Mon week-end entier, même! C'est Laurie qui l'a dit, qu'on pouvait sauver tout son week-end... alors je m'exécute!
J'ai sauvé mon samedi en faisant du shopping : je mets de la couleur dans mes vêtements, pour espérer voir vraiment arriver le printemps!
Je sauve mon dimanche en jouant les apprenties sorcières culinaires.
Dans la box Envouthé du mois de Mars, j'ai trouvé tout ce qu'il fallait pour créer mes propres thés, pour créer une saveur unique.
Mélange de fruits, fleurs de roses à infuser, sachets de thé, thés nature, et deux fioles de concentré de thé.
Ma création du jour : thé vert sencha et concentré de thé "Jour J" de Théodor.
Il faut mélanger 20g de thé et le tiers de la fiole de concentrer, tout mettre dans une boite métallique et le conserver au réfrigérateur pendant trois jours.
Je vous tiendrai au courant du résultat de ma dégustation!
"Mon père m'a dit cent fois comment il fallait que je sois".
L'histoire : le narrateur a 13 ans. Au collège, c'est le souffre douleur. Coups, insultes, harcèlement... il subit tout. A la maison, personne ne comprend. Surtout pas son père. Heureusement, il y a Sarah, celle qui n'a pas peur, celle qui ose le défendre.
Mon avis : Ne surtout pas se fier à la couverture pleine de couleur et de pep's de ce petit roman, qui est tout l'inverse : sombre, angoissant, poignant...
On souffre avec le narrateur, on prend les coups avec lui, et bien planqués derrière les pages, on se sent aussi impuissant que lui.
Ce collégien se trouve lâche, peureux et nul, car il est incapable de riposter. Moi je l'ai trouvé extrêmement courageux. Courageux parce qu'il se rend quand même tous les jours au collège, courageux parce qu'il affronte tous les jours le regard de ce père qui ne le comprend pas, qui ne le soutient pas.
Au fond, la douleur physique n'est pas la pire... le pire c'est ce père déçu, incapable de comprendre son fils et de le soutenir autrement qu'en lui conseillant de rendre les coups.
Mais un jour, le narrateur trouve une alliée. Sarah ose le défendre devant ses bourreaux, elle leur tient tête sans même avoir à cogner. Une amitié nait, une de celles qui font du bien, qui permettent de dédramatiser les situations, une qui demande peu de mots.
Un peu d'aide, une branche à laquelle s'accrocher, c'est finalement ce qui manquait à notre narrateur pour tout avouer. Il parvient, au prix d'un effort ultime, à parler à son père, à tout déballer.
Quel soulagement de découvrir enfin un père aimant, qui prend le temps d'écouter son fils et de dialoguer avec lui.
Ce roman prône la différence, souligne la difficulté d'être différent et de l'assumer, dans ce monde plein de préjugés.
Ce texte est bouleversant, mais il questionne aussi la prof que je suis. Indirectement, les profs sont désignés, ils sont ceux qui laissent faire, qui ne voient rien, qui ne réagissent pas. Même s'ils se sont pas témoins de ces actes, ils sont considérés comme ceux qui laissent ce genre de choses arriver. Et quand on exerce ce métier, on prend ces remarques en pleine face. S'il y a évidemment une part de vérité qui fait mal, je ne peux m'empêcher de penser que cet enfant est étonnamment seul, je m'étonne qu'aucun adulte n'ait remarqué les signes, les marques des coups ou les vêtements sales et déchirés. Antoine Dole fait le choix d'occulter complètement les adultes du collège. Alors oui, ça sert son propos et renforce le désarroi de son personnage... J'ai du mal avec l'idée que tout ce passe dans la plus grande impunité. Je dois être bien naïve pour espérer encore que ce ne soit pas toujours le cas.
Ce roman m'a particulièrement touchée, parce que, malheureusement, il m'a renvoyée un an en arrière, et à une expérience douloureuse, pas tout à fait similaire à celle du roman mais tout aussi traumatisante. Quand le pire arrive et qu'on n'a rien vu venir, je peux assurer à l'auteur qu'on se sent terriblement impuissant...
Elle, avec ses escarpins et ses collants, elle doit se rendre à un entretien d'embauche.
Elle, c'est la touriste en visite à Paris : chaussures plates, à lacets, de quoi arpenter les rues de la capitale sans craindre les ampoules... la chance...
La fille en bottes, elle va au boulot, ni plus, ni moins.
Derrière, la basket avancée cache un ado avachi sur son siège, casque sur les oreilles.
Il n'y a que lui que je vois en entier.
La curiosité me dévore, j'aimerais voir les visages des autres, mais il faudrait pour cela que je lève la tête, en me cassant le cou, mais on me regarderait de travers.
On le fait déjà assez. Vous pensez! Une personne en fauteuil roulant dans le métro, mais comment est-ce possible?
Ils sont étonnés, me dévisagent, se demandent sûrement comment j'ai fait, avec tous ces escaliers, roulants ou pas, avec tout ce monde. Ils n'ont jamais pensé que les ascenseurs n'étaient pas un luxe pour certains.
Ils essaient d'imaginer mon parcours... alors moi j'imagine le leur.
Il est grandement temps de publier ce billet, nouvelle session du rendez-vous de Laurie.
J'ai envie de dire que j'ai sauvé tout mon week-end en n'ouvrant pas mon cartable (que ça fait du bien!), mais je suis très fière de mon dimanche.
D'abord, repas de midi chez ma mamie adorée, avec une bonne dose de câlins de Hugo, tout contente de me voir. On a parlé livres, Beast Quest, Les légendaires et de ses éventuels futurs cadeaux d'anniversaire... pas fou, l'animal!
Ensuite, en route pour une exposition très insolite. Les insectes du monde entier s'étaient donné rendez-vous dans la salle des fêtes. Des créations des écoliers, des familles, en bois, en tissu, en pain, avec des ampoules, des composants électroniques, des matériaux divers, des espèces vivantes, à observer au microscope, des abeilles en plein travail, et une collection de papillons exceptionnelle (ma hantise qui prend vie... cette trouille, quand même).
Mais Hugo a surtout été bluffés par les créations de son tonton adoré, mon papa adoré à moi.
Le fer forgé dans les mains d'un artiste, ça donne ça :
La fourmi
La coccinelle
Le papillon
La cigale
Le coupe doigts
Ces créations ont été plébiscitées, appréciées, et regardées avec attention par les grands comme par les plus petits. Et Hugo de répondre "C'est mon tonton qui a fait ça!!"
Peut-être aurais-je dû réserver cet ouvrage pour le prochain premier mardi?
Ben oui, quoi, une lecture tellement subversive... ça pourrait.
L'histoire : L'espace d'une journée, Corentin se réveille en Corinne et Corinne se réveillé en Corentin. Nouvelle chambre, nouvelles fringues, nouvelle intimité... C'est le choc pour ces deux gamins de CM1. La journée à l'école avec leurs nouveaux "copains" n'est pas triste non plus.
Mon avis : J'ai passé un très bon moment avec ce petit récit. J'ai dès le départ adoré le principe de récits qui se présentent tête bêche, c'est très ludique de manipuler l'objet livre comme ça.
L'idée de raconter la même histoire avec des points de vu différents est très réussie aussi, puisqu'elle permet de mettre en évidence tout ce que les auteurs ont voulu souligner : la difficulté de vivre entouré de préjugés, d'idées reçues, de se respecter l'un l'autre, d'être soi tout en se démarquant.
Les deux enfants sont touchants dans leur incompréhension. La découverte de leurs corps est hilarante et tellement réaliste.
J'ai également beaucoup aimé les scènes qui se passent à l'école. C'est là qu'on se rend compte que certains préjugés ont la vie dure : Corentin est forcément assis au fond de la classe, à faire le pitre avec son copain Ludo, tandis que Corinne est devant, très attentive et sérieuse.
Dans le même ordre d'idées, Corentin joue au jeux vidéos, et ne peut pas pleurer. Corinne coiffe ses copines et échange son dessert à la cantine. Et les parents ont leur part de responsabilités dans cette situation : la chambre de Corinne déborde de livres, mais pas celle de Corentin : sa mère préfère qu'il fasse du sport.
L'histoire parle aussi d'amour, des relations aux autres, sur un ton très juste. En bref, il questionne et ça c'est primordial.
Tout cela est très frais, bien écrit, drôlissime... ça fait un bien fou.
Le seul bémol? On reste un peu sur sa faim, car cet ouvrage est très court. J'aurais bien aimé aller plus loin dans la réflexion.
New York : Klaxons frénétiques, circulation dense, fourmilière géante. Mon chauffeur de taxi braille à la fenêtre. Un de ses "collègues" vient de lui couper la route. Je souris. Je connais l'avenue par coeur, mais mes yeux se posent partout, comme si je découvrais la ville pour la première fois. Dans l'avion déjà, j'ai penché ma tête vers le hublot, le temps de voir apparaître peu à peu le quadrillage des rues, les gratte-ciels... J'aime Paris, mais New York, c'est, c'est... New York.
J'entends encore les remarques "Tu ne vas pas rester là-bas?" "La France ne te manque pas?" "Mais pourquoi tu ne rentres pas, maintenant que...?"
Maintenant... Maintenant que quoi? Maintenant que mon photographe de "fiancé" s'est tiré avec un top model? Que je me retrouve seule dans cette ville immense? On ne raye pas trois ans de sa vie comme ça. Trois ans d'une vie à deux cent à l'heure, entre soirées mondaines, hôtels de luxe et voyages à l'autre bout du monde... Je me croyais chanceuse. New York! J'ai tout quitté pour être avec lui. Mes amis, ma famille, mon job. Une folie. Et c'était parfait. Cette ville et moi étions faites pour vivre ensemble. Plus qu'un bloc, et je serai arrivée. Mon téléphone sonne : c'est Shelly, ma coloc', qui s'essaie au français "J'ai un surprise pour toi. Welcome home". "Welcome home"... Pendant ces quelques jours en France, pour les fêtes de fin d'année, comme le veut cette stupide tradition, on m'a tout dit mais pas "Bienvenue chez toi".
A peine arrivée à Paris, j'avais déjà envie de repartir.
Le taxi s'arrête. Je cherche deux billets, le temps que le chauffeur récupère ma valise dans le coffre. J'ouvre la portière. Le vacarme de la rue m'enveloppe tout entière. Ca y est, je suis enfin à la maison.
Nouvelle participation à l'atelier "Une photo, quelques mots", de Leiloona
Comment sauver son dimanche, quand, pour le rituel lecture sur chaise longue, on ne trouve rien de tentant dans sa PAL pourtant énorme?
Pour remédier à ça, j'ai fait le tour des blogs des copines Stéphie et Noukette (à plus de minuit, donc techniquement, on était déjà dimanche!) et j'ai passé une commande de pas moins de dix livres.
Une chose est sûre, il y a de quoi varier les plaisirs!
Le jour du slip/Je porte la culotte, Anne Percin
Baignade surveillée, Guillaume Guéraud
A copier cent fois, Antoine Dole
L'accident, Agnès Aziza
N'oublie pas les oiseaux, Murielle Magellan
L'échappée, Valentine Goby
Betty blues, Renaud Dillies
Carrément in love, Erin Mac Carthy
Je vais ainsi d'une pierre deux coups. Je suis assurée de passer de chouettes moments de lecture, et cela me permettra de remettre un peu ce blog à flots niveau lectures, car c'est un peu le désert, en ce moment.
Et puis, pour mon grand neveu qui dévore les livres, deux idées piquées à Stéphie parce qu'un grand frisé m'a convaincue que les Petites histoires de la mythologie, c'étaitbien :
Zeus, le roi des Dieux, Hélène Montardre
Thésée contre le minotaure, Hélène Montardre
J'avais aussi trouvé une paire de chaussures trop beeeelllles, pour clôturer cette journée "shopping" en ligne, mais ô désespoir, il n'y a plus ma pointure...
Un des sacs pèse plus que l'autre. Que mettent donc les filles dedans de nos jours?
Ma démarche lourde freine les gens pressés, les oblige à dévier de leur trajectoire droite et toute tracée pour m'éviter.
Regard noir et agacé. Quand ils me regardent.
Vite.
J'entends la rame arriver.
Elle est là, sur le banc, effondrée.
Personne autour d'elle.
Pourtant, tout le monde a tout vu.
Une bousculade qui la projette au sol
Un cri
Une silhouette qui file, capuche relevée, son sac à main sous le bras.
Vite.
Ne pas me faire rattraper.
Ne pas me faire embarquer.
En silence, je lui tends son sac.
Elle veut me remercier.
Mais déjà la rame est là.
Je m'engouffre dedans.
Sifflement. Les portes se ferment. Le train ne bouge pas. Voix nazillarde au micro : problème sur la voie. Soupirs d'agacement Visages résignés. Sur le quai, la police est déjà là. Ils ne viennent pas pour elle. Ils cherchent quelqu'un. En vain. Ils ne me trouveront pas.
Nous ne bougeons toujours pas. Je m'enfonce dans mon siège. Cela va durer. Sur l'autre ligne, des agents gèrent un "incident de personne". Des témoins racontent : "il était trop près du bord", "oui, un jeune homme", "non, je ne l'ai pas vu, il portait une capuche." Ma colère s'apaise. Justice est faite.
Troisième participation à l'atelier d'écriture de Leiloona sur Bricàbook. Si cette photo m'a donné du fil à retordre, je dois dire qu'on prend vite goût à l'écriture.
Imaginez un peu l'enfer : un super week-end ensoleillé qui s'annonce, la perspective de farniente chaise longue/bouquin sur la terrasse, juste un paquet de copies (déjà entamé) à corriger et quelques bricoles pour le boulot, et là PAF, sous la forme d'un sms d'une collègue, la nouvelle tombe : "Nous sommes toutes inspectées lundi, et ce n'est pas une blague". Adieu soleil, chaise longue, lecture, détente, grasse mat'...
Le week-end glandouille se transforme donc en un week-end studieux, très studieux, trop studieux.
Se hâter de terminer une séance qu'on pensait avoir le temps de peaufiner...
Ranger tous ses cours...
Devoir retaper en catastrophe une série de documents perdus dans l'agonie d'une clé USB...
Bref, deux soirées blindées, sur l'ordi jusqu'à 1h30 du mat', ça flingue TOUT.
Mais comment sauver son dimanche, me direz-vous?
Très simple.
En s'accordant tout de même une séance de farniente sur la terrasse, séance qui s'est transformée en sieste réparatrice avec chants des oiseaux en fond sonore.
En concentrant son esprit sur une activité demandant minutie, application et main assurée :
En ne renonçant pas pour autant à tous les rendez-vous bloguesques qu'on aime et en écrivant même d'autres billets :
Billet pour le rendez-vous de Leil "Une photo, quelques mots"
Billet shopping rigolo
Billet déco
Billet surprise et concours pour bientôt
En se préparant une soirée cocooning : masque visage et séries télé.
Inutile de dire que ce rendez-vous de Laurie me sauve la vie aujourd'hui. Je me rends compte que je m'y tiens, dimanche après dimanche et j'adore ça!
Ca faisait longtemps que je n'avais pas bitché... avec Sara.
Mais il faut bien reconnaître que là, j'ai une bonne perle.
Que ne feraient pas certains people pour tenter de rester au sommet de la "gloire" (lol!)?
Il y en a une, en tous cas, qui semble prête à tout.
Après une tentative foireuse de retour surfant sur la vague de la tektonik, après avoir testé l'émission "Danse avec les stars", lors de la troisième saison, la chanteuse (lol!) Lorie va surement retrouver encore cette année ses amis les Enfoirés (en parlant des Enfoirés, j'ai un autre scoop mais vous le saurez si vous êtes sages -et si vous en avez quelque chose à faire, surtout-) pour le spectacle qui reste sa seule véritable prestation télévisuelle annuelle.
Mais en attendant, Lorie s'est lancée dans une autre aventure... avec ses nouveaux amis... les tamagoshi.
Ah, les Tamagoshi, charmantes petites bestioles électroniques qu'il ne fallait surtout pas laisser mourir, en vogue à la fin des années 90. (Michael, si tu me lis, pensée émue pour toi et souvenir d'un cours de français mémorable!).
Donc, c'est confirmé, Lorie a toujours douze ans, âge qu'elle devait à peu près avoir à l'époque. La preuve, la tenue jeans t-shirt de la vidéo, qui lui donne VRAIMENT l'air d'avoir douze ans.
(édit après vérif' sur Wikitruc, elle devait en avoir quinze)
Le choc est grand entre cette tenue et la mise en scène du reste de la vidéo. Robe sexy, rouge à lèvres rouge provoc' (qui ne lui va pas du tout, soit dit en passant), talons aiguilles vertigineux, regard et croisements de jambes aguicheurs... les tamagoshi nouvelle génération auraient-ils la fonction vibreur?
Il faudrait qu'on m'explique ce qu'on a cherché à faire avec cette vidéo navrante.
Quant à Lorie, elle semble vraiment avoir touché le fond (comme si ce n'était pas assez d'avoir tourné dans Les Feux de l'Amour).
Qu'on résume :
- ses derniers clips montraient d'elle une image résolument sexy (il était temps, à trente ans)
- sa reprise de "Les divas du dancing" lui avait valu des remarques sur certaines scènes jugées osées (lol!)
- dans le même temps, elle double une demi douzaine de dessins animés.
Dur dur, après des débuts fulgurants, qui avaient le mérite de plaire aux toutes jeunes filles, avec des chansons gentillettes mais potables. Mais moi je ne m'y fais pas... Impossible de ne pas la voir comme la chanteuse de Ta meilleure amie ou de "ça y est c'est le week-end" (j'ai révisé avant de venir, c'est pour ça), seule chanson où elle dit des trucs pas con (trouvez moi quelqu'un qui n'aime pas le week-end?).
Au fond, je ne sais pas ce qui est pire...
- la vidéo en elle-même
- le fait que Lorie en soit réduite à cette vidéo publicitaire
- les commentaires sous la vidéo de gens qui sont hyper contents de retrouver Lorie, et qui trouvent la chanson géniale... hem...
Bon, au cas où vous vous feriez du souci pour moi, non, je ne traverse pas une mauvaise passe, non, le sort de Lorie ne me préoccupe pas particulièrement (en fait, on n'est pas très copines elle et moi, mais c'est une longue histoire)... mais j'avais envie de bitcher et c'était ça ou la mort du chanteur d'Alliage, alors estimez-vous heureux que je n'aie pas choisi la seconde option.
Sinon, l'autre scoop, c'est qu'apparemment, Alizée ne sera pas aux Enfoirés, cette année. Oui, je sais, ça soulage... Parait qu'elle est en train d'enregistrer un album... Mais comment est-ce possible? Y'a ENCORE des gens qui savent qui elle est? Lorie/Alizée = même combat!
Souvenez-vous, le mois dernier, pour le rendez-vous de Stéphie, je vous présentais un roman à oublier.
Heureusement, il y en avait un deuxième dans le même livre.
Voici donc :
L'histoire : Mitch est un brillant avocat. Lorsque son ami d'enfance, le photographe Ric l'appelle et lui demande de prendre sous sa protection son associée Kathryn, Mitch ne pose aucune question et envoie deux colosses récupérer Kathryn. Quand cette dernière fait son entrée dans le bureau de Mitch, il ne peut éviter le coup de foudre. La belle rousse aux yeux verts lui fait beaucoup d'effets.
Problème : il se doit d'adopter une attitude professionnelle, et surtout veiller sur Kathryn jusqu'au retour de son fiancé.
Mon avis : Le premier chapitre est étonnant. Il présente Mitch, Ric et Jhonny, adolescents, en route pour un centre de redressement pour jeunes délinquants. Là-bas, ils font la connaissance de Patrick Maguire, qui changera leur vie. On comprend alors plus facilement ce qui pousse Mitch à obéir à son ami au premier coup de fil.
J'ai beaucoup aimé la rencontre entre Kathryn et Mitch, leur attirance réciproque et leur résistance à tous les deux. Mitch apparait comme le type rassurant, protecteur, et honnête avec lequel Kathryn se sent tout de suite en sécurité. Evidemment, la situation fait qu'ils sont contraints de passer plus de temps que prévu ensemble. Le fiancé de Kathryn ne revient pas aussi tôt que prévu (le fou!!) et Mitch emmène Kathryn chez lui... oui, oui, oui... MAIS, je vous ai dit que Mitch était sérieux... donc il ne se passe rien. Ils ne font que .... cuisiner... en même temps, ça peut avoir son charme... hem...
L'intrigue est bien menée, et elle se corse au fur et à mesure, mettant Mitch et Kathryn en danger. Beaucoup d'actions se succèdent, mêlant le présent et le passé des trois amis. Le suspense est très présent, et si tout prend un peu trop de temps à mon goût (quelques mois s'écoulent entre la rencontre du couple et la fin du roman), le tout se lit agréablement.
Bon, évidemment, Mitch et Kathryn finissent par craquer (la jeune femme n'est plus fiancée, nous précise-t-on), et là encore, même si on attend cette scène un moment, elle tient toutes ses promesses... Kathryn en danger, Mitch qui débarque de manière musclée pour la secourir, le cocktail parfait.
L'originalité de cette histoire c'est qu'il n'y a non pas un mais deux couples à suivre. Deux histoires d'amour, pour le prix d'une, moi je valide.
En résumé, une agréable lecture, un brin original mais qui conserve tous les ingrédients les plus classiques de ce qui fait la réussite de ce genre d'histoires. Un bon moment.
Je grimpe dans la rame, je m’écroule
sur le premier siège. Comme chaque matin, peu de
voyageurs Des visages endormis, le Paris
matinal commence sa journée. Des ombres chancelantes, des
costumes froissés, le Paris fêtard termine sa nuit. Les regards de ces derniers me
gênent. Machinalement, je tire sur ma
jupe. Ils s’imaginent, je le sais, que
je sors d’une boite de nuit, dans laquelle j’ai passé ma soirée à aguicher le
premier mec venu sans avoir réussi à en attraper un. Un maquillage plus très frais,
ivre de fatigue, c’est de quoi j’ai l’air en tous cas.
Je devrais prévoir un jeans,
pour le retour… Si à l’aller je ne le peux pas (le patron interdit qu’on arrive
en pantalon), pour le retour au moins. Je ne sais pas pourquoi, au
moment de sortir de chez moi, j’y pense un instant et puis je renonce. Il n’y a pas si longtemps, l’idée
ne m’aurait même pas effleuré l’esprit. Au début j’étais fière.
Combien de temps encore serai-je
capable de m’exposer comme je le fais ? Ce qui ne devait être qu’un
job provisoire est devenu gagne pain permanent. Ce que je trouvais très fun au
début est devenu trop dégradant. Je ne supporte plus les
regards sur moi. Ceux des clients qui me voient
danser et me déshabiller. Ceux des passagers qui se font
une fausse idée de moi.
J’ai honte… Honte de me sentir salie un
peu plus chaque soir. Honte de tromper mes proches,
m’enfonçant toujours un peu plus dans une spirale de mensonges.
Officiellement, je suis serveuse
pour payer mes études d’arts. Officieusement, je suis
danseuse dans un club de striptease.
6H43, terminus, Nation
Dans onze heures, il faudra
refaire le trajet en sens inverse. Pendant onze heures, je peux
être l'autre.
C'était ma deuxième participation à l'atelier de Leiloona, "Une photo, quelques mots", sur Bricàbook.