L'histoire : Emilie est prof de Lettres, maman et séparée du papa de sa fille. Elle vit en coloc', passe des soirées particulièrement arrosées de cocktails avec ses copines et aide parfois Clara, sa coloc', à la librairie qu'elle gère. C'est là qu'Emilie va faire la connaissance de Samuel, le père d'un de ses anciens élèves.
Mon avis : Si vous lisez mon blog (même un peu), vous connaissez mon métier. Alors vous pensez bien qu'Emilie, hein, c'est l'héroïne à laquelle on peut facilement s'identifier. Les cours sur Phèdre, les cafés de la machine et les pannes de la photocopieuse, je vous assure, c'est du vécu...
Soyons honnête tout de même, c'est pas franchement le plus important dans ce roman. Ah bon? Miiiince...
Rencontrer
un ancien parent d'élève, ça aussi, c'est du vécu. Mais un papa comme
Samuel (il vient quand il veut dans mon lycée... stop!), autant dire qu'on n'en croise pas
souvent (Et c'est bien dommage, car ça donnerait au moins une raison de plus de s'intéresser au spécimen d'ado qu'il a engendré qui végète dans votre classe...).
Samuel
est grand, beau, gentil, les cheveux en bataille, un sourire et des
yeux à tomber, et Emilie, face à lui, bafouille, bredouille, fait tomber
des livres, bref, elle réagit comme n'importe quelle fille. Ben oui, ce
qui est bien dans ce roman, c'est son réalisme et son modernisme.
Angela
Morelli décrit des situations réalistes, des personnages crédibles, des
femmes modernes, indépendantes, qui sont le reflet parfait de n'importe
quelle bande de copines trentenaires du XXIe siècle.
Mais
revenons à Samuel (ben quoi?) : son histoire avec Emilie débute
timidement, on découvre ce personnage au passé douloureux,
irrésistiblement attiré par la charmante prof de français (oui, nous
sommes toutes charmantes, voilà, c'est dit). De son côté, la jeune femme
dévoile ses craintes et sa rupture difficile, et j'ai apprécié cette
progression simple et naturelle de leurs sentiments.
A l'inverse des romances qui fleurissent en ce moment, dans lesquelles les protagonistes se sautent dessus dès la deuxième page (je ne dis pas que ça n'a pas un certain charme, mais disons que le reste de l'histoire est souvent moins chiadée du coup), ces personnages-là prennent juste le temps qu'il faut pour passer aux choses sérieuses, rendant leur histoire encore plus émouvante.
L'histoire d'amour est une vraie réussite, elle concentre un sacré paquet de moments qui font frémir d'envie (enfin, au moins en ce qui me concerne) réalisés pratiquement tous en même temps : le beau gosse qui joue les garde-malades, le taxi qui vous attend (alors ça, c'est juste la classe), le premier baiser passionné, les suivants au cinéma, jusqu'à la première scène d'amour, totalement maîtrisée elle aussi.
D'ailleurs, il n'y a pas que la première scène de sexe qui est maîtrisée. Angela Morelli a vraiment un don pour ça. Cela se voit quand on la lit, mais en plus, elle le dit elle-même. Tout est parfaitement décrit, des premières caresses jusqu'à l'extase.
A l'inverse des romances qui fleurissent en ce moment, dans lesquelles les protagonistes se sautent dessus dès la deuxième page (je ne dis pas que ça n'a pas un certain charme, mais disons que le reste de l'histoire est souvent moins chiadée du coup), ces personnages-là prennent juste le temps qu'il faut pour passer aux choses sérieuses, rendant leur histoire encore plus émouvante.
L'histoire d'amour est une vraie réussite, elle concentre un sacré paquet de moments qui font frémir d'envie (enfin, au moins en ce qui me concerne) réalisés pratiquement tous en même temps : le beau gosse qui joue les garde-malades, le taxi qui vous attend (alors ça, c'est juste la classe), le premier baiser passionné, les suivants au cinéma, jusqu'à la première scène d'amour, totalement maîtrisée elle aussi.
D'ailleurs, il n'y a pas que la première scène de sexe qui est maîtrisée. Angela Morelli a vraiment un don pour ça. Cela se voit quand on la lit, mais en plus, elle le dit elle-même. Tout est parfaitement décrit, des premières caresses jusqu'à l'extase.
Angela
Morelli réussit une double performance : nous faire vibrer, frémir, soupirer (et faire des économies de chauffage...) à chaque rencontre entre Samuel et Emilie, et nous faire rire
aux éclats toutes les deux pages. Respects. En effet, le rythme de
l'action est soutenu, les rebondissements et les scènes drôlissimes se
suivent mais ne se ressemblent pas, faisant de ce roman un véritable
page-turner, qu'on n'a plus envie de lâcher. Faut dire que la romancière
sait y faire et nous tient en haleine jusqu'au bout!
Enfin,
ce roman, malgré sa légèreté, pose de vraies questions, sur la
difficulté de faire des rencontres, de se reconstruire après une
rupture, sur les aléas de la vie actuelle. Cela fait un bien fou de lire
une histoire vraiment ancrée dans des "références" actuelles, de voir
qu'être prof de Lettres n'empêche pas d'être accro à Facebook, de même
qu'on peut prénommer sa fille comme l'héroïne d'un grand classique
anglais, et jurer comme un charretier. C'est aussi un chouette moment
d'amitié indéfectible et sacrément barrée, que ce livre-là... ça aussi,
ça fait vraiment du bien.
Un vrai bonbon ce roman... et la suite promet d'être du même acabit ! Chouette !
RépondreSupprimerOui.... deux chapitres lus dans le bain, et je me marrais déjà toute seule.
SupprimerAh la la qu'est-ce qu'on aimé la lire !!
RépondreSupprimerC'est clair, j'adore! Et même le 2e, je l'ai presque fini.
SupprimerCelui-là me tente bien :)
RépondreSupprimerVas-y, fonce, c'est drôle, bien écrit et savoureux.
SupprimerTu ne le regretteras pas.