dimanche 14 octobre 2012

Le jour se lève

Ce matin, je suis tombée du lit, un dimanche... Incroyable, hein? 

Quand j'ai ouvert la fenêtre un peu avant 8h, voici ce que j'ai vu... J'avais juste envie de vous le faire partager. 



Ce soleil qui se lève me fait prendre conscience de plusieurs choses : 
  • Un paysage que je ne pouvais apprécier les années précédentes
  • Le soleil m'est indispensable, il me réchauffe le corps et le cœur
  • On est le 14 Octobre et je suis plus souvent sur mon balcon que dans mon bureau
  • On est le 14 octobre, et je n'ai toujours pas allumé le chauffage
  • On est le 14 Octobre, ça fait juste un peu plus d'un mois que je bosse dans un nouveau lycée, et pourtant j'ai l'impression que ça fait dix ans tellement tout roule.


Après seulement deux mois de changement, j'avais besoin de ça, parce qu'un petit coup de mou est en train de se faire sentir : 
  • Les amis de là-haut me manquent beaucoup (heureusement que le téléphone, les mails et les réseaux sociaux existent)
  • Quand vous déménagez, il y a les gens qui vous demandent des nouvelles, à qui vous en demandez, qui sont toujours là.... et il y a les autres... 

Ce n'est absolument pas pour crâner, hein, juste dire que j'apprécie chaque jour un peu plus mon changement de vie et que je savoure ma chance. 

Et j'avais envie de quelque chose 
de particulier pour fêter
 le 400e billet 
de ce blog!

samedi 13 octobre 2012

Maurane "Fais-moi un swing"

Des années que je l'écoute, cette voix envoûtante... depuis ses débuts, en fait.
Des années que j'aime ses albums, les rythmes et les chansons...
Des années que je guette dans chaque album LA chanson un peu délire, celle qui part en vrille, qui dit un peu n'importe quoi, et qui me fait marrer. 
Des années que je voulais la voir en concert, sans que l'occasion se présente, sans jamais trop chercher non plus, il faut dire. 

Maintenant voilà qui est fait, hier soir, je suis allée applaudir la plus française des belges, pour sa tournée 



21h : le concert va commencer. Sur le rideau rouge, le nom de l'artiste, souligné d'un trait. Quand le rideau s'ouvre, on remarque un décor simple et discret. Les musiciens et la chanteuse, c'est tout, ou presque. Au fond, deux rideaux entrelacés forment de jolies courbes, et l'éclairage sobre joue avec les plis du tissu. 
La chanteuse arrive et reprend L'un pour l'autre, un titre familier pour la majorité du public. C'est à souligner car ce ne sera pas le cas tout le temps. 
Peu à peu on découvre des titres de son dernier album, Fais-moi une fleur, et ses inspirations, grâce à des reprises de Nougaro, un hommage à Henri Salvador, et même une valse musette revisitée par son guitariste, Louis Winsberg. C'est sûr, ce spectacle est différent. La Maurane des balades tristes laisse place à une Maurane plus jazzy. Elle a chanté peu de titres très connus, et j'ai adoré ça. Mais pas sûr que ce soit le cas de toutes les personnes présentes.

Le truc avec elle, c'est qu'elle n'a pas un univers, mais plusieurs. En fait, son univers, c'est le swing, le jazz, le tango, le gospel... les influences hispaniques, orientales, elle aime tout et nous le prouve. Son répertoire est infini. 
Et en plus, elle sait très bien s'entourer. Ses nouveaux textes sont signés Daran, Juliette, François Morel... et j'en passe. De petits bijoux sublimés par sa voix unique.
Cette fille donne juste envie de prendre un micro et de monter chanter sur scène avec elle. Et de danser... et de taper la discut' autour d'un café. Le spectacle a alterné des moments très rythmés, avec notamment Le diable au fond de la bouteille (sur un texte de Juliette), qui donnent envie de se déhancher, et des moments plus calmes, plus complices (à l'image de Pas belle), pendant lesquelles la chanteuse pleine d'humour parle à son public, et le séduit aussi par ses petites anecdotes anodines et rigolotes. 

Parce que oui, c'est un fait, Maurane a beaucoup d'humour (et elle parle beaucoup!). Elle a même confié en avoir marre de chanter une de ses plus célèbres chansons; nous avons alors assisté à un petit "jeu" entre ses musiciens, chargés de redonner un coup de jeune à la chanson... N'avez-vous jamais voulu entendre Sur un prélude de Bach version musique d'ascenseur ou aux accents antillais? Pour les spectateurs, ce soir, c'est fait! Ce petit moment particulièrement décalé a fait rire la salle entière. 

Mais il y a eu aussi les pépites, les chansons presque oubliées, peu connues, qui vous font penser que l'artiste chante juste pour vous, car vous devez être le seul à vous souvenir de ce refrain. Maurane a chanté quelques chansons que j'affectionne tout particulièrement, Boire dans le même verre, (de l'album Quand l'humain danse, sorti en 2003) ou Danser et Fais soleil, chansons qui font partie des tout premiers albums de l'artiste, et qui datent de 1986! Toujours du swing, donc...

Toutefois, mon coup de coeur de ce soir va à une découverte, une merveille de chanson, interprétée en duo avec José Montéalegre, créateur avec Louis Winsberg du groupe flamenco/jazz Jaléo.



Deux heures plus tard, le spectacle s'achevait, avec un final de toute beauté, puisque contenant une reprise d'Amstrong de Nougaro et Toutes les mamas, chanson qui a fait connaître Maurane. 

J'ai vraiment passé une superbe soirée, pleine d'émotions, de souvenirs, qui m'a rapellé pourquoi j'aime autant cette artiste. Je n'ai absolument pas vu passer les deux heures! 
Ce fut un spectacle simple, naturel, sincère et très frais. A l'image de Maurane, en somme. 

lundi 8 octobre 2012

La bitch de la semaine # 5

Je ne compte plus mes participations au rendez-vous de Sara, sur son blog Les livres de Sara
Aujourd'hui, un choix pas très objectif, pour la bitch, mais tant pis. 












Avant, Roger Moore se battait contre de dangereux ennemis et sauvait le monde. 
Aujourd'hui, Roger Moore préfère s'en prendre au foie gras... 
Il ne fait pas bon vieillir, hein? 

Cette semaine, l'acteur s'est fait remarquer en prêtant sa voix à une vidéo tournée dans une coopérative industrielle périgourdine par l'organisation PETA pour dénoncer le gavage des oies et un magasin londonien accusé de se fournir chez cette entreprise. Il a également donné une interview à Europe 1 dans laquelle il affirme "boycotter le foie gras français". 





Voilà donc relancé le débat pro ou anti foie gras.
Monsieur Moore peut-il me certifier qu'il n'a jamais mangé et apprécié un foie gras? 

Dans l'interview, l'ex agent de sa Majesté dit que "ces animaux n'ont aucune liberté", avant de continuer : "même si au bout du compte, on les mange, on devrait pouvoir les laisser gambader dans la nature, profiter de la vie". 
Si ce n'est que cela, j'invite Roger Moore à la maison, et on se rendra chez certains producteurs artisanaux locaux, chez qui les canards et les oies "gambadent" encore, même après avoir été gavés. 
Si j'osais, je dirais même à Mister Moore que son "même si au bout du compte, on les mange" n'est pas ce qu'il y a de plus convaincant... C'est moi où on ne le sent pas non plus hyper motivé à défendre sa cause? 
Le must reste quand même dans la conclusion de cette interview : "si un animal meurt heureux, alors il en sera meilleur à manger". Euh... rappelez-moi quelle cause il défend, déjà? Ah oui, la cruauté envers les animaux... 
On croit rêver... 

Car pour le foie gras, c'est comme tout, il y a le produit de luxe et il y a le produit de merde. Tout comme les élevages de poules, certains producteurs ne s'embarrassent pas de règles en matière de techniques de gavage.  Mais je n'ai jamais vu l'organisation PETA filmer une site sur lequel les poules sont élevées en batterie, et pourtant c'est tout aussi contestable.

Il faudrait voir à apprendre à ne pas tout mélanger. La vidéo de PETA filme la seule coopérative périgourdine qui produit du foie gras d'oie en grosse quantité, alors que l'ensemble de la production de la région est plus axée sur le canard. Les responsables de cette coopérative dénoncent un montage mensonger. Mais définir le bienfondé de cette vidéo n'est même pas le problème le plus important.
On pourrait polémique encore longtemps sur le problème, mais je préfère juste souligner le fait que si l'on ne doit plus tuer d'animaux pour les manger, alors on n'est pas dans la merde... 
Bref, la manière de faire le foie gras amène beaucoup de contestations, mais des dizaines de milliers de touristes viennent dans notre magnifique région en déguster chaque année. 
Que Monsieur Moore s'installe donc en Californie, là où l'importation de foie gras est interdite et arrête de nous "gaver" avec un discours auquel il n'a pas vraiment l'air de croire. 

Je conclurai par une touche d'humour bien de chez nous : le foie gras, quand on voit comment c'est fait, on est forcément contre, mais quand on le mange, on trouve ça bon!


dimanche 7 octobre 2012

Asperges vertes gratinées

Toujours pas de billets de lecture, mais enfin bon, mon blog repart, et c'est déjà pas mal. 

Petite entrée sympa pour repas entre amis sur le balcon, en ce début octobre! 

Voici une recette qui nous vient de nos amis du Québec, trouvée sur le net, testée et approuvée par tout le monde. Ou comment revisiter les très classiques endives au jambon

Pour quatre personnes
- une douzaine d'asperges vertes (ou plus, si ce sont des petites)
- 4 tranches de jambon de Parme (ou de Bayonne, ce que j'ai pris)
- un filet d'huile d'olive
- du parmesan rapé


Si les asperges sont fraîches : lavez-les, coupez les pieds sur deux ou trois cm, voire épluchez-les. 
Si les asperges sont en conserve : égouttez-les et déposez-les sur du papier absorbant pour finir d'enlever le reste de liquide. 

Préchauffez votre four à 200 degrés
Badigeonnez légèrement les asperges avec l'huile d'olive pour éviter qu'elles dessèchent à la cuisson.
Enroulez quatre ou cinq asperges dans une tranche de jambon et déposez le tout dans un plat allant au four.
Saupoudrez de parmesan rapé et passez au four une dizaine de minutes. Le fromage doit être fondu et les asperges ne doivent pas avoir trop durci (les extrémités qui dépassent de la tranche de jambon seront un peu croustillantes) 

Servez chaud. 

Malheureusement, pas de photo de cette recette pour l'instant, car j'ai complètement oublié de prendre mon plat en photo avant de le servir... Mais comme c'était très bon, je recommencerai très vite et vous rajouterai la photo qui va bien. 


vendredi 5 octobre 2012

Menu mariage, résultat final

Souvenez-vous : il y a presque un an (déjà!), je vous montrais une ébauche de menu de mariage sur le thème du voyage, sous forme d'une petite valise qui se déplie.











La centaine de menus a été réalisée ensuite à plusieurs mains, celles des mariés et les miennes, mais c'est quand même le marié qui a apporté la touche finale à cette création. 

Voici ce qu'un menu donne, une fois terminé (bordeaux pour les filles, beige pour les garçons!)










Ces magnifiques photos sont de Maxime, dont vous pouvez admirer le travail ici d'un simple clic!

mardi 2 octobre 2012

Carrément sexy, Erin Mac Carthy

Encore une semaine sans billet... Mon dieu, les copines, heureusement que vous êtes là avec vos rendez-vous que je ne rate (presque) jamais, car sinon ce blog serait en train de s'éteindre lentement. 

Aujourd'hui, c'est Stéphie et ses Mille et une pages qui me permettent d'écrire un billet, parce qu'on est le premier mardi du mois, et que c'est toujours un plaisir (n'y voir aucune allusion détournée) de participer aux mardis coquins. 










 
L'histoire : Tamara a toujours vécu dans l'univers de la course automobile, jusqu'à ce que son mari perde la vie sur un circuit. Toujours passionnée, elle suit de loin les courses, mais s'est jurée de ne plus jamais tomber amoureuse d'un pilote. Mais ça c'était avant de rencontrer Elec... 














Mon avis : comment résister, je vous le demande, à un titre aussi accrocheur? Ben on peut pas... La preuve, j'ai acheté ce livre, et Noukette dans son colis de swap me l'a également choisi. Autant dire que je ne pouvais pas passer à côté de ce roman. 

Je pourrais écrire un roman sur les noms débiles des personnages et la couverture nullissime, mais comme cela a l'air d'être de circonstance dans ce genre de roman, je me contenterai simplement de râler parce qu'il y a encore une nana sur la couverture. Je suis désolée, mais quand je lis "carrément sexy", ce n'est pas cette image qui me vient à l'esprit... Pourquoi jamais un beau torse musclé de mâle en photo? Frustration...

Il faut quand même reconnaître que le roman démarre fort en termes de scènes torrides, et que Tamara la timorée (ok ça c'est nul mais comme ça c'est fait et on n'en parle plus) ne l'est pas tant que ça, en fait. Elle commence par renverser maladroitement son verre sur la chemise d'un inconnu, en profite pour tâter les muscles de son torse, avant de finir dans la "caravane" (voir explication des guillemets plus bas) du meilleur ami de son défunt mari, avec l'inconnu en question. Ensuite, malheureusement, les galipettes se font plus rares, nos deux protagonistes ayant tous deux un planning de candidat à la présidentielle en pleine période électorale (oui, je sais, l'image est bien choisie^^).
Le bel inconnu, outre son prénom bien naze, a aussi quelques années de moins que Tamara, ce qui, il faut le dire, ne la gêne pas dans certaines circonstances... mais cela ne l'empêche pas de nous le rabâcher tout au long du bouquin. Mais qu'est-ce qu'on s'en fout, hein? Et puis six ans, faut pas abuser, c'est pas le grand écart non plus! 
Mais elle est quand même touchante, cette femme, avec sa pudeur sur son corps de femme qui a connu deux grossesses, et son besoin de protéger ses enfants à tout prix. C'est une femme au foyer un peu plan-plan (qui n'a que 32 ans, soulignons-le, c'est quand même vachement vieux, selon l'auteur!) qui découvre que les relations purement charnelles avec un mec plus jeune, c'est quand même le pied total!!! Dans les bras d'Elec, elle redevient une minette qui découvre le sexe. Et cette situation rend les scènes coquines encore plus ... intéressantes! 

Toutefois, on tombe encore assez vite dans la romance, car Elec se montre tendre et prévenant envers Tamara, à l'opposé de l'image virile que renvoie le fantasme du pilote. Oui, j'avoue, j'attendais un peu ça. 
Mais, si les partenaires d'Elec, Ryder et Ty, eux, sont la caricature même du pilote (virilité, manque de finesse évident, mais humour mordant), lui n'est pas du tout comme ça. C'est le plus jeune qui tombe dans un amour ardent. Enfin, non, l'auteur ne dit jamais "amoureux" mais "mordu". Ah ben oui, si vous vous attendez à enrichir votre vocabulaire, passez votre chemin. Bref, il lui manque ce petit côté bad boy qui aurait pu me faire craquer.

Si je n'ai pas été séduite par le personnage d'Elec, j'ai été sensible à l'humour des personnages secondaires, notamment de Suzanne, la meilleure amie de Tamara. On se marre bien dans ce roman, la palme du moment d'anthologie revenant à la scène du repas organisé par Suzanne pour fêter la victoire de son ex-mari. L'intrigue est elle aussi assez bien fichue, sans prise de tête, sur fond de querelles anciennes entre le père d'Elec et celui de Peter, le mari de Tamara. Deux familles ennemies, c'est marrant, on n'a pas déjà lu ça quelque part... ? 
Plus sérieusement : on reproche souvent aux Passion Intense la pauvreté de leur scénario. Ici, c'est plutôt efficace.

D'un autre côté, je ne peux pas écrire ce billet sans dire un mot sur l'univers décrit dans ce roman, c'est-à-dire l'univers du sport automobile. Ceux qui me connaissent savent que je suis une passionnée de Formule 1, depuis plus de quinze ans déjà, et ceux qui me connaissent moins finiront la lecture de ce billet en ayant appris un truc sur moi. 
Alors, déjà, *mode prof de français ON* j'ai tiqué sur le mot "caravane", pour parler de l'endroit où loge chaque pilote les week-ends de course. On entend plutôt (et plus souvent) "motor-home". *Mode prof de français OFF*. Parce que "caravane", ça fait plus gipsy-king que pilote de course... 
Ensuite, le mec qui fait des galipettes quinze minutes avant le début des essais du samedi, il a sacrément du bol de ne pas être ramené sur la piste par l'un de ses mécaniciens, voire par l'équipe toute entière. Pour que vous compreniez mieux en quoi c'est aberrant, je laisse ma meilleure amie, à qui j'ai demandé son opinion hautement avisée, vous expliquer que c'est "impossible, c'est sûr! Sauf si c'est dans les chiottes! Et encore faut pas que ça dure!". Limpide, non?
Le pire, c'est Tamara qui lui répond, alors qu'elle est censée être une ex-femme de pilote : "Si tu rates les essais, tu vas partir en dernier sur la grille". Oui, alors, non, non, et non... Les qualifications, ça ne fonctionne pas comme ça... 

Malgré ces quelques incohérences qui m'ont un peu agacée, ce roman a quand même su me convaincre, par sa légèreté, son humour et une intrigue qui tient la route. L'univers de la course fait toujours son petit effet sur moi, c'est grisant, et j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture.

Si ce roman vous tente, dites-le moi, car un exemplaire va partir en voyage. Donc si vous voulez que ce livre voyageur arrive jusqu'à vous, il vous suffit de me le dire en commentaire.