Ce week-end, c'est plutôt le samedi que j'ai sauvé.
On s'en fout, elle a dit, Laurie.
Ok.
Récit de ma journée au festival de la BD à Angoulême.
Samedi 8h30 : départ pour une journée marathon. Fait beau, pas trop froid, j'ai sorti la jupette. Ouais.
12h45 : Après 2h30 de voyage (dont une heure d'escale pendant laquelle j'ai corrigé deux malheureuses copies mais mangé tout le Toblerone), je foule le sol d'Angoulême, que je connais un peu mais pas assez pour ne pas avoir besoin d'un guide.
Problème : il pleut des cordes. On a un parapluie pour 4.
13h : petit bracelet orange au poignet, on tente l'expo de l'Hôtel de ville. Un monde fou. Pas grave, on reviendra. On va manger d'abord. Ya des priorités dans la vie de mes copines.
Angoulême, c'est aussi ça : on peut dessiner sur les tables en attendant d'être servi.
Les meilleurs dessins sont ensuite accrochés au plafond.
Le mien n'y est pas. Normal, le serveur l'a ratatiné comme une vulgaire feuille de brouillon en nous changeant de table. J'ai pas pleuré, mais quand même...
14h15 : rendez-vous à la librairie Le Comptoir des images, où deux jeunes talents, Sylvain Almeida et Youness Benchaieb, dédicacent leur première publication, Boca Nueva.
Aux murs sont accrochées des estampes issues d'un autre album, totalement différent. C'est coloré, original, ça me plait. Premier coup de cœur et premier achat.
15h10 : nous arrivons au Pavillon des Jeunes Talents, pour une conférence sur la bande dessinée numérique.
Mirion Malle, blogueuse du Commando Culotte et dessinatrice, parle de son travail et de l'évolution de son blog vers un féminisme raisonné, et surtout de sa première publication papier. Je ne connais pas la demoiselle, et je vais me renseigner sur son travail.
JL Mast, story teller (?) pour Marvel, travaille à la diffusion de comics sur les plateformes numériques. C'est un secteur en pleine expansion. Son travail est très lié à celui des réalisateurs de séries télé autour des héros Marvel, car ses scénarii résolvent parfois par écrit des intrigues laissées de côté par la série. Il bénéficie d'une grande liberté puisque souvent, le storyboard se contente de deux ou trois lignes pour décrire une action à partir de laquelle il devra créer dix planches.
Pour ce secteur encore méconnu, il faut un gros effort marketting. Sa société profite donc des retombées médiatiques de la diffusion de films Marvel pour lancer une série de six ou sept comics téléchargeables, en lien avec le film.
16h : la pluie s'abat toujours sur la ville. On se fait les cuisses pour remonter jusqu'au centre-ville et on se marre au passage des messages laissés un peu partout par Les Mutants (on n'aura pas le temps d'aller tout voir) qui me font furieusement penser aux vannes qu'on se balançait au collège.
On cherche à se faufiler dans Le Monde des Bulles, pour être au chaud.
Problème : ya une file d'attente monstrueuse. Et on n'a toujours qu'un parapluie.
Finalement, on part en acheter un pour ne pas risquer la syncope.
16h et des brouettes : je croise Noukette et Framboise, toutes pimpantes et réchauffées, sortant de là où j'espère entrer. On se bise vite fait. Suis trempée, faut dire, ça donne pas envie. Framboise en profite pour me dire que le dessinateur de mon album coup de coeur est justement en train de dédicacer. Faut pas trainer. Rendez-vous est pris pour boire un coup. Je l'ai dit, ya des priorités dans la vie de mes copines.
16h40 : j'attends ma dédicace. Je trépigne encore plus en voyant, juste à côté, Jordi Lafebre qui dédicace Les Beaux étés. Zidrou n'est pas là, mais son acolyte vaut le détour (n'est-ce pas, ma Framboise!). Mais je couine de frustration : le temps d'attendre ma dédicace, le beau gosse Lafebre est parti...
La dédicace d'Alex Clerisse sur L'Eté diabolik :
Et ça picole papote... et ça prend des photos indécentes.
Noukette me rappelle que mardi, ben... c'est mardi, quoi. Raaaaah, j'ai pas écrit de billet encore!
C'est un chouette moment. Merci les filles!
18h45 : on fait un dernier tour dans une petite galerie que personne ne connait. Musique forte, gens bizarres, relents de transpiration et de bière... le tour est vite fait.
19h : on loupe la navette qui descend à la gare! Ah ben oui, une blonde sur quatre, ça suffit pour faire une boulette! Pas grave, on descend à pied. Ouais, on a un parapluie!
19h15 : scène de débandade à la gare. Des trains ont trois heures de retard, d'autres deux. Le notre en aura une seule. Maigre consolation.
Probablement qu'il y aura un billet sur cette partie-là du festival, parce que la SNCF remporte la palme de la bitch du week-end. Mais c'est une autre affaire!
C'était ma virée au Festival de la BD, et c'était super!!
ahhhhhhh divine poulette, quelle était délicieuse cette bière au coin de toi après le sublime Jordi ....
RépondreSupprimeret que c'est bon les copines (et les photos coquines ;-) )
bref vivement Mars et le salon du livre
et en attendant je t'embrasse bien fort <3
Oui, c'était trop trop bien!
SupprimerLa bière, les rires, et Jordi...
Vivement Mars, carrément!
Super chouette de se voir ! Et je ris de cette carrière de dessinatrice mise à mal par un serveur indélicat, mouarf ! ;-)
RépondreSupprimerQuant à la SNCF... vaste sujet ^^
Tu peux, tu peux... j'ai été vexée comme un pou!!
SupprimerOn pourrait écrire un roman sur la SNCF...