mercredi 31 mars 2010

L'Arnacoeur, de Pascal Chaumeil

Avant de retourner au cinéma ce soir, il fallait quand même que je puisse combler mon retard de billets dans cette catégorie.
Ma dernière séance de cinéma remonte à presque quinze jours déjà, et il s'agissait de


L'histoire : "Votre soeur sort avec un abruti? Votre fille unique est amoureuse d'une brute épaisse? Pas de panique, un homme peut encore agir. Son nom : Alex Lippi. Sa profession : briseur de couples professionnel. Son arme : la séduction." 
Voilà comment débute le synopsis de ce film, qui fait déjà beaucoup parler de lui. Romain Duris alias Alex a pour but d'aider les femmes (seulement celles qui sont malheureuses sans le savoir) à se rendre compte d'elles-mêmes des erreurs qu'elles commettent, et de faire de tout petit ami, fiancé, mari... un ex. Pour cela, tous les moyens sont bons : recherches poussées dans le passé des demoiselles, planques, fausses identités, sourire ravageur et larmes attendrissantes, tout y passe. En quelques semaines, l'affaire est réglée. Mais cette fois-ci, Alex n'a que dix jours pour parvenir à séduire la belle Juliette, follement amoureuse d'un ténébreux italien. La tâche n'est pas aisée, puisque Juliette semble profondément heureuse...

Mon avis : J'ai adoré. Ce fut un très bon moment de rire et d'émotion. Vanessa Paradis et Romain Duris (que je n'appréciais pourtant pas beaucoup) sont au top, sublimes, époustouflants, brillants. Leur complicité crève l'écran.
L'histoire est bien ficellée, et malgré une fin évidemment attendue, les chemins empruntés pour y parvenir sont originaux. Alex Lippi n'est pas un sex-symbol musclé et sûr de lui, le genre de type qui réalise des prouesses pour impressionner sa belle. Au contraire, plus il essaie de séduire Juliette, plus il se ridiculise. Jusqu'à cette scène (qui deviendra probablement culte dans très peu de temps) où, le temps d'une soirée, Alex et Juliette revisitent la chorégraphie mythique de Dirty Dancing, film préféré de la demoiselle.
Au début, on rit des méthodes d'Alex, de ses déboires personnels, de sa dégaine et de sa tignasse indisciplinée.... Il faut le dire, on le trouve un peu "beauf".
Puis, au fil du film, la magie opère. On se laisse porter par la rencontre de ces deux êtres si différents, on s'attendrit de la maladresse d'Alex face à l'indifférence de Juliette. Enfin, on finit par être totalement sous le charme. Enfin, moi, je l'ai été. Je sais qu'avec moi, le film a atteint son but : il s'en est fallu de peu pour que je fasse pas de commentaires en m'adressant directement à Vanessa Paradis tels que "Purée, mais tout le monde l'a vu, qu'il t'aimait, allez, ouvre les yeux...". Oui, je sais... Sauf que quand j'en suis là, c'est que c'est un pari réussi!

En bref, une comédie romantique quelque peu décalée, qui mérite le détour.

Petit clin d'oeil : envie de "tester" votre conjoint à la manière d'Alex? Vite, un petit tour sur le site officiel du film, . Des petits tests amusants vous sont proposés.


Ce soir, j'ai rendez-vous avec mon chouchou du cinéma : je vais voir Pascal Elbé dans son film Tête de turc... Beh oui, un film avec Pascal, ça ne se rate pas, mais alors en plus, si c'est lui qui l'a réalisé...

lundi 29 mars 2010

Un livre cible de la justice

Ce soir, pour remettre ce blog à jour, je vous propose de vous parler d'un livre qui fait l'objet des critiques les plus sévères. Il est même trainé en justice par une association qui demande des dommages et intérêts à l'auteur et à la maison d'éditions. Ce livre, c'est le roman Aux malheurs des dames, de Lalie Walker. 

                                                     

Le concept: les éditions Parigramme ont eu l'idée originale de faire appel à de jeunes auteurs pour créer une collection de polars, "Noir 7.5", polars censés se dérouler dans le Paris d'aujourd'hui.
L'histoire : Lalie Walker a choisi de placer son intrigue dans le quartier de Montmartre, au coeur du Marché Saint-Pierre, temple du tissu et de la couture. Très vite, des évènements inquiétants se produisent, même des meurtres.
Le problème : une société, Village d'Orsel, a porté plainte contre l'auteur et la maison d'éditions, pour injures, diffamation et mauvaise publicité, entre autres. Elle demande la suppression des rayons du roman de Lalie Walker et deux millions d'euros de dommages et intérêts!!!!



Dès que ma copine Gio en a parlé sur son blog Notes de chevet, je me suis sentie concernée par cette histoire : où allons-nous si toutes les fictions disparaissent ou sont attaquées en justice? Gio a donc lancé l'idée d'une grande lecture commune, pour défendre ce roman et faire ce que nous, blogueurs et lecteurs, savons le mieux faire : LIRE.
J'ai donc répondu à l'appel de Gio, et je participerai à cette lecture commune, avec parution d'un billet sur cette lecture le 1er Juin!

Les copines ont également répondu présentes : Lolli, Stéphie, Dan, Couette, Eloah, Pimprenelle, Dolly...

Qui se joint à nous????

mardi 23 mars 2010

The ghost writer, Roman Polanski

Ce week-end, j'ai profité du Printemps du cinéma. Même si j'ai vu moins de films que l'an dernier, où avec ma copine Stéphie, nous avions enchaîné les séances, j'ai réussi à voir deux films.

Je vous présente le premier, vu dimanche après-midi. Il s'agit du dernier film de Roman Polanski, The Ghost writer.


L'histoire : un célèbre nègre littéraire accepte de terminer les mémoires du Premier ministre britannique, Adam Lang. Mais dès le début, le projet semble mal engagé pour notre écrivain. D'abord, il y a la mort suspecte de son prédécesseur, puis l'énigmatique Lang qui livre ses confidences au compte goutte et enfin, il y a Ruth, la séduisante femme de Lang, qui ne le laisse pas indifférent. Lorsque des accusations de crime contre l'humanité sont portées contre Adam Lang, on charge le nègre d'écrire un communiqué de presse pour contrer les médias. Fort de cette médiatisation, la parution des mémoires du premier ministre a été avancée. Le nègre ne peut plus reculer et va donc faire des recherches poussées sur la vie d'Adam Lang.

Mon avis :
Premier point positif : Ewan McGregor vieillit très bien!
Plus sérieusement, on a là un excellent thriller, sombre, intriguant, et très bien mené. La scène se passe sur une île perdue, où Adam Lang, sa femme, et ses collaborateurs vivent vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le nègre débarque là-dedans comme un chien dans un jeu de quilles, et un huis-clos oppressant se met en place.
On suit cet écrivain dans ses recherches non seulement sur le passé de Lang, mais aussi sur ce qui a pu arriver à Mike, celui dont il a pris la place. Polanski nous tient en haleine jusqu'au bout, un dernier rebondissement et une fin surprenante, parfaitement inattendue.
L'écriture est savoureuse, quelques touches d'humour (anglais, of course) font sourire et détendent l'atmosphère.
Les acteurs sont justes, Pierce Brosnan tient là un rôle à sa mesure, bien mieux que dans la peau de James Bond, et les rôles féminins tiennent également la route. En femmes fortes et indépendantes, Olivia Williams et Kim Cattrall crèvent l'écran.
Un bémol cependant : quelques longueurs tout de même car j'ai décroché à certains moments, et la VO pour cela n'aide pas à tenir éveillé... (oui, j'avoue, j'ai piqué du nez... deux fois...) . Je mets ça sur le compte de l'horaire de la séance à laquelle j'ai assisté, 16h30, c'est pas vraiment un bon créneau pour un film de ce genre.

Un bon moment de bon cinéma, en tous cas.

Prochain billet ciné : L'Arnacoeur, avec Romain Duris et Vanessa Paradis.

jeudi 18 mars 2010

Swap anniversaire du forum : les photos!

Tadam!!!!!!
On est le 18 Mars, il ya deux ans exactement, mon forum préféré voyait le jour, et c'est toujours un réel bonheur de passer chaque jour prendre des nouvelles des copines, mes "collègues" virtuelles.

Alors... ma swapée se nomme Libellule, et ce que j'ai reçu était un colis... très lourd, mdr!!!
Un colis aux couleurs de la Provence, région natale de ma swapée.
Un colis où les mots LETTRES, BOISSON, GOURMANDISE, PROF et SEXE (oui, oui, et pourtant, elle ne me connaît pas tant que ça...) sont les mots choisis par Libellule.

En voici le contenu :



D'abord, pour le mot LETTRES, ma swapée a choisi deux romans qui m'ont l'air tout à fait convenir à ce que je recherche :
    - Les gens, de Philippe Labro
    -  L'heure trouble, de Johan Théorin

Elle a ajouté un magnifique marque-pages.



Ca, c'est pour le mot GOURMANDISE :
- un livre de recettes de pâtes, parce que j'apprécie la cuisine italienne tout particulièrement
- un "kit" de bocaux pour faire un cake aux aubergines ainsi que la recette, évidemment! le tout de fabrication artisanale.
- du chocolat : un tube de petites billes au chocolat noir, et un sachet  de carrés au chocolat au lait et noisettes
- sachet de triangles à l'anis, succulents (ben quoi, j'ai goûté, on a dit qu'on devait attendre pour tout montrer, mais pas pour déguster!!!


Bon, visiblement, ma swapée a compris à quel point j'étais gourmande!
Ce sont de jolies attentions, et depuis que j'ai reçue ce colis, je grignote, je grignote....






Voici son choix pour le mot BOISSON : (ouf, ma réputation d'alcoolique n'a pas encore tout à fait passé les barrières du virtuel! Quoique...!!!)
Il s'agit donc là encore de thé de Provence, qui sent divinement bon.

Et enfin, en vrac, le reste du colis :
Pour le mot PROF, ma swapée n'a pas voulu bricoler elle-même, mais la trousse a été réalisée par une amie à elle. Merci à l'amie, donc!
Libellule a ajouté un savon de Marseille à la fleur d'oranger (mamma mia, je rafole de la fleur d'oranger, mon gel douche sent déjà comme ça!), un petit sachet de cônes d'encens et un petit porte-clé représentant un ourson tout mimi.


Mais, me direz-vous, il manque un mot.... et non le moindre. Alors, toutes mes excuses à ma swapée, mais vraiment, je ne vais pas montrer cela sur mon blog : il s'agit en fait d'un jeu de cartes, (et vous montrer l'emballage ne vous serait pas utile), mais aucun règle n'accompagne le jeu. Ce sont simplement des photos trèèèèèèèèèès osées, que la décence m'interdit de poster là!
Mais en tous cas, ça m'a bien fait rire!

Voilà, encore une fois, ce forum merveilleux a fait des heureuses : la preuve?
Allez faire un tour chez Rafafa, Lolli, Capp', Melmélie, Dolly, Couette et Dan, mes cop's profs de Lettres, pour voir qui les a swapées et tous leurs présents!

Vive le forum, et vive le swap!

Mon prochain rendez-vous swap? Celui de Stéphie, du blog Mille et une pages, organisé en duo avec sa copine de Mots en bouche, sur le plaisant thème "Happy face"!

mercredi 17 mars 2010

Vu de l'intérieur

A la demande générale (merci les coupines ;) !! ) , je vous dévoile le contenu de mes boites aux trésors présentées hier.


Dans la boite en bois : des stickers, des crayons de couleur, des pastels, des stylos à paillette, des ciseaux cranteurs avec différents dessins, des perforeuses colorées, des attaches parisiennes, des boutons, de la colle (en stylo ou en tube), un rouleau d'adhésif en pastilles (pratique pour coller le coin d'une photo qui rebique!), une "souris" qui elle, déverse une bande collante... Et encore, j'ai mis l'essentiel.
Au fond, un magnifique album photo (on ne le voit pas très bien, avec une couverture dans les tons rose-argentés, au toucher satiné), que je réserve pour les photos de tous les bébés de mon entourage.




Dans la boite en tissu, tout un assortiment de papiers les plus variés : papier calque, mousse, à relief, coloré, doré, uni, rayé, du grand format à la chute de papier...

Dans le fond, l'assortiment présenté récemment (assortiment de rouge + papier ajouré + accessoires divers), et le gros carnet (ici, la première page présente des ronds roses avec les lettres de l'alphabet) de mes débuts, qui renferme encore tout plein de feuillets non utilisés.


Et voilà, j'espère que cela vous a plu, ou peut-être même donné quelques idées, on ne sait jamais!
Rendez-vous pour la prochaine page de scrap'!

mardi 16 mars 2010

Boites aux trésors

Lorsque je fais du scrapbooking, gérénalement, j'en mets partout... J'étale les papiers, les accessoires, je découpe (et après, je passe l'aspirateur, c'est moins fun...!!) et maintenant, le tiroir d'un meuble en plastique qui me servait à tout ranger n'est plus assez grand.

Je vous présente donc les boites aux trésors :


Celle de droite est recouverte d'un tissu brodé. Elle me sert à mettre les accessoires les plus encombrants. Rubans, scotch, stylos et les carnets de papier les plus petits. Celle de gauche est en bois et renferme les petits accessoires, les attaches parisiennes, les perforeuses, les stickers et autres babioles à coller ou à coudre.
Maintenant, le tiroir a désempli, il ne contient plus que les grands papiers et mes grands outils : règle, normographe, etc...

Je crois que je n'ai pas besoin de vous dire d'où viennent ces jolies boites : du Bois des Fées, bien sûr!!!

lundi 15 mars 2010

Révélation, Stephenie Meyer

"Beurk! Avaient-ils donc beaucoup de trucs abominables de cet acabit, genre maison de l'horreur? Un réfrigérateur rempli de sang - ça, c'était fait. Quoi d'autre? Une salle de torture? Une crypte remplie de cercueils? "


Ca y est!!!! J'ai enfin terminé la saga des vampires et des loups-garou!
Je vous avais déjà parlé du tome 3, Hésitation, ICI, et ce soir, je vous propose un billet sur le dernier tome des aventures de Bella, Edward et Jacob, Révélation.


Souvenez-vous : nous avions laissé Edward et Bella sur la promesse faite par le vampire de transformer son amoureuse en immortelle à condition que celle-ci l'épouse. Ils sont également légèrement obligés de penser à la transformation de Bella, car le clan des Volturi, vampires qui font régner l'ordre et la terreur au sein de tous les clans, ont clairement imposé cette condition lorsqu'ils ont laissé Edward repartir vivant d'Italie.

Le premier tome s'ouvre donc sur les préparatifs du mariage.
Cette première des trois parties du roman nous est racontée du point de vue de Bella, et même si je n'ai pas vraiment apprécié d'avoir la "mimi geignarde" de service comme narratrice, je peux dire que j'ai beaucoup ri!
J'ai ri de la voir encore plus tête à claques que dans les autres tomes, j'ai ri de son envie soudaine d'être encore humaine lorsqu'elle et Edward partiraient en lune de miel, j'ai ri de son appétit insatiable en matière de sexe... Bon, j'avoue, je me suis surtout beaucoup moquée! Mais honnêtement, je crois qu'elle le mérite, tant son personnage est bourré de clichés, tant ses préoccupations de jeune mariée me paraissent un tantinet exagérées... Mais peut-être suis-je trop dure, là.
Alors forcément, quand celle-ci a mal au ventre et se plaint de nausées, il ne faut pas être bien maligne pour comprendre ce qu'il se passe! Le seul rebondissement de cette partie réside dans la toute fin : Edward, Carlisle et les membres de la famille pense que ce bébé est trop dangereux et mal connu d'eux (ben oui, avant nos amoureux transis, aucun vampire ne s'était amourachée d'une humaine au point de lui faire un enfant, ils ne savaient même pas que c'était possible!), donc, ils décident de l'éliminer. Or, Bella n'est pas d'accord. Tiens, deviendrait-elle un peu adulte, pour se soucier de quelqu'un d'autre que d'elle-même? (bon, promis, j'arrête...) Elle se tourne alors vers la seule personne susceptible de comprendre ce désir d'enfant et de l'aider, la seule personne de la famille qui ne l'a jamais vraiment acceptée : Rosalie.  

La seconde partie du roman s'intitule "Livre de Jacob". On comprend aisément que notre ami Quileute va en être le narrateur. Et là, si j'ai souri, je ne me suis plus moquée. Comment changer de ton en quelques lignes? Demandez à Stephenie Meyer! Elle cerne si bien ses personnages que j'ai trouvé toutes les pensées, les émotions, les sentiments et les coups de gueule de Jacob extrèmement justes. J'ai compati à sa douleur de voir Bella et Jacob mariés, j'ai suivi son parcours avec intérêt, de sa décision de se conduire en véritable chef de meute à celle de rester auprés de Bella qui souffrait. J'apprécie également le caractère du personnage et son sens de l'humour.
Je trouvais déjà que c'était le personnage le plus complexe et le plus intéressant et je ne fus pas déçue de cette partie qui lui est entièrement consacrée.

Enfin, la seconde moitié du roman nous replonge dans les pensées de Bella, mais une Bella transformée. Il faut dire que sa soudaine et rapide maternité lui a un peu mis de plomb dans la cervelle! Nous assistons donc à la naissance du bébé d'Edward et Bella, Renesmée, enfant unique s'il en est car mi-humaine, mi-vampire, et à la renaissance de Bella en tant que vampire, seul moyen pour elle de survivre à son accouchement.
Je dois dire que dans cette partie-là, je me suis ennuyée. Le rythme n'est pas soutenu, il y a beaucoup de longueurs et je suis restée sur un sentiment "d'attente", en quelque sorte, d'attente qu'il se passe enfin quelque chose d'intense. Mais même la perspective d'un affrontement avec les Volturi  (qui finelement n'aura pas lieu) ou la progression spectaculaire de Renesmée (je m'attendais à la voir grandir jusqu'à devenir adulte) n'ont pas eu raison de ma lassitude.
J'ai pourtant apprécié de voir tissés des liens nouveaux entre les loups et les vampires, de découvrir de nouveaux personnages, et de mieux comprendre l'univers créé. Et l'auteur a su, par l'arrivée de Renesmée, raviver l'intérêt des lecteurs, par son originalité, la convoitise qu'elle provoque chez les Volturi, et surtout par les liens particuliers qui se tissent entre Jacob et elle. Une façon de nous dire qu'il y aura une suite???

En définitive, je reste un peu sur ma faim concernant ce tome de la saga. Tout est lisse, propre, pas un malheur, tout se passe le mieux du monde pour nos amoureux et leurs proches. Malgré tout, j'ai aimé avoir fait le tour des aventures des Cullen et des Quileute. Ce fut un bon moment de lecture détente.
Mais qu'en ont pensé les copines (qui, elles, ont lu la saga depuis un bail!!!)?
  • Leil a un point de vue tout à fait différent du mien sur ce tome. Retrouvez son billet sur Bric à Book
  • Alwenn, quant à elle, a un avis assez semblable au mien. Son billet sur Fabula Bovarya
  • Marie L propose un article complet sur ce qui fait le succès de cette saga. Son billet sur Les Carabistouilles de Marie

dimanche 14 mars 2010

La rafle, de Roselyne Bosch

Hier soir, je suis allée au cinéma voir La rafle, de Roselyne Bosch.



Le film commence par dresser le portrait de Joseph, 11 ans, et de ses amis, Simon et son frère Noé. Ils sont jeunes, inscouciants, font bétise sur bétise, et doivent porter l'étoile jaune. Nous sommes en Juillet 1942 et partout s'affichent des pancartes "interdits aux juifs", dans les parcs, les commerces, les restaurants. La famille de Joseph vit tranquillement dans un peti immeuble familial, ou tout le monde se connaît. Même s'ils sont conscients de la menace qui pèse sur eux, les parents et les deux plus jeunes enfants sont confiants, ils ont foi en le gouvernement français, cette France qui les a accueillis en 1933.
Seule Rachel, la plus grande soeur de Joseph, supplie son père de fuir. Elle craint une rafle par les nazis, pareille à celles dont ils entendent parler. Mais aucun n'y croit, et le quotidien tranquille et rassurant prend le dessus.
Et le 16 Juillet au matin, ce que craignait Rachel se produit : des officiers envahissent l'immeuble, ordonnant aux juifs de partir. Mais ce qui surprend, c'est que ce sont des officiers français qui procèdent à la rafle. Sous le choc, la plupart des juifs obéissent, ne réalisant pas ce qu'il se passe. Quelques-uns s'échappent pourtant.
Le reste du film relate l'internement au Vel d'Hiv' jusqu'au camp de Beaune-La-Rolande.
On suit cette famille, ainsi qu'Annette, l'infirmière et David, le docteur juif qui fait ce qu'il peut pour soigner les gens malgré les déplorables conditions d'enfermement.

En parallèle, la réalisatrice a choisi de nous montrer le point de vue des dirigeants français, organisateurs de cette rafle. Et, alors qu'on s'attend à un portrait de sans coeur tyranniques, on comprend que tout n'est pas bien ou mal : en effet, la rafle a pu être organisée par quelques officiers zélés, par ceux qui craignaient les représailles allemandes, ou par ceux qui n'ont pas osé s'opposer. On peut donc constater que tout n'a pas été simple.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Il faut le prendre comme un documentaire, étant donné le peu d'images ou d'éléments en notre possession pour vraiment prendre la mesure de ce qui a été un des pires moments de l'Histoire de France. La réalistrice aurait pu prendre le parti de montrer l'horreur, de porter un jugement accusateur, mais ce n'est pas le cas. Les images sont fortes, choquantes et émouvantes, mais on ne tombe pas dans le pathos exagéré, et l'ensemble sonne étonnament juste, car tout est fait avec finesse et pudeur.
J'ai aimé pouvoir avoir une vision complète de cette tragédie, le ressenti du peuple juif et celui des autorités en place, l'horreur de la rafle, la déportation au camp et l'après-guerre.

Les prestations d'acteurs sont également à la hauteur : Mélanie Laurent y est époustouflante, comme toujours, Jean Réno incarne avec sensibilité et douceur le medecin du camp, et Gad Elmaleh excelle dans un registre qui n'est pas le sien. Quant au groupe des enfants, ils sont bluffants de sincérité, d'émoution et de justesse.

La bande-annonce est aussi magnifique, et j'ai vraiment apprécié déambuler dans le Paris des années 40 au gré des escapades des enfants.

En résumé, un film bouleversant, qui laisse un silence pesant dans la salle une fois le générique lancé et qui m'a beaucoup émue. Je pense que tous nos jeunes adolescents devraient aller le voir pour ne pas oublier cette édifiante page d'Histoire.


Juste pour le plaisir, la chanson Paris, d'Edith Piaf, qui débute le film. Moi j'adore et je suis toujours très émue quand j'entends cette chanson.





vendredi 12 mars 2010

Silence, on joue!

Il y a environ un mois (oui, je sais... il est temps!), j'ai assisté avec mes 31 loustics de seconde, à une représentation de la pièce de Molière, Les Fourberies de Scapin. J'aime beaucoup cette pièce, à l'intirgue simple et pourtant complète : deux pères, deux couples amoureux dont les plans sont contrecarrés, un valet sans scrupules qui joue les entremetteurs. Après avoir fait une lecture en classe de cette pièce, nous avons eu le plaisir d'assister à la représentation de la compagnie Teatro Malandro, mise en scène par Omar Porras.

Et nous avons été bluffés. Véritablement. Pour vous donner un aperçu de ce que nous avons vu, voici une petite photo extraite de la pièce.


Dès le lever de rideau, nous changeons d'univers : le décor est un mélange de saloon de l'ouest américain avec portes battantes et serveuse nonchalante, et de snack-bar des années soixante-dix avec tabourets chromés en cuir rouge et juke-box au néon jaune pétant.
Les costumes, comme vous le voyez, sont d'un tape à l'oeil proche du ridicule, les actrices sont en mini-jupes, bottines blanches et couettes à la Sheila ou en blouse fleurie façon Vamps, et pourtant, tout de suite, j'ai été transportée dans leur univers.
Mes élèves ont été prompts à repérer le seul changement opéré par rapport au texte qu'ils ont lu : en effet, Géronte chez Molière est devenu Mme Géronte chez Porras. Le résultat est bluffant et les scènes entre les deux "parents" sont explosives!

La mise en scène est vraiment très dynamique et péchue. Les répliques s'enchaînent à un rythme éffréné. On assiste à une mise en scène animée d'une frénétique vivacité : tout y passe, musique, danse, chants, effets de décors avec une machinerie impresssionnante. 
Cette mise en scène rassemble tous les codes du théâtre tel qu'il a déjà été pratiqué précédemment : on sent l'influence de la tradition populaire italienne, avec un jeu masqué comme au temps de la commedia d'ell'arte, une volonté de modernité qui n'est pas sans rappeler le genre de la comédie musicale et une touche d'improvisation propre au théâtre moderne.
La satire est mordante, piquante, les références à notre monde moderne sont nombreuses, et j'ai vraiment été sensible à cela : une façon comme une autre d'accrocher un jeune public pour qui la langue et l'univers de Molière sont parfois assez obscurs.

En résumé, presque deux heures de "show", je crois que c'est le mot, placées sous le signe du rire, du divertissement assuré et d'une sacrée dose de folie.

Je suis assez fière d'avoir pu faire connaître cette mise en scène à mes lycéens, je suis fière d'eux parce qu'ils sont tous venus, ils ont beaucoup ri et vraiment bien réagi. Je ne vous dis pas le choc qui a été le leur quand le lendemain, dans le cadre du cours, je leur ai passé des extraits de la mise en scène de Tartuffe, par Jacques Charon, de la Comédie Française!!!!

Si vous avez l'occasion, je vous recommande chaudement ce spectacle, vous passerez un très agréable moment.

mardi 9 mars 2010

Swap anniversaire

A l'occasion des deux ans de mon forum préféré, après le swap de Noël, certaines des copines lettreuses et moi-même nous sommes lancées dans notre second swap!
Mais cette fois-ci, nous avons quelque peu corsé la règle du jeu. Nous avons sélectionné dix mots, correspondant à notre quotidien sur le forum, à notre métier ou à nos passions communes, chaque swappeuse devant choisir au moins cinq mots dans cette liste et y associer un présent pour sa swappée.
Voici donc la fameuse liste :
prof
lettres
anniversaire
énigmes
cocooning
boisson
jardin
humour
gourmandise
sexe (ne cherchez pas un rapport, il n'y en a pas!!!! ^^)


Et en exclusivité, voici la photo du colis que j'ai confectionné pour ma swappée.


En ce qui me concerne, j'ai reçu le mien ce matin, mais patience, nous avons choisi d'attendre la date annversaire du forum pour dévoiler chacune le contenu de nos colis.
Alors rendez-vous le 18 Mars.

Sacs en folie!

Pendant ces vacances, j'ai reçu un petit cadeau, et je m'en suis fait un.
J'ai donc hérité de deux sacs en deux jours! Mais quand on me connaît, on ne s'étonne plus! Je collectionne les sacs comme les chaussures...

Et évidemment, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager ces merveilles.

D'abord, je vous présente une création originale de la magicienne de la couture, ma copine Lolli, un ensemble sac et SLAT. Toutes ses créations sur Au bonheur des dames.
Deux tissus qui me plaisent beaucoup, je trouve que l'alliance du jean et du fleuri est superbe! Comme d'hab', je suis épatée par le travail minutieux et très professionnel de Lolli, elle a des doigts de fée!


Avec ce slat assorti, (pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas encore le langage "in" de la nouvelle vague fashion, SLAT = Sac pour Livre A Transporter), je vais pouvoir frimer dans le RER!

Je voulais donc remercier encore une fois Lolli pour cette gentille attention, cela m'a beaucoup touchée. En plus d'être une pro de la couture, cette fille est un amour.


Une pensée et un gros bisou aussi à Alwenn, qui, elle, a enrichi ma PAL, avec le roman de Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté, dont j'ai beaucoup entendu parler.
Passons maintenant à mon coup de coeur de cette avant saison, j'avais besoin de couleur et de fraîcheur, voilà de quoi me combler. C'est encore une fois une trouvaille du Bois des Fées, un sac à bandoulière violet et vert anis de La Fiancée du Mékong.




Allez, en prime, une photo de la petite pochette de la même marque sur laquelle j'ai craqué aussi.

dimanche 7 mars 2010

Mes derniers achats de scrap'

Pendant les vacances, je n'ai pas beaucoup posté ici, mais cela ne m'a pas empêchée de faire des achats pour réaliser ultérieurement des pages de scrapbooking.


D'abord, quelques petits accessoires à coudre ou à coller pour agrémenter mes papiers. J'ai fait un assortiment dans les rouges, blancs et roses, car j'ai dans l'idée de réaliser bientôt une page avec des photos de ma filleule chérie.

Ensuite, trois grandes feuilles assorties aux accessoires, évidemment. Un coup de coeur pour le papier ajouré, j'adore vraiment l'aspect. Au départ, je pensais même que c'était un tissu, et finalement, non, c'est du papier.

De quoi donc faire de belles créations dès que j'aurai le temps!

Une nouvelle venue sur la blogosphère!

Ce soir, je vous annonce en exclusivité la naissance d'un nouveau blog, et pas n'importe lequel. Il s'agit d'un blog nommé Le Bois des Fées.
 
Mais Le Bois des Fées, c'est surtout une boutique que j'affectionne particulièrement (faut dire que ma cop's Caro, elle aime bien quand je pousse la porte de la boutique, il paraît que j'ai de bonnes ondes qui attirent le client!) où je trouve toujours de jolies choses. C'est une de mes adresses de shopping incourtournables mais heureusement pour ma carte bleue, Caro ne vend pas de livres ni de fringues...
 
En vrac, parce que je vais surement en oublier, au Bois des Fées, vous pouvez trouver : 
  • les thés et infusions de chez Quai Sud
  • les sacs, écharpes, foulards et accessoires de chez La Fiancée du Mékong ou de chez Terre Rouge
  • les parfums, bougies, soins pour le corps et produits d'intérieur de chez Durance en Provence
  • de magnifiques jouets en bois
  • et toute la déco de chez Country Casa, Sphère Inter, La Galléria et plein d'autres encore.



  
Impossible de faire une liste exhaustive, tellement cette boutique regorge de merveilles.

 
Les fidèles de ce blog ou d'un certain forum de "lettreuses" reconnaîtront en Caroline, la reine de ce royaume magique, la copine avec laquelle je pars en vadrouille quasiment tous les ans à l'occasion du Salon Maison et Objet à Villepinte; salon où nous passons trois jours de folie, Caro à dénicher LA nouveauté au fil des stands, et moi à crâner avec mon badge d'acheteuse!

 
Voilà, maintenant, je ne peux que vous conseiller d'aller faire un tour sur ce blog ne serait-ce que pour le plaisir des yeux.

 
                                                                 Le Bois des Fées

"Quand les livres ont des elles", première lecture

Aaaaaahhh, enfin du nouveau sur ce blog qui a pris un retard fou, il était en loooooongues vacances!

Mais je ne suis pas peu fière de me remettre à la rédaction d'articles avec aujourd'hui le retour de la chaîne de livres à laquelle je participe, autrement dit :


Et cette première lecture pour moi fut une vraie découverte, car je ne connaissais pas du tout ni l'auteur, ni l'oeuvre. Vous attendez peut-être que je vous dévoile qui m'a gentiment envoyé ce roman??? Eh ben non, il faudra attendre! Nous savons garder le mystère, nous, sur la blogosphère!
Mais laissez-moi vous présenter ma première lecture au sein de ce défi.

Il s'agit de

Un polar, donc. Oui, mais pas n'importe quel polar. Un polar atypique.
Dans une petite bourgade de Provence, un homme, Emile Lencenat, a eu l'idée saugrenue de creuser et préparer sa tombe lui-même. Il mène son projet tranquillement jusqu'au jour où il découvre, contre la porte du cimetière, une boite aux lettres. La curiosité est trop forte : il passe sa main dans la fente, et en retire une lettre, cachetée, adressée, mais pas timbrée. Une lettre qui n'est jamais arrivée à son destinaitaire, voilà un affront que cet ancien facteur ne peut supporter. Il achète donc un timbre et poste cette lettre dans la foulée.
Seulement voilà, quelques jours plus tard, la femme à qui était adressée cette lettre, est retrouvrée assassinée chez elle, dans d'étranges circonstances.
L'enquête est confiée à un juge, qui ne tarde pas à faire appel à Laviolette, un policier en retraite, car l'affaire semble ardue.
Bientôt, d'autres meurtres ont lieu, tous liés au premier.

Je ne dévoile pas plus l'histoire, pour que les lectrices suivantes n'en sachent pas trop d'avance.

Lire ce livre, ce fut pour moi découvrir un genre de polar que je ne connaissais pas : celui du polar qui ne se perd pas dans des rebondissements incongrus, qui n'est pas sanglant, où l'enquête avance pas à pas, au fil des recherches de Laviolette.
Lire ce livre, c'est aussi plonger dans l'histoire d'une famille d'abord, d'une région ensuite, et de l'attachement de l'auteur à cette région. Les personnages sont tous uniques, originaux et leur psychologie est approfondie.
Lire ce livre, c'est enfin découvrir un style, une écriture fine, sensible, poétique, entièrement vouée à la découverte de la Provence, si chère à l'auteur.
C'est donc un roman touchant. Même si parfois, je me suis un peu perdue dans les decriptions qui coupent un peu l'avancée de l'enquête (ou comment titiller le lecteur et lui donner envie de continuer), je me suis laissée porter. Au début, je n'arrivais pas à rentrer dans cette histoire, probablement parce que ce genre de roman était un peu loin de moi, mais il y a eu un déclic (je ne peux pas vraiment expliquer à quel moment sans trop en dire), et j'ai presque lu d'une traite la seconde moitié du livre.

Un bémol toutefois pour une des scènes finales qui m'a semblée décalée par rapport à l'atmosphère de toute l'oeuvre, mais ce fut une agréable découverte. 

Je crois sincèrement que je n'avais plus lu depuis un moment un roman alliant psychologie minutieuse des personnages, poésie de l'écriture, précision des descriptions (un peu comme un retour au XIXème avec Balzac, Flaubert et les autres...) et qui fait en même temps place à une enquête rondement bien menée et originale.



En attendant de découvrir le second volet de cette chaîne, quand les livres auront été redistribués, je vous propose d'aller faire un tour en même temps que moi sur les blogs des participantes à cette chaîne. J'ai joué les curieuses en allant relever chez les copines les titres des bouquins qu'elles ont lus et chroniqués, et je retourne de ce pas lire leurs billets en entier.
Ainsi, vous trouverez :
Chez Eloah, sur Sucrez, Salez, Lisez , un billet sur Peut-être une histoire d'amour, de Martin Page
Chez Rafafa, sur Bricoles et vadrouilles, un billet sur Ma famille et autres animaux, de Gerald Durrell
Chez Gio, sur Notes de Chevet, un billet sur Le Roman de Monsieur de Molière, de Mikhail Boulgakov
Chez Dan, sur En secret, un billet sur L'éducation d'une fée, de Didier van Cauwelaert et un billet sur Le Cimetière des fous, de Dan Franck, rédigé par Henriette, notre invitée, qui a invité sa plume chez Dan, pour cette première lecture.