vendredi 10 décembre 2010

En attendant Noël, défi n°2

A peine deux semaines restantes avant le réveillon de Noël, il est bien temps de savoir qui vous allez recevoir!

Pour ce second défi En attendant Noël,  je vous pose une question :
Quel auteur aimeriez-vous avoir à votre table?

Ah, ah, on va tout savoir!
Si vous vous en sentez le courage, écrivez-lui quelques mots pour l'inviter, et publiez votre missive sur votre blog. Je le ferai ici pour ceux qui sont SBF (sans blog fixe!).

La première fois que j'avais honoré ce défi, j'avais répondu : Mary Higgins Clark.
J'avais écrit cette lettre :

Chère Mary,

On dit que Noël doit se passer en famille. Ainsi, si vous acceptiez de quitter votre tribu, pour cette soirée si spéciale, vous me feriez le plus grand des plaisirs en acceptant de passer ce réveillon avec moi, rien qu'avec moi. Je sais que je vous demande beaucoup, car vous êtes très proche d'eux.
Pourtant, si je me permets de vous demander cette faveur, c'est que vous faites partie de ma famille depuis bientôt quinze ans. Autant dire presque la moitié de va vie. Je suis littéralement "tombée amoureuse" de vos livres, au lycée, et pour pouvoir assouvir ma soif de vos écrits, j'achetais vos oeuvres avec une amie, nous gardions un livre sur deux. Même si je ne vois plus cette personne, mon amour pour vos textes est resté. Alors j'ai cherché, de plus en plus avidemment, à "reconstruire" cette collection de livres achetés mais plus en ma possession, il y avait comme un manque....

Vous dites souvent "les irlandais sont des conteurs nés", et je crois que vous avez raison. J'aime votre style, votre humour sarcastique, c'est vous qui m'avez appris que, "quand vous ne voulez pas répondre, posez une question", et depuis, j'ai retenu la leçon.
Combien de fois me suis-je endormie, la lumière allumée, le livre sur l'oreiller, parce que je ne voulais pas le lâcher avant de l'avoir terminé!!!
Et dans mes rèves d'adolescente, tout recommencait. Je m'imaginais être Erin, Menley, Laurie, Lacey ou Elizabeth....Toutes ces femmes, vos héroïnes, femmes seules face à une situation particulièrement complexe, seules mais fortes....De temps en temps, un homme passe par là, mais rien de "dégoulinant d'amour", et c'est bien comme cela.

Si vous venez à ma rencontre, je vous promets que nous allons passer un merveilleux moment. Je vous laisserai le fauteuil devant la cheminée, et je m'accouderai au dossier, un coussin sur les genoux... et je vous écouterais parler, me raconter les demeures victoriennes ou la baie de Cap Code.....
Tout ce que je souhaite, c'est mieux vous connaître, partager enfin votre univers, -que vous me racontiez comment vous avez réagi, quand la première fois que vous avez vu Warren, votre mari, il s'est mis à rédiger la liste des gens que vous inviteriez à votre mariage- avoir pendant un instant la sensation que nous sommes complices, comme vous l'êtes de votre fille, avec qui vous partagez votre passion. J'avoue que parfois, votre complicité me rend quelque peu jalouse.

Non, oubliez tout ça, je sais bien que je vous en demande trop.

D'un seul coup, je vois les choses autrement.... oserais-je vous faire part de l'idée farfelue qui vient de traverser mon esprit? Votre regard bienveillant me dit que oui : si vous ne venez pas à moi, alors c'est moi, si vous le permettez, qui viendrais à vous. Je sais, c'est une folie, mais croyez-moi, je me ferai discrête, et je ne serai qu'une observatrice de ce réveillon, qui chez vous, j'en suis sûre, prend des allures de fête....
Vous me parleriez de vos projets, de votre prochain livre, qui germe déjà peut-être dans votre esprit grouillant d'idées... Et qui sait, si Alvirah et Willy Meehan sont là, il se pourrait que le dîner se transforme en aventure palpitante....

 Cette année, je vous laisse le week-end pour réfléchir, comme moi, et j'écrirai quelques mots sur un nouvel invité à ma table de Noël.



A vous de jouer!





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