@ Sabine
Je voudrais voler.
Ne plus toucher terre.
Délivrer mes pieds meurtris par ces sandales
Alléger mon corps de l'apesanteur.
Je voudrais voler.
Le vent serait mon allié.
Explorer des contrées lointaines.
Offrir mon visage au soleil.
Je voudrais voler.
Fermer les yeux.
En équilibre, fragile, sur un pied.
Ouvrir grand les bras pour rejoindre les cieux.
Je voudrais voler.
Décoller.
Pour oublier que la terre a tremblé.
Blog au ralenti, mais comment résister à la sublime image de Sabine?
38e participation à l'atelier de Leiloona, sur Bric à Book, avec la désagréable impression de ne plus trop trouver l'inspiration sur les photos, ou d'écrire tout le temps la même chose.
Moins de temps aussi pour peaufiner les textes.
Vivement la semaine prochaine, que je me ressaisisse!
Ton texte rend parfaitement compte de ce que je pouvais lire sur ce visage lorsque je l'ai rencontré, ce désir de liberté infinie.
RépondreSupprimerC'est tellement fort, ce qu'il exprime!
SupprimerJe ne suis pas arrivée au bout de ce que je voulais.
C'est beau, cette aspiration à l'envol pour quitter un monde dévasté...
RépondreSupprimerMerci Albertine!
SupprimerJoli, aérien. Garde courage, les mots, comme lui, s'envolent parfois mais ne restent jamais bien loin.
RépondreSupprimerMerci Louis!
SupprimerTes jolis mots me touchent!
Un texte plein d'émotions, de fragilité, de rêve ... qui transcrit ce que l'on peut ressentir après ces catastrophes. J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerMerci beaucoup!
SupprimerJ'avais envie d'un peu de légèreté après les images qu'on a pu voir de ce drame.
Il y a beaucoup d'émotions dans ton texte en peu de mots. J'aime sa sonorité et ce qu'il nous dit de la vie de ce jeune bonze.
RépondreSupprimerMerci Titine.
SupprimerJ'avais envie de jouer sur le rythme, mais tout n'est pas voulu comme je l'aurais souhaité!