Dites, vous commenciez à désespérer, pas vrai?
Ces vacances de Noël (sans neige) se sont prêtées à merveille à la lecture de romances se déroulant à la montagne, sous des tonnes de neige et devant un feu de cheminée qui réchauffe.
J'ai donc lu les deux premiers tomes d'une "saga" familiale, de Sarah Morgan. Avec des titres pareils, remarquez, on ne peut pas être trompée sur la marchandise...
Ajoutez à ça des couvertures girly-guimauves à paillettes, et j'étais conquise.
L'histoire : La famille O'Neil possède la station de ski Snow Cristal depuis trois générations. Le grand-père de Jackson a créé et dirigé le domaine, puis le père de Jackson, et enfin, Jackson lui-même. Le jeune homme doit faire face à une situation financière déplorable, car son père gérait très mal la station. Pour tenter de redresser la barre, il embauche Kayla Green, une experte en marketing new-yorkaise.
Ajoutez à ça des couvertures girly-guimauves à paillettes, et j'étais conquise.
L'histoire : La famille O'Neil possède la station de ski Snow Cristal depuis trois générations. Le grand-père de Jackson a créé et dirigé le domaine, puis le père de Jackson, et enfin, Jackson lui-même. Le jeune homme doit faire face à une situation financière déplorable, car son père gérait très mal la station. Pour tenter de redresser la barre, il embauche Kayla Green, une experte en marketing new-yorkaise.
Dans le second tome, Sean, le frère aîné de Jackson, illustre chirurgien spécialisé dans les blessures sportives, revient à Snow Cristal après l'hospitalisation de son grand-père. C'est l'occasion pour lui de revoir Elise, la chef cuisinière du restau gastronomique de la station, avec qui il a eu une brève aventure l'été précédent.
Mon avis : Le premier tome se lit agréablement.
On découvre la station, ses chalets en pleine forêt, chalets de luxe avec jacuzzi et toit panoramique pour dormir à la belle étoile et au chaud... déjà, le décor, je craque carrément. Ce serai vraiment le pied, un truc comme ça!! Ca donne envie de laisser libre cours à son imagination, ahem...
Ensuite, le couple formé par Jackson et Kayla est singulier. Elle, citadine, indépendante, totalement absorbée par son travail, refuse de s'engager. Lui, fils et petit-fils modèle, a sacrifié ses ambitions pour reprendre le flambeau de l'entreprise familiale. Il rêve d'une vie simple avec la femme de sa vie, à Snow Cristal.
C'est donc un couple atypique, qui prend le contrepied du traditionnel homme d'affaire puissant et indifférent / femme faible et nunuche.
On se prend vite au jeu, mais quand même, on se dit que la neige va fondre plus vite que le coeur de pierre de Kayla...
Pour la séduire,
Jackson lui fait la totale : visite guidée en garde archi rapprochée de
tout le domaine. Comprendre balades en motoneige et en traineau,
rencontre sous la cascade qui fut le témoin de la demande en mariage de
son grand-père à sa grand-mère, et soirées romantiques sous les étoiles
devant la cheminée. Un plan comme ça, moi, je fonds.
Mais Kayla reste de marbre, sauf lors de ses folles nuits avec Jackson. Soit la vue des étoiles la transcende, soit Jackson et son corps d'apollon lui font beaucoup d'effet... c'est chaud et plutôt bien écrit.
On passe un bon moment, c'est le genre de roman doudou qu'on lit bien au chaud au fond de son lit en poussant des soupirs d'aise.
J'ai pourtant préféré le couple du second tome. Il y a une tension sexuelle permanente entre Sean et Elise, ce qui est à la fois très frustrant mais très excitant aussi. Ils se cherchent un moment, s'effleurent avant de vraiment se trouver, et l'histoire personnelle d'Elise est plus originale que celle de Kayla.
Malheureusement, niveau intrigue, c'est un peu "on prend les mêmes et on recommence". L'un veut finalement s'engager, l'autre pas...
C'est décevant, d'autant plus si on lit les deux ouvrages à la suite.
Malheureusement, niveau intrigue, c'est un peu "on prend les mêmes et on recommence". L'un veut finalement s'engager, l'autre pas...
C'est décevant, d'autant plus si on lit les deux ouvrages à la suite.
Si vous êtes tentée, un seul tome suffira, je pense.
Mais devinez quoi? Jackson et Sean ont un troisième frère, Tyler... et une amie d'enfance, qui travaille à la station... vous le voyez venir, le troisième tome ultra galvaudé?
Comme l'écriture de Sarah Morgan m'était plutôt plaisante, j'ai décidé de fouiller dans le répertoire de cette auteure.
Je suis tombée sur Coup de foudre sous la neige, un recueil de deux romans spécial Noël, le premier signé Sarah Morgan et intitulé Un Noël dans ses bras. Ouais, bon, comme titre, c'est quand même moins exotique que précédemment.
L'histoire : Evie travaille dans un hôtel de luxe. Le jour où elle se retrouve sans appart', peu après s'être fait plaquer par son fiancé quelques jours avant le mariage, le gérant de l'établissement lui propose de dormir dans la suite la plus luxueuse, puisque de toute façon, elle va la nettoyer et l'aménager pour l'arrivée du richissime patron de l'hôtel. Quand Ric, le patron arrive à l'improviste et trouve Evie nue sur le lit de la suite, il ne peut résister à l'envie de l'embrasser. A ce moment précis, un photographe surgit dans la chambre et prend la photo compromettante... Evie comprend que le gérant l'a piégée, pour régler des comptes avec son patron.
Mon avis : Mon dieu, mon dieu, mon dieu...
Je vous le dis tout de suite, je ne sais pas comment j'ai fait pour parvenir à finir ce roman. Ce roman est une véritable atteinte à l'écriture. C'est quand même pas croyable d'écrire encore des trucs pareils après tout ce qu'on a vu sortir sur le sujet...
L'histoire : Evie travaille dans un hôtel de luxe. Le jour où elle se retrouve sans appart', peu après s'être fait plaquer par son fiancé quelques jours avant le mariage, le gérant de l'établissement lui propose de dormir dans la suite la plus luxueuse, puisque de toute façon, elle va la nettoyer et l'aménager pour l'arrivée du richissime patron de l'hôtel. Quand Ric, le patron arrive à l'improviste et trouve Evie nue sur le lit de la suite, il ne peut résister à l'envie de l'embrasser. A ce moment précis, un photographe surgit dans la chambre et prend la photo compromettante... Evie comprend que le gérant l'a piégée, pour régler des comptes avec son patron.
Mon avis : Mon dieu, mon dieu, mon dieu...
Je vous le dis tout de suite, je ne sais pas comment j'ai fait pour parvenir à finir ce roman. Ce roman est une véritable atteinte à l'écriture. C'est quand même pas croyable d'écrire encore des trucs pareils après tout ce qu'on a vu sortir sur le sujet...
D'abord, l'intrigue (peut-on encore employer ce mot?) : pour éviter que la photo paraisse trop choquante dans la presse, Ric met en place une stratégie pour faire croire qu'Evie et lui forment un couple heureux sur le point de se marier.
Evidemment, Ric est riche, puissant, arrogant, et ne fait pas dans les happy end. Comme c'est original...
Evidemment, Evie et lui vont coucher ensemble, sur son initiative à elle. Ah, ça parait insignifiant, comme précision, mais vous allez voir que ça a son importance. Parce que oui, au moment crucial, Ric s'aperçoit qu'Evie est vierge. C'est bien connu, les filles sur le point de se marier et encore vierges, ça fait très fréquent. Comme c'est crédible...
Evidemment, il va y avoir un happy end. Pas sans quelques "rebondissements", qui vont finalement faire passer Ric pour un bisounours attendrissant, mais happy end quand même. THE BIG happy end, avec mariage et deux enfants au moins...
Que c'est lassant, tout de même, ces scénario dépourvus d'originalité, ces clichés puritains, ces filles novices, inexpérimentées et naïves au point d'en devenir totalement débiles.
Mais c'est pas ça le pire. Oui, y'a pire.
Le pire, c'est la ponctuation.
On se demande si quelqu'un a relu ce bouquin, avant de le numériser. Et ça pose vraiment question sur la littérature numérique, et sur ce qu'on laisse publier, en général.
Etait-ce possible que ce soit juste un bug de ma liseuse?
Chaque point d'exclamation est doublé d'un point d'interrogation, et inversement ; et ce, même quand le type de phrase ne nécessite ni l'un ni l'autre.
La preuve en images :
Ces clichés sont des photos de pages de ma liseuse.
Vous aussi, vous êtes sur le cul?
Trop de ponctuation tue la ponctuation. Clairement.
Alors, de deux choses l'une :
- soit l'auteur a pris des cours/de la cocaïne entre l'écriture des différents ouvrages
- soit il y a plusieurs Sarah Morgan, et l'une écrit avec ses pieds.
Quoi qu'il en soit, cette histoire aurait pu être irrésistible, palpitante et incroyablement géniale qu'elle n'aurait pas eu plus d'attrait que feuille de PQ à avec une ponctuation pareille.
Cela écorche irrémédiablement mes yeux (déformation professionnelle, je suppose). Comme l'impression d'être Oedipe aux yeux qui saignent à la fin de la lecture.
Faut vraiment pas être exigeant pour se contenter de ça.
Heureusement, dans ce recueil, il y avait un autre court roman. Et là, ce fut une belle surprise. J'ai hâte d'être au mois prochain pour vous en parler!
Evidemment, Ric est riche, puissant, arrogant, et ne fait pas dans les happy end. Comme c'est original...
Evidemment, Evie et lui vont coucher ensemble, sur son initiative à elle. Ah, ça parait insignifiant, comme précision, mais vous allez voir que ça a son importance. Parce que oui, au moment crucial, Ric s'aperçoit qu'Evie est vierge. C'est bien connu, les filles sur le point de se marier et encore vierges, ça fait très fréquent. Comme c'est crédible...
Evidemment, il va y avoir un happy end. Pas sans quelques "rebondissements", qui vont finalement faire passer Ric pour un bisounours attendrissant, mais happy end quand même. THE BIG happy end, avec mariage et deux enfants au moins...
Que c'est lassant, tout de même, ces scénario dépourvus d'originalité, ces clichés puritains, ces filles novices, inexpérimentées et naïves au point d'en devenir totalement débiles.
Mais c'est pas ça le pire. Oui, y'a pire.
Le pire, c'est la ponctuation.
On se demande si quelqu'un a relu ce bouquin, avant de le numériser. Et ça pose vraiment question sur la littérature numérique, et sur ce qu'on laisse publier, en général.
Etait-ce possible que ce soit juste un bug de ma liseuse?
Chaque point d'exclamation est doublé d'un point d'interrogation, et inversement ; et ce, même quand le type de phrase ne nécessite ni l'un ni l'autre.
La preuve en images :
Ces clichés sont des photos de pages de ma liseuse.
Vous aussi, vous êtes sur le cul?
Trop de ponctuation tue la ponctuation. Clairement.
Alors, de deux choses l'une :
- soit l'auteur a pris des cours/de la cocaïne entre l'écriture des différents ouvrages
- soit il y a plusieurs Sarah Morgan, et l'une écrit avec ses pieds.
Quoi qu'il en soit, cette histoire aurait pu être irrésistible, palpitante et incroyablement géniale qu'elle n'aurait pas eu plus d'attrait que feuille de PQ à avec une ponctuation pareille.
Cela écorche irrémédiablement mes yeux (déformation professionnelle, je suppose). Comme l'impression d'être Oedipe aux yeux qui saignent à la fin de la lecture.
Faut vraiment pas être exigeant pour se contenter de ça.
Heureusement, dans ce recueil, il y avait un autre court roman. Et là, ce fut une belle surprise. J'ai hâte d'être au mois prochain pour vous en parler!
et bah dis donc le manque de froid et de neige t' embarquent dans de sacrées lectures ! c'est vrai qu'une petite romance fait du bien donc je note Sarah Morgan ! pour le second ça pique...bravo pour avoir continué la lecture et nous offrir de finir le premier mardi ainsi ! biz
RépondreSupprimerOuais, j'étais en manque de neige, mais j'ai apprécié les verres en terrasse, aussi.
SupprimerEt sinon, ouais, ça pique les yeux, hein? Je crois qu'on pouvait me décerner une médaille pour avoir terminé ça.
Je crois que je vais attendre le prochain mardi pour noter moi, tu ne m'en voudras pas hein ? ;-)
RépondreSupprimerNan, nan, je t'en veux pas.
SupprimerTu peux même ne pas le noter du tout, en fait! ;)