mardi 3 avril 2012

La confrérie de la dague noire, L'Amant ténébreux, J. R Ward

Encore un mardi hot, hot, hot, sur la blogosphère! Merci Stéphie pour ce rendez-vous mensuel attendu par tous avec des couinements d'impatience... 

C'est en suivant l'avis de Sara que j'ai choisi ce roman, premier d'une longue saga qui a déjà beaucoup fait parler la blogosphère.
Mais dans quoi me suis-je embarquée? A tous les coups, je vais vouloir tous les lire... 

Mais en attendant, voici mon avis sur le premier tome.









L'histoire : Beth mène une vie morne de journaliste, sans famille, sans véritable ami, et surtout sans sexe... Ouais, la pauvre... Mais tout cela va radicalement changer lorsque Beth apprend la vérité sur ses origines. Elle est en fait la fille d'un vampire, Audazs, mort dans un attentat, ce qui fait d'elle une sang-mêlée, mi-humaine, mi-vampire. Pour devenir un vampire à part entière, elle doit subir une transformation qu'elle ne peut affronter seule. Heureusement, pour l'aider, il y a Kholer, le chef de la Confrérie, et ami de son père, qui va lui apprendre comment s'adapter à sa nouvelle vie. Enfin, il ne va pas lui apprendre que ça, voyez... A côté de ça, il y a quand même une histoire, une vraie... Si, si! La Confrérie est composée de six vampires, des "frères d'armes", chargés de traquer les éradiqueurs, humains morts-vivants qui tuent les vampires. 





Mon avis : Bon, je vais vous la faire courte (oui, je sais, c'est pas vraiment dans l'esprit du livre, ça, hem...) car je dois avouer que je n'ai pas tout à fait fini cette lecture. Ben oui, c'est trompeur, ce bouquin. D'habitude, mes lectures inavouables sont beaucoup plus rapides, mais là, au moins, avec 560 pages, on n'a aucune raison de se sentir frustrée par manque de scènes olé-olé. Rien que pour ça, ce livre remporte un bon point. 

Je dois dire que pour le reste, cette lecture m'a franchement fait marrer. On va commencer par les grosses boulettes de ce roman, histoire de s'en débarrasser.
D'abord, commençons par le commencement : un "glossaire" définissant des mots en rapport avec l'univers des vampires. L'auteur a probablement penser que ce serait une manière plus facile d'entrer dans l'histoire. Le lecteur, lui, a plutôt l'impression qu'on le prend pour un demeuré. 
Ensuite, deuxième grosse tranche de rigolade, avec les prénoms des personnages. Les copains de Kholer ne font pas dans la dentelle, ils se nomment Rhage, Torhment, Fhurie, Vizs... Vous me direz, un peu de phonétique n'a jamais fait de mal à personne (ah, ah, ah!!) et comme ça, on est tranquille, aucun risque de se planter sur la psychologie de chacun. Mais quand même... Pas très crédible, tout ça. Ah mais non, j'y suis : encore un truc pour lecteur avec deux de QI! 
Enfin, j'avoue que ce roman m'a arraché quelques frissons... d'épouvante, rien qu'à cause du style (si on peut appeler ça comme ça) d'écriture. Des tournures de phrases bien lourdes, une syntaxe douteuse à certains moments, et surtout, le pire du pire : aucune structure négative! A ce stade, ce n'est plus de la familiarité, c'est une défaillance grave de traduction! 

Bon, voilà, ça, c'est fait. 
Cependant, je dois reconnaître que cette histoire m'a intriguée (oui, maintenant, vous le savez, je suis une lectrice demeurée!) et une fois résignée à accepter que la traduction était merdique (enfin, j'ose espérer qu'il ne s'agit que de la traduction... ), j'ai décidé de poursuivre. Après tout, autant ne pas s'être tapé toute la confrérie pour rien. Sans mauvais jeu de mots.

Les points positifs de ce roman? 
D'abord, comme je l'ai déjà dit, on n'a pas le temps de s'ennuyer avec les nuits torrides que Beth et Kholer passent. Ils ne perdent d'ailleurs pas de temps, vont droit à l'essentiel, et c'est tant mieux parce que lecteur (enfin, pardon, la lectrice -moi-) n'attend que ça.
Ensuite, la galerie des personnages secondaires qui agrémentent l'histoire. J'ai une petite faiblesse pour Butch, le seul humain au milieu des buveurs de sang, flic paumé et rustre, et son humour à deux balles. J'ai été intriguée par Zadiste, le cruel, par Rhage, le beau gosse, et par Marissa, la femme bafouée. Entre parenthèse, quelle vaste blague que la révélation de sa virginité, tout de même! D'ailleurs, toute la scène de sa rencontre avec Butch en est une, de vaste blague. Bref... 
Enfin, il y a ces éradiqueurs, le mystérieux M. X et sa nouvelle recrue... Je suis quand même curieuse de savoir qui se cache derrière l'odeur du talc pour bébé, ah, ah, ah! 

Au final, avec ce roman, aucune prise de tête, du moment qu'on a accepté tous ses défauts.

Sur ces bonnes paroles, il va falloir que je termine ce billet car j'ai laissé Beth aux mains de M. X justement, Kholer à moitié évanoui par les effets du soleil, et qui appelle Butch à la rescousse... Vous comprendrez bien que je ne peux m'attarder plus longtemps! 




4 commentaires:

  1. Le glossaire est un passage obligé dans la littérature fantasy/bit litt. Ne me demande pas pourquoi mais on y a droit à chaque fois ! Sans doute par souci de clarté mais c'est vrai que dans le cas de la Confrérie, ça n'est pas utile, hein... Je suis -comme tu le sais- méga fan de Butch et je suis contente de voir que tu craques pour lui. Pour le reste, c'est une lecture effectivement sympa, sans prise de tête ! Mais le style est....ahum...horrible. Ca s'améliore par la suite (problème de traduction sans doute !)

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    1. Merci pour la précision sur le glossaire, comme quoi on peut apprendre des trucs même avec ce genre de lecture! lol!
      J'hésitais à lire la suite, mais si tu dis que le style s'améliore, ça pourrait se tenter.
      Sinon, pour Butch, j'attends de voir la suite avant de dire que je craque, mais son côté gaffeur a quelque chose d'attachant.

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  2. Toujours sur ma pile grâce à Sara, je vais finir accro tu crois ? ;-)

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  3. Moi ce bigleux, il ne m'a clairement fait aucun effet...

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