aventure incroyable, qui va le mener à douter de sa propre famille. L'ado est touchant lorsqu'il évoque son père décédé, et, même s'il ne comprend pas grand-chose aux dessins qui lui sont adressés, il n'hésite pas une seconde à se lancer dans la découverte de ce que son père cachait. Toutefois, on sent bien que le roman est centré davantage sur l'action que sur la psychologie du personnage. C'est dommage, j'aurais aimé voir Cal prendre de l'épaisseur, au fil du livre. Peut-être est-ce un choix de l'auteur, après tout elle a douze tomes pour nous dire qui est vraiment son héros.
Ce roman est très rythmé, plusieurs rebondissements surprenants nous entaînent dans la course folle de Cal, et on ne s'ennuie pas. Malheureusement, on passe très vite sur chaque épreuve vécue par Cal, et, alors qu'il vit des choses marquantes, l'ensemble n'est pas creusé, approfondi. On reste à la surface et c'est dommage.
Néanmoins, le personnage est attachant, l'intrigue intéressante, on se prend facilement au jeu : mais quel rôle l'oncle Ralf joue-t-il exactement dans cette histoire? Gentil ou méchant, l'oncle?

Forcément, le premier tome amène à la fin son lot de suspense, laissant Cal dans une situation plus que périlleuse. Evidemment, hein, sinon, on n'irait pas lire la suite.
Justement : maintenant que je suis embarquée dans cette série, je pense que je continuerai un peu, histoire de voir si le personnage et l'intrigue gagnent en profondeur. En espérant ne pas être déçue par la suite, et que les douze volumes vaudront le détour, sinon... Je n'aimerais pas découvrir que cette série est un piège, une simple entourloupe commerciale, comme il y en a tant.

lundi 17 octobre 2011

Une radio des blogueurs halloweenesque



Mois d'octobre oblige, cette session de La Radio des blogueurs se doit d'être "halloweenesque"! Leiloona nous demande donc de proposer une chanson qui rappelle Halloween, les fantômes, les morts-vivants, les sorciers ou la nuit tout simplement. Moi j'ai choisi le plus sexy des fantômes!

dimanche 16 octobre 2011

Smoothies gourmands

Samedi matin, jour de rugby : la France qui joue une place pour la finale de la Coupe du monde, c'est pas nouveau., n'est-ce pas?
Remember : 2003 et 2007... ces satanés british nous ont coupé dans notre élan... les deux fois...
Mais cette fois, le miracle a eu lieu... Les français ont "cueilli la rose entre les poteaux", (même tout un bouquet de roses!) en quart de finale.

Cela méritait bien une réunion au sommet entre supporters pour le voir le match de la demi-finale, non?
Et comme c'est pas du tout notre genre d'être moqueurs, non, non, pas du tout, un petit clin d'oeil aux anglais s'imposait par l'organisation d'un petit brunch matinal!

Alors, entre les croissants, les muffins aux myrtilles, les fondants au chocolat, les crèpes et les barres de céréales maison, nous avons également fait le plein de vitamines, avec de délicieux smoothies fraîchement préparés.

Smoothie framboises-gingembre : hachez finement un peu de gingembre frais. Passez au blender 200g de framboises avec le gingembre, et servez tout de suite.

Smoothie ananas-mangue-miel : mixez au blender les tranches de mangue avec les morceaux d'ananas, sur lesquels vous aurez versé deux cuillères de miel. Servez immédiatement.
Si vous êtes gourmand MAIS feignasse comme moi, les fruits coupés et congelés de chez notre ami au flocon (copyright de ma copine Capp'!) feront parfaitement l'affaire.



Bonne dégustation!

lundi 10 octobre 2011

Tartelettes au citron meringué

En ce dimanche pluvieux, aucune sortie envisageable.
Alors pour faire honneur à la copine dévouée qui a bravé la pluie pour venir dîner avec moi, j'ai concoté une douceur pour le dessert.



Pour la pâte brisée :
  • 150g de farine
  • 1 jaune d'oeuf
  • 80g de beurre en pommade
  • 1 pincée de sel
  • un peu d'eau ou de lait
Mélangez la farine et le sel avec le jaune d'oeuf, puis ajoutez le beurre, en mélangeant du bout des doigts. Ajoutez progressivement l'eau ou le lait, afin de lier le tout. Faites cuire à blanc, pendant 20 minutes à 180°.

Pour la crème de citron :
  • Crème de citron de chez Aix et Terra
Pour la meringue :
  • 100g de sucre
  • 2 blancs d'oeufs
Montez les blancs en neige. Quand ils commencent à être fermes, ajoutez progressivement le sucre et battez en neige ferme.

Mettez une couche de crème de citron sur la pâte cuite, recouvrez de meringue et enfournez à 120° dix minutes le temps que la meringue dore.


Voilà le résultat. Salivez devant le citron coulant... Il ne vous manque plus que le son de la cuillère qui craquelle la meringue, comme un pas dans la neige... Miam!!

dimanche 9 octobre 2011

Dernières nouvelles des oiseaux, Erik Orsenna

"La vie fait du bruit. Forcément. Toutes les vies, même celle des plantes: quand elle poussent, ça s'entend. Il suffit d'être attentif.
Quand les bruits, tous les bruits ont disparu, c'est mauvais signe. Très mauvais signe."



Ca fait un petit bout de temps que ce roman traîne sur ma PAL et je me suis enfin décidée à le lire



L'histoire : Sept jeunes gens, récompensés parce qu'ils sont des passionnés (de colle, d'escaliers, de moteurs, de nuages...) vont devoir vivre deux mois sur une île où ils pourront enfin laisser libre cours à leur passion dévorante. Alors que l'idée de départ prévoit que les sept établissent un contact et réalisent un projet commun, aucun d'entre eux ne s'adresse la parole.
Survient alors une terrible tempête, qui détruit presque tout sur l'île. Comment les sept vont-ils pouvoir repartir? Voilà leur projet commun : trouver un moyen de rentrer chez eux.

Mon avis : Même si ce roman est court et que son idée de départ est originale, je me suis vraiment ennuyée en le lisant. Récompenser non pas les bons élèves, mais des élèves différents, travailleurs, mais travailleurs passionnés et libres. Jolie utopie.
L'histoire bien entendu tient plus du conte que du roman, mais la "magie" n'a pas opérée. Je n'ai pas été sensible à ces sept personnalités atypiques, à part peut-être le personnage qui aime les nuages mais qui pourtant se trompe de prédiction et ne voit pas arriver la tempête, ce qui lui vaut les foudres de ces camarades.
La seconde partie du roman est quand même plus intéressante, lorsque les sept enfants commencent à travailler ensemble, mais je n'ai toutefois perçu aucun lien entre eux, aucune complicité, qui aurait pu porter le projet et emballer le lecteur, car la participation de chacun à ce projet est relatée dans un chapitre différent. On ne comprend donc pas ce que l'un des sept peut apporter aux autres si ce n'est un coup de main de temps en temps.
Si Orsenna voulait vanter les mérites de la différence, c'est un bon pari. Si son but était de louer le travail, la solidarité et les valeurs communes du style "ensemble on est plus fort", je crois que c'est raté. Chaque personnage semble se retrouver encore plus solitaire qu'au départ, et leur décision de rester ensemble me conforte dans cette idée (la différence isole, et même si on est plusieurs à être différent) mais est bien légère et optimiste.
Je crains d'être passée totalement à côté de ce roman, et même de l'écriture d'Orsenna, qualifiée de "féerie" par un critique sur la quatrième de couverture. C'est incontestablement une écriture fluide, qui joue avec les mots mais il n'y a pour moi aucune féérie là-dedans.

Mais ce roman n'a pas que des points négatifs, même s'il m'a déçue. J'ai beaucoup aimé le parti pris du narrateur, dont on nous cache l'identité et qui suscite des questions. Est-ce l'un des sept? La directrice? Quand son identité est révélée, on comprend ce choix judicieux, de celui qui est le plus isolé des sept, et qui peut donc porter un regard particulier sur leur situation.
Enfin, ce roman est entrecoupé d'illustrations colorées et rigolotes, qui donnent vraiment l'aspect du conte à cette histoire.

samedi 8 octobre 2011

Samedi bricolage

Vous vous souvenez d'une de ces envies du mardi pour laquelle j'avais envie de moderniser un peu mon coin cuisine?
Vous vous souvenez comme c'était tout moche pas beau avant? Non? Piqure de rappel...
Ah, c'est pas top, hein? Je vous l'avais dit!





J'avais quand même un peu avancé, en appliquant un papier adhésif dans les tons de gris, sur l'étagère, comme la photo le montre. Mais malheureusement, le papier n'a pas bien tenu, et a commencé à se décoller quelques temps après.
Ne regardez pas la peinture qui s'effrite, hein, je vais faire ça aussi, mais plus tard!







Alors aujourd'hui, vu le temps un peu pourri dehors, après avoir acheté il y a des mois tout ce qu'il fallait pour refaire mon meuble, je me suis mise au travail. Habillage intégral du meuble, et renforcement des bords des étagères, là où le premier papier se décollait.
Et voilà le résultat :


Tout ça bien sûr avec utilisation de ma visseuse/dévisseuse, pour enlever la porte et la petite poignée. Ce soir, je suis vraiment hyper fière de moi!!!!

vendredi 7 octobre 2011

Atelier peinture

Ce week-end, marraine est venue nous voir, maman et moi. C'est marraine qui m'a gardée, pendant que maman prenait du temps pour elle. Moi j'ai dormi, enfin, pas beaucoup, parce que j'ai été réveillée par les gens qui habitent au-dessus, et par les pleurs de leur petit bébé. Marraine a dit que si le bébé pleurait, c'est qu'il avait besoin de faire dodo, comme moi... Je crois que marraine, elle m'a baratinée, là... mais j'ai quand même fait comme elle a dit, je me suis rendormie.

Quand je me suis réveillée, marraine m'avait préparé un goûter et sorti tous les trucs et bidules que maman avait achetés dans le magasin de loirsirs créatifs où on est resté longtemps, j'ai trouvé... mais ma maman, ça avait l'air de lui plaire, par contre.
Elle m'a dit qu'on allait faire de la peinture; ça, je connais, j'en ai fait avec maman, l'autre jour. On a peint un pot blanc, et maman a dit qu'on pourrait y mettre une fleur. Marraine voulait que, cette fois, on peigne des lettres, il parait que c'est celles de mon prénom, mais ça ne me dit rien.

Marraine s'est assise sur le balcon, j'ai fait comme elle. Puis, marraine a mis de la peinture dans un support en plastique, elle a trempé son doigt dedans et a tapoté doucement sur le "L" de mon prénom. Au bout de deux minutes, marraine avait de la peinture partout sur les doigts, beurk!! Mais le pire, c'est qu'elle voulait que je fasse pareil! Ah ça non, alors, je ne vais pas me salir, moi! J'ai fait non de la tête, mais marraine insistait.
Heureusement, maman est arrivée à ce moment-là. Elle était belle, maman, avec sa nouvelle coiffure... mais bon, j'attendais qu'elle me sorte de là, maman! Eh ben non, maman s'est assise comme marraine, et vous le croirez pas, elle s'est mise à faire pareil! Un beau spectacle, que les doigts de maman et marraine et leur sourire qui m'invitait à faire pareil!!!
Déjà que je n'aime pas me salir quand je mange, que je nettoie ma chaise haute ou la table dès qu'un miette tombe dessus, elles n'ont pas cru que j'allais vraiment salir mes doigts, hein?
Maman a insisté... un peu... en prenant mon doigt et en le trempant dans la peinture. Mais moi je l'ai vite enlevé et je l'ai montré à marraine, pour qu'elle l'essuie.
Alors, marraine m'a tendu un objet bizarre, un pinceau, comme elle dit. Maman m'a montré comment on s'en sert, et c'était très chouette, parce qu'avec ça, du coup, j'ai pu peindre comme elles!! Franchement, pourquoi elles ne m'ont pas montré ça au début?
J'aime bien le jaune, et le bleu, aussi... J'ai essayé de dire les couleurs, mais il y en a beaucoup, en fait.

Et puis, peindre ces trois lettres, c'est long, quand même!
Alors je me suis levée (j'ai fait bien attention à marcher loin du carton tout plein de peinture, ça a même fait rire marraine et maman) et je suis allée fouiller dans la poche où maman a mis tout ce qu'elle a acheté. J'ai trouvé des trucs qui se collent tout seuls. C'est drôle, ces animaux, j'en ai mis plein sur une feuille. Maman et marraine, elles, ben... elles ont fini la troisième lettre, et marraine la petite étoile. J'ai regardé comment faisait marraine, avec la peinture à paillettes; elle m'a demandé si c'était beau, je lui ai dit oui. Elle m'a souri et m'a fait un bisou.

Puis, je suis allée au bain. Franchement, je crois que maman et marraine avaient les mains plus sales que moi, mais pourquoi elles n'ont pas pris de bain, aussi?

Le soir, j'ai regardé par la fenêtre de ma chambre les lettres qui séchaient sur le balcon. Je ne voyais pas trop ce qu'on allait en faire. Maman m'a dit qu'on les collerait sur la porte de ma chambre le lendemain.

Le lendemain, quand je me suis réveillée, marraine était encore là. On a joué un peu, j'ai fait à manger pour nous deux, et marraine m'a demandé pourquoi elle n'avait qu'une tomate à manger, et moi plus de choses... Je l'ai regardée et je lui ai dit, d'un air très sérieux : "Mange!". Marraine a rigolé, mais elle n'a plus posé de questions!
Et juste avant que marraine parte, maman et elle ont récupéré les lettres et l'étoile sur le balcon, pour les coller sur ma porte de chambre. J'ai bien aimé les regarder faire, marraine avec le bouchon de colle dans la bouche, et maman qui appuyait fort fort une lettre sur la porte... C'était marrant!
Après, maman m'a portée, et j'ai vu ce que ça donnait. En fait, je trouve ça joli, pas vous?


Maman dit que ce n'est pas fini, qu'il reste des choses à coller dessus, ou à côté. Elle a acheté des grenouilles, des coccinelles, des papillons, en papier, en bois, à coller ou à peindre. Finalement, je crois que je ne suis pas celle qui s'est le plus amusée, ce jour-là...

jeudi 6 octobre 2011

Pour faire la star

C'est bien beau de vous montrer les nombreuses tenues que j'achète, mais il n'y a pas que les fringues dans la vie.... y'a le maquillage aussi!

Voici donc mon nouveau joujou : une palette de "cubes" coordonnés, dans un beau dégradé de l'orangé au marron foncé, tout ce que j'aime!







Cette palette présente plein d'avantages :
  • la texture : super lisse à appliquer (au pinceau) et en même temps très couvrante.
  • la tenue : pas de poudre qui se barre de vos yeux après quelques heures, on tient la journée sans problème
  • le choix : une couleur peut s'utiliser seule, ou en association avec une autre
  • la gamme : quatre tons de couleurs sont disponibles
  • le prix : quatre fards à paupières dans cette palette... Pour ce prix, à l'unité, vous en auriez eu deux.

Et enfin, la surprise, parce que c'est ce qui m'a fait craquer pour cet achat : vous sortez? Pas de panique, la palette vous accompagne partout. Humidiez légèrement votre pinceau, avant de procéder à la retouche maquillage. Observez le résultat : votre fard a pris des reflets nacrés et irisés du plus bel effet!
Ce bijou vous tente? Rendez-vous dans une boutique The Body Shop!

mercredi 5 octobre 2011

Retour de shopping, épisode 8

Ce week-end, je suis passée en "mode marraine" à plein temps.
Mais comme je pense à ma filleule même quand je ne la vois pas, j'arrive à chaque fois les bras chargés de tenues que j'ai trouvées lors de mes virées shopping.

Voici donc les dernières acquisitions de la garde-robe de ma puce :



D'abord, une salopette grise, et une blouse à motifs colorés, à porter sous la salopette ou seule sur un legging.










 Ensuite, une seconde robe, dans un tout autre style, mais que j'aime beaucoup aussi. Le détail que j'aime : la ceinture tressée.















Et enfin, une dernière robe sur laquelle j'ai totalement craqué, pour le rose carrément flashy et pour la ceinture façon ruban de satin. Elle était également disponible et noir avec ruban or, ce qui aurait permis à ma pépette d'avoir une tenue digne de ce nom pour les fêtes, mais malheureusement, il n'y avait plus sa taille. Je me dis que celle-là fera parfaitement l'affaire pour son anniversaire dans un peu plus d'un mois.

mardi 4 octobre 2011

Belle à croquer, Emma Holly


Et c'est parti pour une nouvelle lecture inavouable pour le rendez-vous mensuel de Stéphie sur Mille et une pages! En ce premier mardi d'octobre, je vous propose de découvrir un titre de la collection "Passion intense" et je dois avouer que je me suis sacrément bien marrée!
Bon ok, ce n'est surement pas l'effet que produit ce genre de bouquin le plus souvent!
Mais laissez-moi vous présenter "Belle à croquer", de Emma Holly (dites, c'est moi ou le nom de l'auteur est sacrément bien choisi?). Livre prêté par Stéphie herself, qui n'a de cesse d'élever dès qu'elle le peut ma culture au plus haut niveau.




L'histoire : Frankie Smith est restauratrice. Après une scène des plus torrides avec son petit ami Troy (que ce prénom est charmant, n'est-ce pas?), celui-ci lui annonce qu'il la quitte. Elle apprendra bien vite qu'en fait, Troy l'a trompée avec Karen, qui est tombée enceinte de lui... et comme Troy a l'âme d'un gars bien, il a décidé d'assumer ses responsabilités.
Dépitée, Frankie se console dans les bras du premier mec qui passe, qu'elle embauche comme cuisinier. Alors qu'ils passent la nuit ensemble, le corps d'une jeune fille sans histoires est retrouvé à côté du restaurant et l'arme du crime dans la réserve.
Le commissaire chargé de l'enquête, Jack West, semble, lui aussi, très attiré par Frankie... ça promet!




Mon avis : voilà une sacrée découverte que ce "polar" un peu spécial!
Enfin, polar, c'est vite dit, parce que, honnêtement, on s'en tape un peu de savoir qui a tué la gentille Tish (encore un prénom bien cul-cul!), non?
D'autant plus que derrière la fille qui passe le plus clair de son temps à rendre service ou à s'occuper d'oeuvres caritatives, se cache une série de dvd pornos! Ah, voilà, on y vient. En fait, on se rend vite compte que dans la petite ville de Six Palms, tout le monde couche avec tout le monde... enfin, surtout Frankie, qui est une petite délurée qui ne boude pas son plaisir!
Les ébats des personnages tiennent leurs promesses, je n'ai pas été déçue de ma lecture! Mais, un bémol tout de même : pourquoi, mais pourquoi, en pleine action, un des protagonistes se met tout un coup à s'exclamer "Mon Dieu!". En effet, pas moins de sept scènes de sexe dans ce roman, et sept "Mon Dieu!" qui sont censés représenter le degré d'extase des participants... Mouais... Ca aurait plutôt l'effet de casser l'ambiance, pour moi, ah, ah, ah!!!
Ah, si, autre chose : qu'est-ce que ça papote, tout de même!!

Enfin, je pense que si j'ai apprécié la lecture de ce roman, c'est parce que je me suis mise "dans l'ambiance" : en effet, j'ai parcouru l'essentiel de ce roman dans ma baignoire!!!! Très agréable, donc!

Merci encore à Stéphie pour avoir partagé ce bouquin avec moi, et, avec tout ce que je t'ai emprunté, je crois pouvoir encore assurer ma participation pour plusieurs mois à venir.