"Moi les mots, j'aime bien. J'aime bien les phrases longues, les soupirs qui s'éternisent.
J'aime bien quand les mots cachent parfois ce qu'ils disent; ou le disent d'une manière nouvelle."
J'aime bien quand les mots cachent parfois ce qu'ils disent; ou le disent d'une manière nouvelle."
L'histoire : Jocelyne, 47 ans, mercière. Une vie banale, un mari, deux enfants, des amies.... les jumelles coiffeuses, justement. Un jour, Jocelyne se laisse embarquer dans la folie rêveuse de ses amies et valide un ticket de loto. Lorsqu'elle apprend qu'elle a gagné, c'est le bouleversement. Jocelyne réfléchit à tout ce qui changera si elle encaisse le chèque.
Mon avis : J'ai lu ce livre pour deux raisons :
- la première c'est que j'en ai entendu tellement de bien que j'ai eu la curiosité de le découvrir
- il était dans la liste d'oeuvres suggérées en lien avec le thème au programme de l'épreuve de culture générale des BTS.
Je ne saurai dire ce qui m'a manqué, mais je suis passée totalement à côté de ce roman.
Si j'ai apprécié au début le récit de vie de Jocelyne, ses blessures, ses erreurs, qui l'amènent à se demander si elle a envie que sa vie change, j'ai trouvé que la réflexion s'éternisait et en devenait moins crédible.
Que l'on soit effrayé par une nouvelle aussi saisissante que devenir du jour au lendemain millionnaire, cela s'entend. Qu'on en vienne à cacher la situation et à dresser des listes d'envies ou de besoins me laisse perplexe. Je crois qu'à partir du moment où l'on peut tout s'offrir, on n'a plus besoin de rien, en fait. Tout devient accessible et donc plus forcément nécessaire, non? Ou bien l'inverse, on se créé des "besoins" (qui sont en fait des envies) que l'on sait possibles d'assouvir, grâce à l'argent. Dire qu'une envie devient un besoin, c'est trouver le moyen de le justifier et de le rendre indispensable. Toutes ces idées sont abordées dans ce roman, mais cela en devient confus.
Le pire pour moi a été la fin, la disparition du mari de Jocelyne avec le bout de papier si bien caché, tout cela est pour moi une vaste blague. C'est vraiment avoir une piètre image de la nature humaine que de penser qu'un mari (que Jocelyne décrit comme pas parfait, mais parfait pour elle en tout cas) puisse avoir l'idée de se tirer avec le fric sans elle.
En même temps, elle n'avait qu'à ne pas lui cacher la nouvelle. Soit. Mais cela montre encore à quel point l'histoire est tordue.
Le mari idéal devient un salaud, qui finit mal, et on vous dit que c'est bien fait pour lui. Bon... et après?
Le style d'écriture est simple, peut-être presque trop. Quelques passages sortent du lot, comme celle citée en haut, mais rien de percutant non plus.
En bref, ce roman est une vraie déception, dommage.
J'ai détesté... Tu n'es pas la seul à être passée à côté de ce roman !
RépondreSupprimerAh oui! J'avais bien aimé !
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