Cette semaine a été riche en bitches, croyez-moi! Et ce n'est pas Sara qui dira le contraire!
Sans plus attendre, voici mon palmarès.
Bitch de la semaine, catégorie "je-suis-payée-à-ne-rien-faire-et-je-le-vis-bien" : Pénélope Fillon.
Vous cherchez comment arrondir vos fins de mois? Essayez la méthode Pénélope, ça fonctionne plutôt bien. Et en toute discrétion, évidemment. Résumons : Cette semaine, le Canard Enchainé a révélé que la femme de François Fillon, candidat à l'élection présidentielle, a été employée aux côtés de son mari pendant huit ans, pour 500 000 euros. Mais que faisait-elle pour un tel salaire? Mystère. Quelques jours après, une deuxième révélation enfonce le clou : Madame Fillon aurait travaillé pendant un an à la Revue des deux Mondes sans qu'on trouve aucune trace de son travail. Salaire touché : 100 000 euros.
Alors, emploi fictif ou pas? Une enquête est en cours.
Ce qui me sidère, c'est la liberté totale avec laquelle évoluent les proches des hommes politiques. Que je sache, dans les municipalités françaises, il est interdit de faire embaucher quelqu'un de sa famille, quand on est maire. Pourquoi ne pas faire pareil à l'Assemblée?
Bitch de la semaine, catégorie "on-ne-sait-jamais-sur-un-malentendu-ça-peut-marcher" :
Un automobiliste australien s'est pris une amende pour excès de vitesse. Il roulait à 129km/h au lieu de 100.
Afin d'éviter l'amende et un retrait de deux points sur son permis, le chauffard a trouvé une vraie bonne excuse : "le vent m'a poussé". Mouahaha!
Qu'on se le dise, le vent devait souffler sacrément fort ce jour-là pour parvenir à faire avancer le pick-up de deux tonnes de ce monsieur.
Evidemment, ça n'a pas marché.
Mais maintenant, le mec est connu dans le monde entier pour être le roi de l'excuse à deux balles.
Bitch de la semaine, catégorie "je-ne-sais-pas-me-taire-pourtant-ça-vaudrait-mieux-pour-moi" : Jawad Bendaoud
Celui que la terre entière connaît comme étant le logeur présumé des terroristes des attentats du 13 Novembre était jugé cette semaine pour trafic de stupéfiants.
Rappelez-vous, Jawad, interrogé après les attentats, avait répondu avoir seulement "rendu service" aux terroristes en les hébergeant chez lui. Mais bien sûr.
Mis en garde à vue peu après, il est arrêté pour trafic de stupéfiants, sur ses propres aveux. Non mais tais-toi, quoi.
Pendant tout ce temps, Jawad n'a cessé de clamer son innocence, écrivant des lettres et mettant le feu à sa cellule. Mais nooooooon...
Cette semaine, il s'est encore fait remarquer en se présentant à son procès hyper énervé. Il a insulté les policiers et hurlé à la présidente que les mêmes policiers l'ont frappé.
Résultat : Jawad a été renvoyé dans sa cellule, et son procès a eu lieu sans lui. Les policiers ont déposé une nouvelle plainte contre lui.
Moralité : t'as peut-être voulu rendre service, mais tu ne te rends pas service. Mieux vaut se taire, parfois.
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