Hier soir, j'ai achevé la lecture du dernier tome de la saga de Pierre Bottero et Erik L'Homme, A comme Association. Et mon dieu que c'est dur de se dire que le huitième sera le dernier...
L'histoire : La fin du tome 7 laissait Jasper face à une révélation de taille concernant un de ces proches. Ce tome est donc consacré à la recherche de réponses aux questions que se pose l'Agent stagiaire, sur lui-même, sur son avenir au sein de l'Association...
Mon avis : J'ai attendu ce livre avec beaucoup de curiosité, d'impatience, de fébrilité, tant j'étais à la fois heureuse de retrouver cet univers et ces personnages et tristounette de savoir que je ne les reverrai plus.
C'est donc avec une immense surprise (mais bonne, la surprise!) que j'ai découvert que ce tome faisait 400 pages, soit plus du double des autres. Erik L'Homme aurait-il décidé de nous gâter pour finir en beauté?
A l'évidence, oui... Encore un joli titre, tout plein de poésie, et une citation en guise de prologue.
On retrouve Jasper, Walter et Mlle Rose à l'enterrement du Sphinx. Toute l'Association est réunie, les agents auxiliaires, Jules, Nina, mais surtout Fulgence, le chef du bureau parisien, avec lequel Jasper va avoir une altercation.
En fait, le bureau va mal, et Walter et Rose en arrivent à douter de la loyauté de ses membres. Ca, c'est la première partie de l'histoire.
De son côté, Jasper, pour aider au mieux l'Association, va devoir trouver des réponses, enfin connaître qui il est vraiment. Une chose est sûre, il n'est pas au bout de ses surprises. Heureusement, Jasper garde son humour légendaire, et comme il a grandi, mûri par rapport au premier tome, il fait également preuve d'une certaine philosophie qui lui permet de garder son calme, de prendre les choses avec zénitude et confiance.
J'ai aimé retrouver les personnages des premiers tomes, de Fafnir le sortilège espion à Madame Deglu, la joueuse de bingo du premier étage, en passant par Nacelnik, l'amoureux d'Ombe, Erglug et Arglaé, les trolls...
J'ai aimé la progression de l'intrigue, que les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place jusqu'à une fin cohérente et bien menée.
Je n'ai pas pu m'empêcher de trouver des clins d’œil, des références à Bottero, à tort ou à raison, d'ailleurs, mais du coup, j'ai lu ce livre avec beaucoup d'émotion.
J'ai aimé par-dessus tout la fin, pleine de poésie, comme aurait pu l'écrire Pierre Bottero, en fait. Purée que c'est émouvant!
Erik L'Homme a fait de son personnage un jeune homme plein d'humour, comme lui l'a créé, et aussi très rêveur, comme Bottero aurait pu le faire. J'ai aimé cette alchimie toujours présente entre les deux auteurs, et découvrir les liens encore plus forts entre leurs deux protagonistes.
J'ai trouvé ce tome, comme les précédents, très rythmé, avec des rebondissements que l'on attend pas forcément, et il permet d'achever très brillamment cette saga.
Enfin, j'ai particulièrement apprécié l'évolution du personnage de Jasper et son nouveau rôle (celui-là peut-être un peu prévisible) au sein de l'Association : un statut qui lui va comme un gant!
En conclusion, un dernier opus qui va combler les lecteurs de cette saga à succès, car il met en place une fin pensée, construite, et cohérente. Aucun détail n'est négligé et les choix opérés respectent l'univers de la série.
Ohlàlà, je suis en retaaard, sur cette série! Tu me donnes envie de m'y remettre :-)
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