mardi 1 avril 2014

Carrément in love, Erin Mac Carthy

Non, ce n'est pas une blague, mais aujourd'hui 1er Avril, tout est permis sur la blogosphère, grâce à Stéphie













 




 L'histoire : Kendall est la première femme à entrer dans le cercle fermé des coureurs automobiles des Cup Series. Et en plus, elle fait un très bon début de saison. Tout irait donc pour le mieux, si elle n'avait pas son ex petit ami, Evan,  comme coéquipier et concurrent dans la même écurie. Ils ne se sont pas parlé depuis dix ans, et s'évitent soigneusement. 









Mon avis : Troisième volet de cette série qui se déroule dans le monde de la course automobile (après Carrément sexy et Carrément hot), cette histoire est centrée sur Evan, le frère d'Elec, héros du premier tome.
J'ai apprécié le tempérament volcanique de Kendall, et un peu de féminité dans cet univers masculin (mais ce ne sera pas une surprise pour vous, si vous suivez ce blog). 1m60 de sexytude (même en combinaison), de longs cheveux blonds et de talons hauts, ça change!
Si le début de l'histoire est carrément navrant, heureusement, les "amoureux" se rattrapent bien. 
En effet, dès le début, on apprend la raison de la rupture, dix ans plus tôt, de Kendall et d'Evan. La jeune femme a un soir annoncé à son chéri qu'elle se verrait bien pilote professionnel, il a ri, elle s'est vexée... et ne lui a plus jamais adressé la parole. Seulement voilà, Evan a ri, mais pas pour se moquer, car il était tout prêt à l'encourager, c'est ballot, hein... 
Dix ans de perdus... pour ça. Ah la jeunesse... ou comment faire passer la fille pour une hystérique capricieuse... Bref... 

Lorsque les amoureux se retrouvent, ils rattrapent le temps perdu. Ils s'en passe de belles sur le capot de la voiture... et dans la voiture... et dans la "caravane" (mais pourquoi vouloir à tout prix traduire "motor-home"? On se croirait chez les Gypsie King) d'Evan. Beaucoup plus expérimentés et libérés, plus sûrs d'eux et de leurs désirs, Evan et Kendall savent comment faire tourner la tête de leur partenaire. Ce point-là est bien vu, car on ne peut comparer la jeune fille de dix-huit ans qui découvre la sexualité à celle de vingt-huit qui a appris des choses depuis. Leurs retrouvailles n'en sont que plus intenses, et ça fait son effet. 
Si j'ai (et les copines aussi) souvent reproché aux Passion Intense leur manque de diversité et leur pauvreté en matière de scènes de sexe, celui-ci fait, fort heureusement, exception à la règle. En voilà un qui tient toutes ces promesses, de ce côté-là et j'ai envie de vous dire : "tant mieux!" 
Pas de délires dans le déroulement de l'intrigue, pas d'incohérence (je vous ferai grâce en revanche de celles concernant les moments de "course"... allez, si, pour la rigolade... Kendall dans sa voiture discute avec un technicien qui la prévient qu'il y a eu de la casse devant elle... jusque là tout va bien...  Mais comme elle ne peut s'empêcher de trembler pour son chéri, elle demande si tout le monde va bien. La réponse étant positive, la conversation aurait pu/du s'arrêter là. Mais Kendall va demander au technicien de transmettre un message personnel à Evan... Non, mais genre...), et tout s'enchaine assez rapidement. 
Bon point également pour la scène dans laquelle Kendall et Evan doivent tourner une publicité ensemble. 
C'est donc plutôt une bonne surprise que ce roman-là.

Malheureusement, il faut également supporter les lourdeurs de traduction, et je constate avec effroi que l'épidémie d'absence de négation se poursuit... que c'est pénible! 
Malheureusement encore, la fin est, pour moi, très décevante. 
D'abord, parce qu'un des rebondissements est exactement le même que celui utilisé par l'auteur (la même!) dans le premier tome, qui, rappelons-le, évoque l'histoire du frère d'Evan. L'auteur prendrait-elle ses lectrices pour des demeurées incapables de se rappeler qu'elles ont déjà lu ça quelque part? Certes, ces romans ne laissent pas forcément de grands souvenirs de lecture, mais quand même! 
Ensuite, parce qu'on tombe dans des considérations qui me désolent. A cause de son choix de carrière, Kendall est confrontée aux réflexions de sa famille, en particulier de sa mère, qui ne cesse de lui reprocher que ce n'est pas un métier pour une femme, et qu'il vaudrait mieux qu'elle se marie et ait des enfants... Mon dieu, mais quand les auteurs de romance vont-ils arrêter d'être à ce point rétrograde? Parce qu'évidemment, Kendall culpabilise, au point qu'en retrouvant Evan après une conversation avec sa mère, c'est elle qui le demande en mariage! 
A noter aussi, que, à plusieurs reprises, nous voyons réapparaitre des personnages des tomes précédents, qui se sont tous mariés, ont des enfants... et sont tous de sages toutous obéissants à leur femme. 
J'aimerais pouvoir lire que le célibat n'est pas une vilaine tare dont on doit avoir honte ou que le mariage n'est pas le recours suprême pour sauver son âme de la damnation... 

En résumé, si on enlève le début cul-cul au possible, ce rebondissement incohérent, la fin décevante, on passe un bon moment. Tu m'étonnes, il ne reste que les scènes hot, hot, hot! Bon, ben finalement, c'est pas si mal! 



J'en profite pour vous dire que ce billet est le 500e de ce blog!! Purée, j'en reviens pas! 
Soyez sage, je vous prépare un petit concours pour fêter ça! 

5 commentaires:

  1. une blonde sexy amatrice de sensations fortes, une course ( en cours!) de voiture... ça me rappelle quelqu'un !

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  2. Raah, bien vu ma Couette! C'est vrai.
    Mais je peux pas lire ça devant les STI...

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  3. Je me rends compte que ça fait une éternité que je n'ai pas lu de Passion Intense !

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    1. C'est pour cette raison que j'en ai commandé un, ça faisait longtemps!

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  4. Le contexte change un peu, je trouve cela sympa.

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